Papa Abdoulaye Seck, ministre de l’agriculture
Il s’agit selon Papa Abdoulaye Seck de se focaliser sur sept transformations. La première rupture consistera à redéfinir la contribution des zones de production : « Au lieu de miser sur 80 % de la production en irrigué et 20 % en pluvial, la nouvelle démarche opte pour 60 % en irrigué et 40 % en pluvial » dit-il.
La seconde transformation consistera en une «redéfinition de la mission des zones de production pour l'approvisionnement du Sénégal en riz ». Concrètement, il s’agira de permettre aux zones recevant plus de 800 mm de pluies d’assurer leur autosuffisance tandis que la production de la vallée du fleuve Sénégal sera orientée vers les principaux centres urbains.
La reconstitution du capital semencier du pays par l’importation de variétés adéquates et l’effort en matière de recherche scientifique devra constituer le troisième axe des efforts sénégalais.
Le quatrième lui, consistera à la réalisation des aménagements hydro-agricoles afin de s’assurer de la maîtrise de l’eau.
Ensuite, poursuit-il, « Il faut intensifier la double culture qui n'est que de 10 % environ. Cela est possible grâce à une meilleure utilisation des variétés à cycle court existantes, à la promotion de la mécanisation pour maîtriser le calendrier de la préparation des sols, de la récolte et du battage et à l'amélioration du mécanisme de commercialisation.»
Le sixième point visera l’augmentation du coefficient de transformation du paddy et une meilleure gestion de la post-récolte tandis qu’en dernier lieu un accent particulier devra être mis sur la mécanisation agricole.
Avant d’occuper la fonction de ministre de l’agriculture, Papa Abdoulaye Seck avait été le directeur du centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice).
Ecofin
La seconde transformation consistera en une «redéfinition de la mission des zones de production pour l'approvisionnement du Sénégal en riz ». Concrètement, il s’agira de permettre aux zones recevant plus de 800 mm de pluies d’assurer leur autosuffisance tandis que la production de la vallée du fleuve Sénégal sera orientée vers les principaux centres urbains.
La reconstitution du capital semencier du pays par l’importation de variétés adéquates et l’effort en matière de recherche scientifique devra constituer le troisième axe des efforts sénégalais.
Le quatrième lui, consistera à la réalisation des aménagements hydro-agricoles afin de s’assurer de la maîtrise de l’eau.
Ensuite, poursuit-il, « Il faut intensifier la double culture qui n'est que de 10 % environ. Cela est possible grâce à une meilleure utilisation des variétés à cycle court existantes, à la promotion de la mécanisation pour maîtriser le calendrier de la préparation des sols, de la récolte et du battage et à l'amélioration du mécanisme de commercialisation.»
Le sixième point visera l’augmentation du coefficient de transformation du paddy et une meilleure gestion de la post-récolte tandis qu’en dernier lieu un accent particulier devra être mis sur la mécanisation agricole.
Avant d’occuper la fonction de ministre de l’agriculture, Papa Abdoulaye Seck avait été le directeur du centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice).
Ecofin