Cette contre-performance, explique la Bceao, est imputable à la baisse du volume global des ventes, notamment sur le compartiment extérieur du marché. Le chiffre d'affaires des entreprises du secteur s'est replié de 2,0% en juillet 2020, après une réalisation de +3,0% en juin 2020.
Les baisses concernent le Mali (-11,8%), le Sénégal (-5,9%), le Niger (-3,0%), le Burkina (-0,8%) et le Bénin (-0,4%). Les hausses observées au Togo (+8,8%), en Côte d'Ivoire (+2,9%) et en Guinée-Bissau (+0,5%) ont exercé un effet modérateur. La mauvaise orientation de la conjoncture concerne les services financiers (-4,2% contre +2,7%), ceux non financiers ayant poursuivi sur leur trend haussier (+3,9% tout comme en juin).
Le repli du chiffre d'affaires relatif à l'intermédiation financière est en ligne avec la baisse des mises en place de crédits (-10,0%), dans un contexte où les banques ont augmenté leurs achats de titres publics (+34,3%) et le niveau de soumissions aux guichets de la Banque Centrale restant élevé (+0,9%, à 5.175,5 milliards en juillet 2020).
En glissement annuel, l'activité des services marchands a maintenu une tendance haussière (+3,8% contre +4,1%), la baisse des services non financiers (-4,1% contre -4,9%), de moindre ampleur, a été plus que compensée par la hausse des services financiers (+9,1% contre +9,0%).
L'accroissement du chiffre d'affaires des services est observé dans tous les pays de l'Uemoa, à l'exception du Mali (-9,7%%), où la crise sociopolitique a négativement impacté l’activité des banques. Les hausses les plus importantes ont concerné le Bénin (+9,0%), la Côte d'Ivoire (+7,5%), le Burkina (+4,9%), la Guinée-Bissau (+3,8%) et le Togo (+3,6%).
Adou FAYE
Les baisses concernent le Mali (-11,8%), le Sénégal (-5,9%), le Niger (-3,0%), le Burkina (-0,8%) et le Bénin (-0,4%). Les hausses observées au Togo (+8,8%), en Côte d'Ivoire (+2,9%) et en Guinée-Bissau (+0,5%) ont exercé un effet modérateur. La mauvaise orientation de la conjoncture concerne les services financiers (-4,2% contre +2,7%), ceux non financiers ayant poursuivi sur leur trend haussier (+3,9% tout comme en juin).
Le repli du chiffre d'affaires relatif à l'intermédiation financière est en ligne avec la baisse des mises en place de crédits (-10,0%), dans un contexte où les banques ont augmenté leurs achats de titres publics (+34,3%) et le niveau de soumissions aux guichets de la Banque Centrale restant élevé (+0,9%, à 5.175,5 milliards en juillet 2020).
En glissement annuel, l'activité des services marchands a maintenu une tendance haussière (+3,8% contre +4,1%), la baisse des services non financiers (-4,1% contre -4,9%), de moindre ampleur, a été plus que compensée par la hausse des services financiers (+9,1% contre +9,0%).
L'accroissement du chiffre d'affaires des services est observé dans tous les pays de l'Uemoa, à l'exception du Mali (-9,7%%), où la crise sociopolitique a négativement impacté l’activité des banques. Les hausses les plus importantes ont concerné le Bénin (+9,0%), la Côte d'Ivoire (+7,5%), le Burkina (+4,9%), la Guinée-Bissau (+3,8%) et le Togo (+3,6%).
Adou FAYE