Session extraordinaire du CNDS : Instaurer un dialogue social par une représentativité plus objective

Mardi 3 Septembre 2013

Le Comité National du Dialogue social (CNDS) a entamé ce 3 septembre, sa session extraordinaire axée sur la représentativité des Organisations professionnelles des travailleurs et d’employeurs au Sénégal. L’objectif de cette session extraordinaire est de contribuer à la détermination de la représentativité de ces dernières à travers l’identification de critères objectifs d’appréciation.


Session extraordinaire du CNDS : Instaurer un dialogue social par une représentativité plus objective
Pour instaurer et sauvegarder un climat propice à un dialogue social de qualité, qui puisse débaucher vers des accords sociaux pertinents et dynamiques, il convient de déterminer régulièrement la représentativité des organisations professionnelles, selon des critères objectifs fixés d’avance. C’est en ce sens que le Comité National du Dialogue social (CNDS), a tenu à organiser un atelier tripartite sur la représentativité syndicale des organisations professionnelles d’employeurs et de travailleurs. « La représentativité a toujours été au centre des grands problèmes qui dominent la vie économique, politique et sociale de notre pays », soutient le président du CNDS, Youssouf Wade. Selon lui, « la mesure de représentativité syndicale constitue un défi majeur et un important enjeu de développement ». Pour autant, qu’elle « contribue à la modernisation des relations de travail et à l’approfondissement de la démocratie sociale »,  assure-t-il. C’est pour cela que, Youssouf Wade est d’avis qu’en favorisant la mise en œuvre de mécanismes de participation et de contribution, « la représentativité permet d’associer les partenaires sociaux les plus représentatifs à la gestion du développement ».
Par ailleurs, le président du CNDS tient à souligner que la promotion d’un dialogue social productif suppose l’existence de « partenaires sociaux forts et crédibles, suffisamment outillés pour mener dans la bonne foi des négociations permettant l’atteinte de résultats et des objectifs poursuivis pour la bonne gouvernance du marché du travail ». C’est pourquoi, cette session doit son caractère à l’importance qui est de « contribuer à l’approfondissement des processus en place et à l’aboutissement d’un système électoral consensuel et durable », a soutenu Youssouf Wade.
Pour une durée de trois jours, les travaux devront déboucher sur la formulation de propositions réalistes et réalisables, permettant de cerner la problématique de représentativité dans tous ses contours en particulier la mesure de la représentativité sectorielle dans les branches d’activité économiques.
Venu présider la cérémonie d’ouverture, le ministre de la Fonction publique, du Dialogue social et des Organisations professionnelles,  Mansour Sy affirme « la disponibilité de son département à contribuer à une meilleure représentativité des organisations syndicales ». Selon lui, « c’est ce qui peut conduire à  un dialogue social constructif et transformateur ». Pour que cela arrive, « il faudrait que les parties prenantes soient représentatives », suppose-t-il. C’est pourquoi, « la mesure de la représentativité syndicale constitue un défi majeur qui contribue à la modernisation des relations de travail et à l’approfondissement de la démocratie sociale »,  indique le ministre de la Fonction publique, du Dialogue social et des Organisations professionnelles.
Amy Diallo
Actu-Economie


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