En effet, la Bceao souligne que cette dégradation du solde de la balance des services s’est opérée sous l’effet de l’alourdissement du fret (+29,2 milliards) inhérent à la progression des importations, l’accroissement des services spécialisés au profit des entreprises minières et pétrolières (+94,4 milliards), ainsi que la baisse de l’excédent des services de communication (-15,1 milliards). A l’en croire, le déficit a été partiellement atténué par une amélioration du poste «voyages» (+19,3 milliards).
Par ailleurs, la Banque centrale confie que le déficit du compte de revenu primaire est ressorti à 383,7 milliards contre 333,7 milliards, soit une dégradation de 50,0 milliards en lien avec une baisse des sorties nettes au titre des revenus des investissements. Son profil reflète notamment, d’après l’institution, les paiements d’intérêts sur la dette publique extérieure qui représentent plus de 61,0% des revenus primaires nets.
Dans le même ordre d’idées, elle fait savoir que l’excédent du solde du compte de revenu secondaire s’est consolidé de 7,2% à 1.225,3 milliards (8,9% du Pib), reflétant la bonne tenue des envois de fonds des travailleurs migrants. Aussi, indique la Bceao, les réceptions ont progressé de 9,5% à 1.393,2 milliards en 2019 et représentent 10,1% du Pib nominal. « Selon le motif économique, les fonds reçus sont affectés aux dépenses courantes, une faible part (7,6%) étant destinée à l’investissement », confie enfin la Banque centrale.
Bassirou MBAYE
Par ailleurs, la Banque centrale confie que le déficit du compte de revenu primaire est ressorti à 383,7 milliards contre 333,7 milliards, soit une dégradation de 50,0 milliards en lien avec une baisse des sorties nettes au titre des revenus des investissements. Son profil reflète notamment, d’après l’institution, les paiements d’intérêts sur la dette publique extérieure qui représentent plus de 61,0% des revenus primaires nets.
Dans le même ordre d’idées, elle fait savoir que l’excédent du solde du compte de revenu secondaire s’est consolidé de 7,2% à 1.225,3 milliards (8,9% du Pib), reflétant la bonne tenue des envois de fonds des travailleurs migrants. Aussi, indique la Bceao, les réceptions ont progressé de 9,5% à 1.393,2 milliards en 2019 et représentent 10,1% du Pib nominal. « Selon le motif économique, les fonds reçus sont affectés aux dépenses courantes, une faible part (7,6%) étant destinée à l’investissement », confie enfin la Banque centrale.
Bassirou MBAYE