Pour le SG de l’ONU, le plus dur a été fait avec les engagements pris. Mais le plus dur reste le respect des engagements. «Nous pouvons être fiers de ce que nous avons accompli ; nous devons maintenant aller plus loin, ensemble», note Ban Ki-moon, lors d'une conférence de presse en compagnie du Président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, quelques minutes avant la cérémonie de clôture.
« J'ai convoqué ce Sommet parce que nous avons atteint un niveau de souffrance humaine sans précédent depuis la création des Nations Unies », a-t-il rappelé, saluant la communauté humanitaire pour avoir répondu présente à cet appel.
Le chef de l'ONU a en effet indiqué que 173 États membres, 55 chefs d'Etat et de gouvernement, environ 350 représentants du secteur privé et quelques milliers de personnes issues de la société civile et d'organisations non gouvernementales ont pris part à ce Sommet.
Le Secrétaire général a toutefois regretté que certains dirigeants du monde n'aient pas fait le déplacement, en particulier ceux des pays du G7, à l'exception de la Chancelière allemande Angela Merkel, qui était présente au Sommet.
« Les communautés affectées par des crises, les organisations non gouvernementales, le secteur privé, les agences de l'ONU se sont rassemblés et ont exprimé leur soutien envers le Programme d'action pour l'humanité et ces cinq responsabilités fondamentales », a déclaré quelques minutes plus tard M. Ban, s'exprimant au podium de la cérémonie de clôture.
Ces cinq responsabilités, a-t-il rappelé, sont : prévenir et faire cesser les conflits ; respecter les règles de la guerre ; ne laisser personne de côté ; travailler autrement pour mettre fin aux besoins ; et investir dans l'humanité.
Environ 1.500 engagements pris par plus de 400 participants
« Les engagements ne cesse d'affluer », a salué le chef de l'ONU, soulignant que, jusqu'à présent, plus de 400 États membres, organisations et autres groupes ont consenti à environ 1.500 engagements. « Ils permettront de réaliser des changements transformatifs de haut en bas et de bas en haut », a-t-il dit.
Parmi ces engagements, M. Ban a mentionné la création d'un nouveau fonds pour mieux coordonner le soutien à l'éducation des enfants et des jeunes touchés par les urgences humanitaires et les crises prolongées. Intitulé 'L'éducation ne peut pas attendre', ce fonds visera à apporter une éducation de qualité au cours des cinq prochaines années à plus de 13,6 millions d'enfants et de jeunes vivant dans des situations de crise, tels que les conflits, les catastrophes naturelles et les épidémies.
« Le Fonds 'L'éducation ne peut pas attendre' a été lancé avec une promesse de financement de 100 millions de dollars en provenance de la Coalition mondiale des entreprises pour l'éducation », s'est félicité M. Ban.
Lors d'une réunion dite du 'Grand compromis' ('Grand Bargain') rassemblant, lundi 23 mai, les bailleurs de fonds et la communauté humanitaire, il a été décidé d'accroître l'efficacité des investissements en allouant plus de ressources directement à ceux qui en ont besoin, « au niveau local et national », a poursuivi M. Ban.
Le Secrétaire général a également mentionné la conclusion d'un 'Partenariat mondial de préparation' ('Global Preparedness Partnership'), qui permettra de mieux préparer 20 des pays les plus susceptibles d'être touchés par des crises.
M. Ban a aussi salué la création d'une 'Coalition un milliard pour la résilience' ('One Billion Coalition for Resilience'), qui vise à mobiliser un milliard de personnes afin de bâtir des collectivités plus sûres et plus stables dans le monde entier.
« Les partenaires humanitaires et de développement ont convenu d'une nouvelle façon de travailler ensemble à la réduction des besoins d'une action humanitaire afin d'investir dans des communautés résilientes et des sociétés stables », a par ailleurs annoncé le chef de l'ONU.
Les gouvernements se sont quant à eux engagés à faire davantage pour prévenir les conflits et consolider la paix, faire respecter le droit international humanitaire et être à la hauteur des promesses annoncées dans la Charte des Nations Unies, a-t-il ajouté.
Entre autres initiatives, M. Ban a d'autre part mentionné le lancement d'une « charte révolutionnaire qui place les personnes handicapées au cœur de la prise de décision humanitaire », d'une « plate-forme pour les jeunes en situation de crise » et « d'outils de finance islamique pour l'action humanitaire ».
Il a aussi mentionné les engagements pris pour respecter les droits des femmes et des filles dans les situations d'urgence et les protéger contre la violence fondée sur le sexe.
L'après Istanbul
« Aujourd'hui, je vous présente un résumé […] qui reflète nos riches discussions lors de ce sommet », a déclaré le chef de l'ONU.
Ce résumé, a ajouté M. Ban, sera suivi par un document écrit détaillant les engagements pris durant le Sommet, qui sera également disponible sur une plate-forme en ligne, a-t-il précisé.
Le Secrétaire général a annoncé qu'en septembre prochain, il rendrait compte à l'Assemblée générale des Nations Unies des avancées réalisées dans le cadre du Sommet.
« Je proposerai des façons de faire avancer ses engagements au niveau intergouvernemental, et via des forums inter-institutions et d'autres mécanismes », a-t-il souligné.
M. Ban a par ailleurs appelé les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU à surmonter leurs divisions, qui entravent, selon lui, les avancées sur le plan humanitaire.
« Leur absence à ce Sommet n'est pas une excuse pour rester inactifs », a-t-il dit, avant de réaffirmer son intention de suivre de près les progrès des engagements pris à Istanbul, y compris lors de la Réunion de haut niveau sur les grands mouvements de réfugiés et de migrants qui aura lieu à l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, le 19 septembre prochain.
Pathé TOURE
« J'ai convoqué ce Sommet parce que nous avons atteint un niveau de souffrance humaine sans précédent depuis la création des Nations Unies », a-t-il rappelé, saluant la communauté humanitaire pour avoir répondu présente à cet appel.
Le chef de l'ONU a en effet indiqué que 173 États membres, 55 chefs d'Etat et de gouvernement, environ 350 représentants du secteur privé et quelques milliers de personnes issues de la société civile et d'organisations non gouvernementales ont pris part à ce Sommet.
Le Secrétaire général a toutefois regretté que certains dirigeants du monde n'aient pas fait le déplacement, en particulier ceux des pays du G7, à l'exception de la Chancelière allemande Angela Merkel, qui était présente au Sommet.
« Les communautés affectées par des crises, les organisations non gouvernementales, le secteur privé, les agences de l'ONU se sont rassemblés et ont exprimé leur soutien envers le Programme d'action pour l'humanité et ces cinq responsabilités fondamentales », a déclaré quelques minutes plus tard M. Ban, s'exprimant au podium de la cérémonie de clôture.
Ces cinq responsabilités, a-t-il rappelé, sont : prévenir et faire cesser les conflits ; respecter les règles de la guerre ; ne laisser personne de côté ; travailler autrement pour mettre fin aux besoins ; et investir dans l'humanité.
Environ 1.500 engagements pris par plus de 400 participants
« Les engagements ne cesse d'affluer », a salué le chef de l'ONU, soulignant que, jusqu'à présent, plus de 400 États membres, organisations et autres groupes ont consenti à environ 1.500 engagements. « Ils permettront de réaliser des changements transformatifs de haut en bas et de bas en haut », a-t-il dit.
Parmi ces engagements, M. Ban a mentionné la création d'un nouveau fonds pour mieux coordonner le soutien à l'éducation des enfants et des jeunes touchés par les urgences humanitaires et les crises prolongées. Intitulé 'L'éducation ne peut pas attendre', ce fonds visera à apporter une éducation de qualité au cours des cinq prochaines années à plus de 13,6 millions d'enfants et de jeunes vivant dans des situations de crise, tels que les conflits, les catastrophes naturelles et les épidémies.
« Le Fonds 'L'éducation ne peut pas attendre' a été lancé avec une promesse de financement de 100 millions de dollars en provenance de la Coalition mondiale des entreprises pour l'éducation », s'est félicité M. Ban.
Lors d'une réunion dite du 'Grand compromis' ('Grand Bargain') rassemblant, lundi 23 mai, les bailleurs de fonds et la communauté humanitaire, il a été décidé d'accroître l'efficacité des investissements en allouant plus de ressources directement à ceux qui en ont besoin, « au niveau local et national », a poursuivi M. Ban.
Le Secrétaire général a également mentionné la conclusion d'un 'Partenariat mondial de préparation' ('Global Preparedness Partnership'), qui permettra de mieux préparer 20 des pays les plus susceptibles d'être touchés par des crises.
M. Ban a aussi salué la création d'une 'Coalition un milliard pour la résilience' ('One Billion Coalition for Resilience'), qui vise à mobiliser un milliard de personnes afin de bâtir des collectivités plus sûres et plus stables dans le monde entier.
« Les partenaires humanitaires et de développement ont convenu d'une nouvelle façon de travailler ensemble à la réduction des besoins d'une action humanitaire afin d'investir dans des communautés résilientes et des sociétés stables », a par ailleurs annoncé le chef de l'ONU.
Les gouvernements se sont quant à eux engagés à faire davantage pour prévenir les conflits et consolider la paix, faire respecter le droit international humanitaire et être à la hauteur des promesses annoncées dans la Charte des Nations Unies, a-t-il ajouté.
Entre autres initiatives, M. Ban a d'autre part mentionné le lancement d'une « charte révolutionnaire qui place les personnes handicapées au cœur de la prise de décision humanitaire », d'une « plate-forme pour les jeunes en situation de crise » et « d'outils de finance islamique pour l'action humanitaire ».
Il a aussi mentionné les engagements pris pour respecter les droits des femmes et des filles dans les situations d'urgence et les protéger contre la violence fondée sur le sexe.
L'après Istanbul
« Aujourd'hui, je vous présente un résumé […] qui reflète nos riches discussions lors de ce sommet », a déclaré le chef de l'ONU.
Ce résumé, a ajouté M. Ban, sera suivi par un document écrit détaillant les engagements pris durant le Sommet, qui sera également disponible sur une plate-forme en ligne, a-t-il précisé.
Le Secrétaire général a annoncé qu'en septembre prochain, il rendrait compte à l'Assemblée générale des Nations Unies des avancées réalisées dans le cadre du Sommet.
« Je proposerai des façons de faire avancer ses engagements au niveau intergouvernemental, et via des forums inter-institutions et d'autres mécanismes », a-t-il souligné.
M. Ban a par ailleurs appelé les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU à surmonter leurs divisions, qui entravent, selon lui, les avancées sur le plan humanitaire.
« Leur absence à ce Sommet n'est pas une excuse pour rester inactifs », a-t-il dit, avant de réaffirmer son intention de suivre de près les progrès des engagements pris à Istanbul, y compris lors de la Réunion de haut niveau sur les grands mouvements de réfugiés et de migrants qui aura lieu à l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, le 19 septembre prochain.
Pathé TOURE