Le sommet est historique raison pour laquelle, le SG de l’ONU veut lui donner un cachet particulier. Dans son intervention, Ban Ki-moom a fait savoir que cette rencontre se justifie à plus d’un titre parce que l'action humanitaire mondiale subit une pression sans précédent. «Aujourd'hui, l'urgence n'a cessé de croître», note-t-il dans un communiqué, précisant qu'un nombre record de personnes, 130 millions au total, ont désormais besoin d'aide pour survivre. Il a ajouté que plus de personnes ont été forcées de quitter leur domicile qu'à aucun autre moment depuis la Seconde Guerre mondiale.
«Chaque année, les besoins augmentent et les déficits de financement augmentent aussi», informe-t-il, ajoutant que les parties à des conflits n'ont de cesse de violer les règles de la guerre et du droit international humanitaire et que le nombre des catastrophes naturelles dans le monde continue de croitre.
«Nous devons faire davantage pour prévenir les conflits qui mobilisent plus de 80% du financement humanitaire. Cela nécessite une plus grande volonté politique, du leadership et de la persévérance», a dit le Secrétaire général. Dans la foulée, il a par ailleurs appelé à renforcer la protection des civils, qui sont victimes d'attaques comme jamais auparavant, en faisant respecter le droit international humanitaire et des droits humains.
Pour sa part, Recep Tayyip Erdogane, le président turc a indiqué que la douleur n'a pas de couleur, de race, de langage ou de religion. Le président turc a rappelé que son pays accueille à l'heure actuelle prés de 3 millions de refugiés syriens et iraquiens. Il s'est dit fier que la turquie accueille autant de refugiés. De même, le président turc a également déclaré que son pays a alloué environ 6,4 milliards de dollars à l'aide humanitaire et au développement en 2014.
Pathé TOURE