Pour l’Administrateur du PNUD, Helen Clark qui intervenait lors de ce sommet, « les objectifs de développement durable nous enjoignent de « ne laisser personne de côté » dans nos efforts pour relever les plus grands défis auxquels le monde est confronté d’ici 2030. Pour tenir nos promesses, nous devons œuvrer de manière plus efficace dans les domaines de l’action humanitaire, du développement et de la consolidation de la paix».
Pour elle, le Sommet humanitaire mondial représente une étape cruciale de la promotion d’approches plus durables de la gestion des crises et des catastrophes reposant dans la mesure du possible sur la prévention et sur le renforcement de la résilience des populations et des communautés.
«Nous n’avons pas le choix et nous ne saurions nous en tenir au statu quo. Nous devons en faire bien davantage pour réduire le besoin de secours humanitaires, et nous sommes tous, nous les acteurs du développement, déterminés à agir dans ce sens», indique Helen Clark.
Selon le même communiqué, le PNUD s’est également joint au nouveau Partenariat mondial pour la préparation aux catastrophes (GPP), qui renforcera les capacités de préparation dans 20 pays initialement, pour les aider à atteindre d’ici 2020 un niveau minimum de préparation aux catastrophes résultant principalement des changements climatiques.
De même, un vaste réseau mondial a également été lancé lors du Sommet pour faciliter l’implication des entreprises du secteur privé dans les situations de crise au moyen d’un pré-positionnement de fournitures, d’interventions de réponse aux besoins d’aide humanitaire et d’apport de ressources, de connaissances et de savoirs spécialisés en matière de prévention des catastrophes. Le PNUD est l’un des organismes chefs de file de ce réseau.
Pathé TOURE