« De tels projets, dans leur constitution, sont de nature à changer structurellement les réseaux des télécommunications des pays avec un impact significatif sur l’économie et la souveraineté des Etats concernés », a affirmé Mme Founé Niang membre de l’intersyndicale et Secrétaire général du syndicat national des travailleurs des postes et télécommunications (SNTPT). Mme Niang ajoute par rapport au Sénégal que cela se fait au mépris des objectifs clairement déclinés dans la convention de concession de la Sonatel et le pacte de partenariat entre cette société de téléphonie et France Télécom. Selon toujours Mme Niang « aujourd’hui Sonatel opérateur historique au même titre que France Télécom et Deutsche Telecom, tend à être transformée en filiale de France Télécom par ses projets ANO (Gnoc, Towerco, outsourcing du RAN) que nous combattons pour la souveraineté de notre pays ».
Les membres de l’intersyndicale de la Sonatel ajoutent sur la base d’un document interne du Centre de sécurité des télécommunications du Canada (CSEC) que les services secrets français auraient mis en place une vaste opération de piratage informatique qui aurait débuté en 2009 et se poursuivrait toujours grâce à un implant espion.
Ils ont d’autre part en outre dénoncé ce qu’ils appellent la voracité de France Télécom sur les activités de la Sonatel. « Le trafic international de nos filiales qui passait par le Sénégal est détourné pour transiter par la France », affirme M. Cheikh Ibra Ndiaye secrétaire général du syndicat des travailleurs de la Sonatel (SYTS). Il en est de même de la nomination des Directeur généraux des filiales de Sonatel en Guinée, Mali et Guinée Bissau qui, selon lui, sont faites par France Télécom qui n’en a ni le droit ni la légitimité. « ATOS dont le PDG Thierry Breton, administrateur de Sonatel, ancien PDG de France Télécom, ancien ministre de l’économie et des finances de la France, ramasse et s’accapare tous les projets informatiques de Sonatel », a affirmé le secrétaire général du SYTS. Il ajoute que les ingénieurs de Sonatel sont réduits au chômage technique, en attendant qu’ils se frustrent et quittent la boite. De l’avis toujours de l’intersyndicale, la plateforme d’Orange Money (initiée et démarré au Sénégal), est déportée en Roumanie au niveau de la filiale de France Télécom.
« Devant cette situation, face à une direction générale qui exécute sans scrupule les directives de France Télécom, devant la lenteur de l’Etat à mettre fin à cette imposture, l’intersyndicale des travailleurs de la Sonatel compte amplifier et élargir sa lutte », avance M. Ndiaye.
El Hadj Diakhaté
Les membres de l’intersyndicale de la Sonatel ajoutent sur la base d’un document interne du Centre de sécurité des télécommunications du Canada (CSEC) que les services secrets français auraient mis en place une vaste opération de piratage informatique qui aurait débuté en 2009 et se poursuivrait toujours grâce à un implant espion.
Ils ont d’autre part en outre dénoncé ce qu’ils appellent la voracité de France Télécom sur les activités de la Sonatel. « Le trafic international de nos filiales qui passait par le Sénégal est détourné pour transiter par la France », affirme M. Cheikh Ibra Ndiaye secrétaire général du syndicat des travailleurs de la Sonatel (SYTS). Il en est de même de la nomination des Directeur généraux des filiales de Sonatel en Guinée, Mali et Guinée Bissau qui, selon lui, sont faites par France Télécom qui n’en a ni le droit ni la légitimité. « ATOS dont le PDG Thierry Breton, administrateur de Sonatel, ancien PDG de France Télécom, ancien ministre de l’économie et des finances de la France, ramasse et s’accapare tous les projets informatiques de Sonatel », a affirmé le secrétaire général du SYTS. Il ajoute que les ingénieurs de Sonatel sont réduits au chômage technique, en attendant qu’ils se frustrent et quittent la boite. De l’avis toujours de l’intersyndicale, la plateforme d’Orange Money (initiée et démarré au Sénégal), est déportée en Roumanie au niveau de la filiale de France Télécom.
« Devant cette situation, face à une direction générale qui exécute sans scrupule les directives de France Télécom, devant la lenteur de l’Etat à mettre fin à cette imposture, l’intersyndicale des travailleurs de la Sonatel compte amplifier et élargir sa lutte », avance M. Ndiaye.
El Hadj Diakhaté