Spring Meetings 2016: La BAD expose sa vision de l’agriculture

Mercredi 20 Avril 2016

Pour le vice-président par intérim de la Banque africaine de développement (BAD) chargé des opérations Kapil Kapoor, il faut voir l’agriculture africaine d’un œil nouveau, comme une série de systèmes successifs, y voir non pas un mode de vie, mais une entreprise


Spring Meetings 2016: La BAD expose sa vision de l’agriculture
Kapil Kappor intervenait dans le cadre d’une table ronde sur le thème «L’avenir de la production alimentaire», en marge des réunions de printemps de la Banque mondiale sur. Cependant, les défis de l’alimentation et de l’agriculture sont d’envergure mondiale : 2 milliards de personnes sont sous-alimentées à travers le monde, tandis que 2 autres milliards sont obèses ou en surpoids. Et la planète gâche un tiers de la nourriture qui est produite.
L’ex-ministre nigérian de l’Agriculture, Akinwumi Adesina, Kapil Kapoor a annoncé au cours de la rencontre le lancement imminent d’une stratégie à l’échelle de tout le continent pour « Nourrir l’Afrique », qui sera dévoilée lors des Assemblées annuelles de la BAD prochainement.
«Cette stratégie est en partie le fruit d’une nouvelle réflexion holistique avec nos partenaires gouvernementaux »,  a-t-il expliqué. De même, le vice-président de la BAD a énoncé un certain nombre de défis, en particulier ceux liés au fait que les économies politiques respectives des pays africains diffèrent les uns des autres, et que plus pauvres ne sont pas prêts à débattre de la diversification de l’offre alimentaire tant que ne sera pas garanti l’approvisionnement alimentaire de base. Et de souligner le contraste entre la pauvreté alimentaire en Afrique et la classe moyenne africaine en pleine expansion et qui développe de nouvelles aspirations en termes d’alimentation, comme pour d’autres aspects de l’existence.
 «Nous avons découvert une énorme matrice d’acteurs dans le secteur agricole en Afrique, mais une coordination insuffisante, a poursuivi M. Kappoor, mettant en avant le l’importance de collaborer pour transformer l’agriculture africaine. De plus, le rôle du secteur privé est capital : chaque dialogue que nous avons avec les gouvernements porte essentiellement sur la coopération avec le secteur privé et le rôle de celui-ci. C’est bien lui qui entraînera le changement».
 
 
Pathé TOURE
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