Selon un rapport de la Commission bancaire de l’Umoa, cette évolution est portée par les créances restructurées et les créances douteuses et litigieuses, avec des progressions respectives de 100,9 milliards (+34,2%) et de 68,5 milliards (+14,3%).
«Sur la base des provisions constituées à hauteur de 1 853,9 milliards, les créances en souffrance nettes du système bancaire ressortent à 1 301,7 milliards à fin 2023, soit une hausse annuelle de 229,9 milliards (+21,4%) », lit-on dans le document.
Le taux brut de dégradation du portefeuille de l’Umoa s’est amélioré, de 0,3 pdp, pour ressortir à 8,5% à fin décembre 2023, contre 8,8% en 2022. Cette orientation favorable est le résultat d’une progression plus importante des crédits à la clientèle, comparativement aux créances en souffrances brutes. Quant au taux net, il s’est accru de 0,4 pdp, en se fixant à 3,7% en 2023, contre 3,3% un an plus tôt, en lien avec la contraction du taux de provisionnement des créances en souffrance. Ce dernier s’est établi à 58,7% à fin décembre 2023, en baisse de 6,2 pdp, par rapport à l’année 2022.
Adou Faye
«Sur la base des provisions constituées à hauteur de 1 853,9 milliards, les créances en souffrance nettes du système bancaire ressortent à 1 301,7 milliards à fin 2023, soit une hausse annuelle de 229,9 milliards (+21,4%) », lit-on dans le document.
Le taux brut de dégradation du portefeuille de l’Umoa s’est amélioré, de 0,3 pdp, pour ressortir à 8,5% à fin décembre 2023, contre 8,8% en 2022. Cette orientation favorable est le résultat d’une progression plus importante des crédits à la clientèle, comparativement aux créances en souffrances brutes. Quant au taux net, il s’est accru de 0,4 pdp, en se fixant à 3,7% en 2023, contre 3,3% un an plus tôt, en lien avec la contraction du taux de provisionnement des créances en souffrance. Ce dernier s’est établi à 58,7% à fin décembre 2023, en baisse de 6,2 pdp, par rapport à l’année 2022.
Adou Faye