Selon la Bceao, en glissement annuel, il est enregistré une progression de 18,0%. La hausse trimestrielle des crédits a été observée au Sénégal (+44,4 milliards FCFA, +6,6%), au Bénin (+22,7 milliards FCFA, +9,5%), au Togo (+22,5 milliards FCFA, +6,5%), au Burkina (+21,4 milliards FCFA, +6,2%), en Côte d'Ivoire (+16,1 milliards FCFA, +2,6%), et dans une moindre mesure, en Guinée-Bissau (+525,0 milles FCFA, +1,1%). En revanche, une baisse est notée au Niger (-1,2 milliard FCFA, -8,9%) et au Mali (-478,8 millions FCFA, -0,2%).
Les crédits accordés par les Sfd sont constitués à 51,1% de concours à court terme. Les prêts à moyen et long termes représentent respectivement 30,6% et 18,3% du total de l’encours des crédits sur la période sous revue. La clientèle masculine des institutions de microfinance a bénéficié de 51,4% des crédits octroyés, tandis que les femmes et les groupements ont respectivement représenté 20,6% et 28,0% des concours accordés. Le montant moyen des crédits octroyés par client est ressorti à 141.519 FCFA à fin décembre 2023, en hausse par rapport au trimestre précédent (+3,4%), reflétant une augmentation plus importante de l’encours des crédits (+5,1%) par rapport à celle du nombre des bénéficiaires (+1,7%) au cours de la période sous revue. En glissement annuel, le montant moyen de l'encours des crédits a progressé de 10,2%.
Pour l'ensemble du secteur de la microfinance, l’encours des crédits octroyés au 31 décembre 2023 représente 7,3% de celui des établissements de crédit de l'Union, après 7,1% au trimestre précédent.
La qualité du portefeuille de crédits des Sfd s’est améliorée au cours du dernier trimestre 2023, en lien avec la baisse des créances en souffrance (-24,9 milliards FCFA, -13,6%). Il s’est établi à 6,2% contre 7,5% à fin septembre 2023, pour une norme maximale de 3,0%. En décembre 2022, ce taux était estimé à 6,9%.
A fin décembre 2023, 9 institutions de microfinance sont sous administration provisoire, à savoir 1 au Bénin, 1 au Burkina, 1 en Côte d’Ivoire, 1 au Mali, 3 au Niger et 2 au Togo. Le nombre de structures sous administration provisoire ressortait à 11 au trimestre précédent. Au total, la dynamique positive d'évolution des indicateurs d’activités des Sfd s’est poursuivie à l’instar des années précédentes. Toutefois, la maîtrise du risque de crédit demeure un des principaux défis pour consolider les acquis.
Adou Faye
Les crédits accordés par les Sfd sont constitués à 51,1% de concours à court terme. Les prêts à moyen et long termes représentent respectivement 30,6% et 18,3% du total de l’encours des crédits sur la période sous revue. La clientèle masculine des institutions de microfinance a bénéficié de 51,4% des crédits octroyés, tandis que les femmes et les groupements ont respectivement représenté 20,6% et 28,0% des concours accordés. Le montant moyen des crédits octroyés par client est ressorti à 141.519 FCFA à fin décembre 2023, en hausse par rapport au trimestre précédent (+3,4%), reflétant une augmentation plus importante de l’encours des crédits (+5,1%) par rapport à celle du nombre des bénéficiaires (+1,7%) au cours de la période sous revue. En glissement annuel, le montant moyen de l'encours des crédits a progressé de 10,2%.
Pour l'ensemble du secteur de la microfinance, l’encours des crédits octroyés au 31 décembre 2023 représente 7,3% de celui des établissements de crédit de l'Union, après 7,1% au trimestre précédent.
La qualité du portefeuille de crédits des Sfd s’est améliorée au cours du dernier trimestre 2023, en lien avec la baisse des créances en souffrance (-24,9 milliards FCFA, -13,6%). Il s’est établi à 6,2% contre 7,5% à fin septembre 2023, pour une norme maximale de 3,0%. En décembre 2022, ce taux était estimé à 6,9%.
A fin décembre 2023, 9 institutions de microfinance sont sous administration provisoire, à savoir 1 au Bénin, 1 au Burkina, 1 en Côte d’Ivoire, 1 au Mali, 3 au Niger et 2 au Togo. Le nombre de structures sous administration provisoire ressortait à 11 au trimestre précédent. Au total, la dynamique positive d'évolution des indicateurs d’activités des Sfd s’est poursuivie à l’instar des années précédentes. Toutefois, la maîtrise du risque de crédit demeure un des principaux défis pour consolider les acquis.
Adou Faye