Selon la Bceao qui donne l’information, en glissement annuel, il est noté une hausse de 16,3%. La hausse trimestrielle des crédits a été observée dans quasiment tous les pays de l’Union, notamment en Côte d'Ivoire 5 (+70,0 milliards FCFA, +13,2%), au Togo (+23,2 milliards FCFA, +7,5%), au Sénégal (+13,5 milliards FCFA, +2,1%), au Bénin (+11,9 milliards FCFA, +5,4%), au Burkina (+11,7 milliards FCFA, +3,5%), au Mali (+7,1 milliards FCFA, +3,7%) et au Niger (+121,6 millions FCFA, +0,9%).
Les crédits accordés par les Sfd sont constitués à 52,3% par les concours à court terme. Les prêts à moyen et long termes représentent respectivement 30,1% et 17,6% du total de l’encours des crédits sur la période sous revue. La clientèle masculine des institutions de microfinance a bénéficié de 49,9% des crédits octroyés, tandis que les femmes et les groupements ont respectivement représenté 23,4% et 26,7% des crédits.
Le montant moyen des crédits octroyés par client est ressorti à 133.925 FCFA à fin septembre 2023, en hausse par rapport au trimestre précédent (+6,0%), reflétant une augmentation plus importante de l’encours des crédits (+6,2%) par rapport à celle du nombre des bénéficiaires (+0,2%) au cours de la période sous revue. En glissement annuel, le montant moyen de l'encours des crédits a progressé de 9,8%.
Le taux brut de dégradation du portefeuille des Sfd est ressorti à 7,5% à l’instar du trimestre précédent, pour une norme maximale de 3,0%, malgré une augmentation des créances en souffrance (+11,7 milliards FCFA, +7,0%) sur la période sous revue. En glissement annuel, il s’est amélioré de 50 points de base par rapport au niveau relevé en septembre 2022 (8,0%).
A fin septembre 2023, 11 institutions de microfinance sont sous administration provisoire, à savoir 3 au Bénin, 1 au Burkina, 1 en Côte d’Ivoire, 1 au Mali, 3 au Niger et 2 au Togo. Le nombre de structures sous administration provisoire ressortait à 13 au trimestre précédent. Au total, la dynamique positive d'évolution des indicateurs d’activités des Sfd se poursuit à l’instar des années précédentes. Toutefois, la maîtrise du risque de contrepartie demeure une nécessité pour consolider les acquis.
Adou Faye
Les crédits accordés par les Sfd sont constitués à 52,3% par les concours à court terme. Les prêts à moyen et long termes représentent respectivement 30,1% et 17,6% du total de l’encours des crédits sur la période sous revue. La clientèle masculine des institutions de microfinance a bénéficié de 49,9% des crédits octroyés, tandis que les femmes et les groupements ont respectivement représenté 23,4% et 26,7% des crédits.
Le montant moyen des crédits octroyés par client est ressorti à 133.925 FCFA à fin septembre 2023, en hausse par rapport au trimestre précédent (+6,0%), reflétant une augmentation plus importante de l’encours des crédits (+6,2%) par rapport à celle du nombre des bénéficiaires (+0,2%) au cours de la période sous revue. En glissement annuel, le montant moyen de l'encours des crédits a progressé de 9,8%.
Le taux brut de dégradation du portefeuille des Sfd est ressorti à 7,5% à l’instar du trimestre précédent, pour une norme maximale de 3,0%, malgré une augmentation des créances en souffrance (+11,7 milliards FCFA, +7,0%) sur la période sous revue. En glissement annuel, il s’est amélioré de 50 points de base par rapport au niveau relevé en septembre 2022 (8,0%).
A fin septembre 2023, 11 institutions de microfinance sont sous administration provisoire, à savoir 3 au Bénin, 1 au Burkina, 1 en Côte d’Ivoire, 1 au Mali, 3 au Niger et 2 au Togo. Le nombre de structures sous administration provisoire ressortait à 13 au trimestre précédent. Au total, la dynamique positive d'évolution des indicateurs d’activités des Sfd se poursuit à l’instar des années précédentes. Toutefois, la maîtrise du risque de contrepartie demeure une nécessité pour consolider les acquis.
Adou Faye