Mme Hulo Guillabert Directrice et fondatrice de la maison d’édition numérique Diasporas Noires
Elle animait une conférence sur le thème « L’édition numérique… Et nos bibliothèques ne brûleront plus », entrant dans le cadre des Samedis de l’économie, une rencontre mensuelle de réflexion et de débats sur l’économie organisée par la Fondation Rosa Luxemburg et ARCADE.
« Le numérique est une opportunité pour l’Afrique parce que c’est une technologie qui n’est pas chère »,a ajouté Mme Guillabert. Selon elle, n’importe quel jeune qui a des difficultés pour entrer dans le marché du travail, peut créer son site internet avec un objectif marchand. « J’ai récemment visiter le site d’un jeune Sénégalais qui vend sur internet des légumes », a laissé entendre Mme Guillabert. Dans la même mouvance, elle est d’avis qu’il est aussi possible pour les jeunes africains de créer des sites d’informations ciblées. « Moi, j’ai créé la revue des bonnes nouvelles d’Afrique », avance encore Mme Guillabert.
Selon elle, pour développer l’économie du numérique en Afrique, il faudrait que les Africains puissent payer par internet avec des moyens très usités ailleurs. « La carte de crédit qui est très répandue en Europe, ne l’est pas ici », affirme la directrice de Diasporas Noires. Elle a également préconisé le recours à des liseuses (qui sont en quelque sorte des tablettes sur lesquelles on peut mettre jusqu’à 100 livres numériques) pas chères dédiées à la lecture avec un certain nombre de conforts.
« Mais, reconnait Mme Guillabert, l’édition numérique ne marche pas encore en Afrique parce que les gens ne lisent pas beaucoup ». Par contre, s’empresse-t-elle d’ajouter, il y a toute une clientèle de la diaspora vivant en Occident qui commande ses livres numériques.
De l’avis de Mme Guillabert, le numérique doit être une priorité pour les gouvernants africain afin de lever les écueils de l’édition numérique. Pour ce faire, elle estime qu’il faut développer tout un ensemble d’infrastructures en Afrique.
El Hadj Diakhaté
« Le numérique est une opportunité pour l’Afrique parce que c’est une technologie qui n’est pas chère »,a ajouté Mme Guillabert. Selon elle, n’importe quel jeune qui a des difficultés pour entrer dans le marché du travail, peut créer son site internet avec un objectif marchand. « J’ai récemment visiter le site d’un jeune Sénégalais qui vend sur internet des légumes », a laissé entendre Mme Guillabert. Dans la même mouvance, elle est d’avis qu’il est aussi possible pour les jeunes africains de créer des sites d’informations ciblées. « Moi, j’ai créé la revue des bonnes nouvelles d’Afrique », avance encore Mme Guillabert.
Selon elle, pour développer l’économie du numérique en Afrique, il faudrait que les Africains puissent payer par internet avec des moyens très usités ailleurs. « La carte de crédit qui est très répandue en Europe, ne l’est pas ici », affirme la directrice de Diasporas Noires. Elle a également préconisé le recours à des liseuses (qui sont en quelque sorte des tablettes sur lesquelles on peut mettre jusqu’à 100 livres numériques) pas chères dédiées à la lecture avec un certain nombre de conforts.
« Mais, reconnait Mme Guillabert, l’édition numérique ne marche pas encore en Afrique parce que les gens ne lisent pas beaucoup ». Par contre, s’empresse-t-elle d’ajouter, il y a toute une clientèle de la diaspora vivant en Occident qui commande ses livres numériques.
De l’avis de Mme Guillabert, le numérique doit être une priorité pour les gouvernants africain afin de lever les écueils de l’édition numérique. Pour ce faire, elle estime qu’il faut développer tout un ensemble d’infrastructures en Afrique.
El Hadj Diakhaté