Cette décision a été prise mercredi 21 octobre 2015 à Abidjan par le Conseil d’administration de la BAD, présidé par le premier vice-président et chef des opérations Emmanuel Mbi. Le soutient de la BAD entre dans le cadre de sa quête de « contribuer à promouvoir le Sénégal comme centre d’excellence des technologies de l’information et de la communication (TIC), et comme cadre d’implantation de centres d’appels, d’e-commerce, de services Internet sans fil, de pôles de développement de logiciels ainsi que d’autres segments du marché des TIC (technologie de l’information et de la communication».
Au Sénégal, la proportion de jeunes travaillant dans l’industrie informatique est plus forte que dans les autres secteurs. « Le Parc comprendra un incubateur permettant de stimuler les activités axées sur les technologies, qui sont souvent dirigées par de jeunes diplômés », note le communiqué. Ce projet devrait engendrer la création de 35 000 emplois directs et de 105 000 emplois indirects d’ici à 2025, mais aussi moderniser le gouvernement, le principal utilisateur du centre de données, diversifier l’économie vers les affaires axées sur les technologies, le développement de contenus et l’externalisation des processus d’entreprise, soutenir la recherche universitaire basée sur les technologies et simplifier la fourniture de services aux citoyens du Sénégal. Il permettra également de catalyser l’investissement étranger, en constituant un point de convergence pour le développement de grappes de TIC en Afrique de l’Ouest francophone.
En créant une solide base informatique, le Sénégal attirera des multinationales et des entreprises qui relocaliseront leurs activités dans ce nouveau centre urbain en développement autour de Diamniadio, de Diass, de Sebikotane et du lac Rose.
« Présentement, le gouvernement doit créer des capacités informatiques afin de moderniser son fonctionnement et d’améliorer son interaction avec les citoyens », avance la BAD. Il doit également répondre à la demande de plus de vingt (20) entreprises (dont ATOS, Tigo Sénégal et Solution Informatique Durable [SOLID]), qui ont indiqué qu’elles seraient intéressées à se relocaliser dans le Parc s’il était doté d’une solide base informatique leur permettant de fournir leurs produits et services.
El Hadj Diakhaté
Au Sénégal, la proportion de jeunes travaillant dans l’industrie informatique est plus forte que dans les autres secteurs. « Le Parc comprendra un incubateur permettant de stimuler les activités axées sur les technologies, qui sont souvent dirigées par de jeunes diplômés », note le communiqué. Ce projet devrait engendrer la création de 35 000 emplois directs et de 105 000 emplois indirects d’ici à 2025, mais aussi moderniser le gouvernement, le principal utilisateur du centre de données, diversifier l’économie vers les affaires axées sur les technologies, le développement de contenus et l’externalisation des processus d’entreprise, soutenir la recherche universitaire basée sur les technologies et simplifier la fourniture de services aux citoyens du Sénégal. Il permettra également de catalyser l’investissement étranger, en constituant un point de convergence pour le développement de grappes de TIC en Afrique de l’Ouest francophone.
En créant une solide base informatique, le Sénégal attirera des multinationales et des entreprises qui relocaliseront leurs activités dans ce nouveau centre urbain en développement autour de Diamniadio, de Diass, de Sebikotane et du lac Rose.
« Présentement, le gouvernement doit créer des capacités informatiques afin de moderniser son fonctionnement et d’améliorer son interaction avec les citoyens », avance la BAD. Il doit également répondre à la demande de plus de vingt (20) entreprises (dont ATOS, Tigo Sénégal et Solution Informatique Durable [SOLID]), qui ont indiqué qu’elles seraient intéressées à se relocaliser dans le Parc s’il était doté d’une solide base informatique leur permettant de fournir leurs produits et services.
El Hadj Diakhaté