TICAD : Le Japon et le PNUD se donnent la main pour l’Afrique

Pour l’Administrateur du Pnud,  Helen Clark, le processus de la TICAD a contribué de façon remarquable à l’intégration des approches de sécurité humaine et de développement axé sur les personnes, une démarche que le PNUD partage à travers son engagement en faveur du développement humain. Au fil des ans, note-t-elle, le processus de la TICAD n’a cessé d’évoluer à mesure que d’autres partenaires conjuguent leurs efforts pour soutenir le développement de l’Afrique.
«La sixième édition (TICAD VI), premier sommet à se tenir en Afrique, intervient à un moment opportun pour se pencher sur des cadres de développement mondiaux et régionaux majeurs, tels que le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063, qui auront un impact sur le continent. À cet égard, le sommet sera l’occasion de consolider les fondations d’un développement accéléré en Afrique», informe Helen Clark.
De son côté, le ministre des Affaires Etrangères du Japon, Fumio Kishida s’est réjoui de la bonne santé du TICAD. En effet, le Japon a conclu des partenariats solides avec le PNUD, depuis sa création en 1966, à travers la mise en œuvre de programmes et de projets de développement. Dès 1994, le PNUD a introduit le concept de «sécurité humaine» qui allait devenir le principe de la coopération japonaise en matière de développement et qui se reflète dans des projets mis en œuvre dans le monde entier, y compris en Afrique.
«La Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), rendez-vous mondial important pour débattre du développement en Afrique, est l’un des partenariats phares entre le PNUD et le Japon. Le PNUD coorganise la TICAD depuis son lancement en 1993», note-t-il.