Les principales conclusions de la table ronde sont notamment l’accélération du financement de l'Afrique. En ce sens, le communiqué souligne que les engagements financiers pris lors des conventions sur le climat doivent être honorés et les fonds climatiques existants doivent être accessibles, disponibles et abordables. Aussi, renseigne-t-on, il convient de redoubler d'efforts pour mobiliser davantage de fonds en faveur des mesures d'adaptation, ainsi que pour attirer les capitaux du secteur privé et tirer parti des ressources nationales.
En termes de conclusions, il ressort aussi de la table ronde que l'Afrique dispose d'une abondance de ressources climatiques, mais n'a pas la capacité d'accéder aux fonds nécessaires à leur gestion et de les absorber. A ce titre, les acteurs sont d’avis que le renforcement du capital humain, l'amélioration de la collecte de données et la sensibilisation au niveau gouvernemental sont des domaines clés qui doivent être abordés de toute urgence.
Concernant le contexte local, il a été relevé que le financement de la lutte contre le changement climatique doit être axé sur la demande et tenir compte des connaissances et des préoccupations locales. Pour y parvenir, « il est essentiel de s'engager avec les communautés, de tirer parti de l'expertise africaine et de maintenir ce point de vue dans les engagements avec les organisations internationales ».
Le renforcement de l’unité et de la collaboration figure également parmi les conclusions de la table ronde africaine sur le climat. En effet, il relève qu’une approche plus régionale des stratégies climatiques et de la préparation des projets est nécessaire, ainsi qu'une meilleure collaboration entre les parties prenantes. Aussi, il est indiqué qu’une approche régionale des contributions au niveau national pourrait être plus efficace pour distribuer les ressources, attirer les investissements, adapter les Contributions déterminées au niveau national (Cdn) aux besoins locaux et compenser les problèmes de capacité.
Il ressort aussi de la table ronde qu’il est important de tirer parti de la technologie. Le communiqué rapporte en ce sens que la technologie joue un rôle important dans des aspects tels que les systèmes d'alerte précoce, qui sont essentiels pour promouvoir la préparation, guider la réponse, sauver des vies et assurer une gestion efficace des catastrophes en aidant les gouvernements à prendre des décisions éclairées.
Avant la Cop29 de novembre 2024 à Bakou (Azerbaïdjan), les participants à la table ronde soutiennent que les principales demandes de l'Afrique doivent faire l'objet d'un accord afin de garantir une voix africaine coordonnée qui appellera à une meilleure collaboration, à une représentation plus forte dans les structures de prise de décision et à des réformes du processus de prise de décision.
Ils ont également appelé à améliorer la gestion et la disponibilité des données. Selon eux, la disponibilité de données crédibles est essentielle pour éclairer des aspects tels que la recherche et le développement et la modélisation de scénarios.
Les acteurs soulignent aussi l’importance d’une approche inclusive grâce à l'intégration de la dimension de genre. A ce titre, ils soutiennent que la réponse climatique ne doit laisser personne de côté. Mieux, disent-ils, l’Afrique doit s'attaquer aux disparités entre les sexes qui font des femmes et des filles l'un des groupes démographiques les plus vulnérables au changement climatique.
Un certain nombre d'annonces et d'engagements ont été faits par les différentes organisations. Un livre blanc de la table ronde sera produit et envoyé aux négociateurs africains alors qu'ils se préparent pour la Cop29, qui a été qualifiée de Cop financière.
Les partenaires de la table ronde africaine sur le climat sont les Afreximbank, Initiative africaine d'adaptation, Fondation africaine pour le renforcement des capacités, African Risk Capacity, Agence de développement de l'Union africaine (AUDA-NEPAD), Banque arabe pour le développement économique en Afrique, Institut mondial pour la croissance verte, et UN Habitat et Programme alimentaire mondial des Nations unies.
Bassirou MBAYE
En termes de conclusions, il ressort aussi de la table ronde que l'Afrique dispose d'une abondance de ressources climatiques, mais n'a pas la capacité d'accéder aux fonds nécessaires à leur gestion et de les absorber. A ce titre, les acteurs sont d’avis que le renforcement du capital humain, l'amélioration de la collecte de données et la sensibilisation au niveau gouvernemental sont des domaines clés qui doivent être abordés de toute urgence.
Concernant le contexte local, il a été relevé que le financement de la lutte contre le changement climatique doit être axé sur la demande et tenir compte des connaissances et des préoccupations locales. Pour y parvenir, « il est essentiel de s'engager avec les communautés, de tirer parti de l'expertise africaine et de maintenir ce point de vue dans les engagements avec les organisations internationales ».
Le renforcement de l’unité et de la collaboration figure également parmi les conclusions de la table ronde africaine sur le climat. En effet, il relève qu’une approche plus régionale des stratégies climatiques et de la préparation des projets est nécessaire, ainsi qu'une meilleure collaboration entre les parties prenantes. Aussi, il est indiqué qu’une approche régionale des contributions au niveau national pourrait être plus efficace pour distribuer les ressources, attirer les investissements, adapter les Contributions déterminées au niveau national (Cdn) aux besoins locaux et compenser les problèmes de capacité.
Il ressort aussi de la table ronde qu’il est important de tirer parti de la technologie. Le communiqué rapporte en ce sens que la technologie joue un rôle important dans des aspects tels que les systèmes d'alerte précoce, qui sont essentiels pour promouvoir la préparation, guider la réponse, sauver des vies et assurer une gestion efficace des catastrophes en aidant les gouvernements à prendre des décisions éclairées.
Avant la Cop29 de novembre 2024 à Bakou (Azerbaïdjan), les participants à la table ronde soutiennent que les principales demandes de l'Afrique doivent faire l'objet d'un accord afin de garantir une voix africaine coordonnée qui appellera à une meilleure collaboration, à une représentation plus forte dans les structures de prise de décision et à des réformes du processus de prise de décision.
Ils ont également appelé à améliorer la gestion et la disponibilité des données. Selon eux, la disponibilité de données crédibles est essentielle pour éclairer des aspects tels que la recherche et le développement et la modélisation de scénarios.
Les acteurs soulignent aussi l’importance d’une approche inclusive grâce à l'intégration de la dimension de genre. A ce titre, ils soutiennent que la réponse climatique ne doit laisser personne de côté. Mieux, disent-ils, l’Afrique doit s'attaquer aux disparités entre les sexes qui font des femmes et des filles l'un des groupes démographiques les plus vulnérables au changement climatique.
Un certain nombre d'annonces et d'engagements ont été faits par les différentes organisations. Un livre blanc de la table ronde sera produit et envoyé aux négociateurs africains alors qu'ils se préparent pour la Cop29, qui a été qualifiée de Cop financière.
Les partenaires de la table ronde africaine sur le climat sont les Afreximbank, Initiative africaine d'adaptation, Fondation africaine pour le renforcement des capacités, African Risk Capacity, Agence de développement de l'Union africaine (AUDA-NEPAD), Banque arabe pour le développement économique en Afrique, Institut mondial pour la croissance verte, et UN Habitat et Programme alimentaire mondial des Nations unies.
Bassirou MBAYE