« Le gouvernement du Sénégal et l’opérateur concerné ont décidé de mettre à profit le renouvellement de la concession de la Sonatel pour introduire dans le périmètre de la concession, l’exploitation de la 4G car dans le cas d’espèce, il s’agit fondamentalement d’attribution de fréquences», a affirmé M. Sall. Mais précise-t-il, pour permettre aux autres opérateurs qui ne sont pas concernés par le renouvellement de la concession de Sonatel, l’ARTP a procédé à une nouvelle évaluation de l’offre 4G en apportant des réaménagements à l’offre initiale. Ainsi la durée de l’offre passe de 20 ans à 17 ans. « L’ARTP a également réduit les quantités de fréquence proposées en retirant la bande de fréquence 700 de l’offre pour permettre à notre pays de disposer de cette ressource en or afin de la vendre aux enchères d’ici un an et demi voire dans ans quand elle sera définitivement libérée », avance encore M. Sall. Un autre réaménagement qui n’est pas des moindres, est l’augmentation des taux de couverture qui passent de 65% à 70% en 5 ans et 85% à 90% en 10 ans.
« La Sonatel a acquis la 4G dans ces conditions en payant 32 milliards FCFA pour obtenir 20 mégas dont 10 dans la bande 1800 et 10 dans la bande 800, avec l’obligation de débuter la commercialisation dans 2 mois au plus tard à compter de la date d’assignation des fréquences », a souligné le DG de l’ARTP.
Il révélera que des échanges sont en cours avec les opérateurs Tigo et Expresso pour leur permettre d’acquérir la 4G dans les mêmes conditions.
Concernant le renouvellement de la concession de Sonatel pour 17 ans, il révèle que son coût est de 68 milliards FCFA. « Il est marqué par l’introduction d’obligations de couverture entre autre dans son cahier des charges », affirme M. Sall. La Sonatel a ainsi les obligations de couverture voix pour 90% de la population en 3 ans. Concernant la couverture du territoire, l’opérateur téléphonique doit couvrir d’ici 5 ans l’ensemble des zones frontalières habitées du Sénégal dont le nombre d’habitants est supérieur ou égal à 200. De même, figure dans le cahier des charges, l’obligation pour la Sonatel de couvrir totalement dans un an et demi plusieurs axes routiers. C’est le cas des routes Dakar-Kaolack-Tambacounda (457 km), Dakar-Saint-Louis-Podor-Matam- Kidira (893 km) ou encore Ziguinchor-Sédhiou-Nioro du Rip- Kaolack (302 km), Tambacounda-Kolda-Ziguinchor (407 km), l’autoroute Dakar-Diamniadio-AIBD-Thiès- Mbour (50km) ou encore l’autoroute ILA Touba (113 km).
« Au chapitre de la protection des consommateurs, le concessionnaire doit désigner pour la première fois un médiateur, indépendant des services opérationnels et rattaché directement à la direction générale, dont la mission est de prendre connaissance des réclamations écrites ou orales des clients concernant la qualité des services et/ou les problèmes de facturation lorsque ces réclamations n’ont pu être directement réglées par les personnels de l’opérateur », a révélé le directeur de l’ARTP.
El Hadj Diakhaté
« La Sonatel a acquis la 4G dans ces conditions en payant 32 milliards FCFA pour obtenir 20 mégas dont 10 dans la bande 1800 et 10 dans la bande 800, avec l’obligation de débuter la commercialisation dans 2 mois au plus tard à compter de la date d’assignation des fréquences », a souligné le DG de l’ARTP.
Il révélera que des échanges sont en cours avec les opérateurs Tigo et Expresso pour leur permettre d’acquérir la 4G dans les mêmes conditions.
Concernant le renouvellement de la concession de Sonatel pour 17 ans, il révèle que son coût est de 68 milliards FCFA. « Il est marqué par l’introduction d’obligations de couverture entre autre dans son cahier des charges », affirme M. Sall. La Sonatel a ainsi les obligations de couverture voix pour 90% de la population en 3 ans. Concernant la couverture du territoire, l’opérateur téléphonique doit couvrir d’ici 5 ans l’ensemble des zones frontalières habitées du Sénégal dont le nombre d’habitants est supérieur ou égal à 200. De même, figure dans le cahier des charges, l’obligation pour la Sonatel de couvrir totalement dans un an et demi plusieurs axes routiers. C’est le cas des routes Dakar-Kaolack-Tambacounda (457 km), Dakar-Saint-Louis-Podor-Matam-
« Au chapitre de la protection des consommateurs, le concessionnaire doit désigner pour la première fois un médiateur, indépendant des services opérationnels et rattaché directement à la direction générale, dont la mission est de prendre connaissance des réclamations écrites ou orales des clients concernant la qualité des services et/ou les problèmes de facturation lorsque ces réclamations n’ont pu être directement réglées par les personnels de l’opérateur », a révélé le directeur de l’ARTP.
El Hadj Diakhaté