En 2018, 67 millions d'arrivées de touristes ont été enregistrés en Afrique selon l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) qui vient de rendre publiques, les données ainsi que les perspectives du secteur à l'échelle mondiale. Ces arrivées correspondent à une hausse de 7% comparées à 2017 et en fonction des régions, la croissance est de 10 % pour l'Afrique du Nord et 6 % pour l'Afrique subsaharienne. Selon l'OMT, avec une hausse de 10%, le Moyen-Orient et l'Afrique ont connu une progression supérieure à la moyenne mondiale qui est de 6% pour un total des arrivées de touristes internationaux estimé à 1,4 milliard en 2018. C'est, selon le rapport, le deuxième plus fort taux de croissance depuis 2010, et ces chiffres confirment les résultats solides enregistrés en 2017.
«La croissance du tourisme observée ces dernières années confirme que le secteur est, aujourd'hui, l'un des moteurs les plus puissants de la croissance économique et du développement. Il nous incombe de gérer cette croissance sur un mode durable et de la convertir en retombées concrètes pour tous les pays, en particulier pour toutes les populations locales, par des créations d'emploi et des possibilités d'entrepreneuriat, sans faire de laissés-pour-compte», a ainsi déclaré le secrétaire général de l'OMT, Zurab Pololikashvili, commentant les chiffres du baromètre de l'organisation.
Les tendances font apparaître également des volumes importants de tourisme émetteur en provenance des marchés émergents, en particulier de l'Inde et de la Fédération de Russie, mais aussi de marchés émetteurs plus modestes d'Asie et de pays arabes, des créneaux sur lesquels les opérateurs africains peuvent bien se positionner. Malgré des facteurs pouvant inciter les investisseurs et les voyageurs à adopter une attitude attentiste, l'OMT estime que 2019 devrait confirmer certaines tendances que l'on voit apparaître chez les consommateurs en quête, par exemple, de voyages qui les transforment et transforment leur manière de voir ; la recherche d'activités plus saines comme le tourisme de randonnée, de bien-être ou sportif ; les voyages multi générationnels, du fait des changements démographiques ; et les voyages plus responsables. «La numérisation, les nouveaux modèles d'activité économique, le coût plus abordable des voyages et les changements sociétaux devraient continuer à modeler notre secteur, souligne Zurab Pololikashvili, pour qui, «les destinations, comme les entreprises, doivent s'adapter pour rester compétitives».
Afrique.latribune.fr
«La croissance du tourisme observée ces dernières années confirme que le secteur est, aujourd'hui, l'un des moteurs les plus puissants de la croissance économique et du développement. Il nous incombe de gérer cette croissance sur un mode durable et de la convertir en retombées concrètes pour tous les pays, en particulier pour toutes les populations locales, par des créations d'emploi et des possibilités d'entrepreneuriat, sans faire de laissés-pour-compte», a ainsi déclaré le secrétaire général de l'OMT, Zurab Pololikashvili, commentant les chiffres du baromètre de l'organisation.
Dynamique mondiale
Selon le Baromètre du tourisme mondial de l'OMT, l'étude prospective à long terme publiée en 2010, ne prévoyait que l'on atteindrait le niveau de 1,4 milliard d'arrivées de touristes internationaux qu'en 2020. «Or, la croissance s'est accélérée ces dernières années, sous l'effet d'une plus forte expansion économique, de tarifs aériens plus abordables, des changements technologiques, des nouveaux modèles d'activité économique et des progrès en matière de facilitation de la délivrance des visas à travers le monde», met en avant le rapport. D'après les tendances actuelles constatées par l'organisation, les perspectives économiques et l'indice de confiance de l'OMT, font ressortir des projections d'une croissance des arrivées internationales comprise entre 3 % et 4 % l'an prochain, soit à un niveau plus conforme aux tendances historiques de croissance. De façon générale, poursuit la même source, «la stabilité des prix du carburant rend les tarifs de transport aérien plus abordables et, dans le même temps, la connectivité aérienne ne cesse de s'améliorer dans de nombreuses destinations, permettant de diversifier les marchés émetteurs».Les tendances font apparaître également des volumes importants de tourisme émetteur en provenance des marchés émergents, en particulier de l'Inde et de la Fédération de Russie, mais aussi de marchés émetteurs plus modestes d'Asie et de pays arabes, des créneaux sur lesquels les opérateurs africains peuvent bien se positionner. Malgré des facteurs pouvant inciter les investisseurs et les voyageurs à adopter une attitude attentiste, l'OMT estime que 2019 devrait confirmer certaines tendances que l'on voit apparaître chez les consommateurs en quête, par exemple, de voyages qui les transforment et transforment leur manière de voir ; la recherche d'activités plus saines comme le tourisme de randonnée, de bien-être ou sportif ; les voyages multi générationnels, du fait des changements démographiques ; et les voyages plus responsables. «La numérisation, les nouveaux modèles d'activité économique, le coût plus abordable des voyages et les changements sociétaux devraient continuer à modeler notre secteur, souligne Zurab Pololikashvili, pour qui, «les destinations, comme les entreprises, doivent s'adapter pour rester compétitives».
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