L'Union africaine (UA) veut faire émerger une «marque Afrique». L'idée a été émise hier, lundi 2 juillet, par Amani Abou Zeid, commissaire en charge des Infrastructure, de l'Energie et du Tourisme au sein de l'organisation panafricaine qui se réunit à Nouakchott du 25 juin au 2 juillet à l'occasion de son 31ème sommet, selon un communiqué transmis à la presse.
«Notre priorité sur le continent devrait désormais être d'optimiser le rôle du tourisme en se basant sur le plan d'action de l'UA et du NEPAD [Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique, ndlr]», a-t-elle déclaré.
En juin 2017 déjà, les travaux du bureau du Comité technique spécialisé sur le transport, les infrastructures transcontinentales et interrégionales, l'énergie et le tourisme mettait l'accent sur la nécessité de financements pour faire bouger les lignes en matière de tourisme, non seulement pour développer le secteur, mais aussi pour que ce dernier accompagne le développement que poursuit actuellement le continent.
Abou Zeid a pour sa part signifié la nécessité pour l'UA de renforcer la coopération avec d'autres organisations, particulièrement l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) afin de faciliter la concrétisation d'une stratégie régionale, soulignant la nécessité d'une plus grande promotion de la destination Afrique.
En attendant de devenir en absolu «The place to visite» pour les touristes du monde, l'industrie sur le continent peut déjà tirer parti du potentiel que représentent les résidents. En effet, selon le «Hospitality Report Africa 2017» de Jumia Travel, les voyageurs africains représentent une locomotive pour le secteur. Au cours des dix prochaines années, selon la même source, les dépenses des voyageurs africains devraient atteindre les 104 milliards de dollars, contre environ 71 milliards de dollars en 2016, soit une croissance annuelle de près de 3,6%. De quoi rassurer sur le potentiel du secteur pour les prochaines années.
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«Notre priorité sur le continent devrait désormais être d'optimiser le rôle du tourisme en se basant sur le plan d'action de l'UA et du NEPAD [Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique, ndlr]», a-t-elle déclaré.
6,5% de la force de travail et 8% du PIB du continent
Selon Abou Zeid, l'industrie touristique du Continent a suffisamment de quoi tenir aujourd'hui pour prétendre à un positionnement de choix sur la scène internationale. Plus de 21 millions de personnes à travers l'Afrique tirent leurs principaux revenus de l'industrie touristique, soit 6,5% de la force de travail totale du Continent, a-t-elle indiqué. D'après la même source, la valeur du tourisme s'élèverait actuellement «plus de 160 milliards de dollars, représentant quasiment 8% du PIB [régional, ndlr]», devançant ainsi les poids des secteurs bancaire et industriel. «C'est pourquoi nous faisons en sorte qu'il (le secteur du tourisme) prennent la place qui lui incombe», a-t-elle déclaré.En juin 2017 déjà, les travaux du bureau du Comité technique spécialisé sur le transport, les infrastructures transcontinentales et interrégionales, l'énergie et le tourisme mettait l'accent sur la nécessité de financements pour faire bouger les lignes en matière de tourisme, non seulement pour développer le secteur, mais aussi pour que ce dernier accompagne le développement que poursuit actuellement le continent.
Abou Zeid a pour sa part signifié la nécessité pour l'UA de renforcer la coopération avec d'autres organisations, particulièrement l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) afin de faciliter la concrétisation d'une stratégie régionale, soulignant la nécessité d'une plus grande promotion de la destination Afrique.
En attendant de devenir en absolu «The place to visite» pour les touristes du monde, l'industrie sur le continent peut déjà tirer parti du potentiel que représentent les résidents. En effet, selon le «Hospitality Report Africa 2017» de Jumia Travel, les voyageurs africains représentent une locomotive pour le secteur. Au cours des dix prochaines années, selon la même source, les dépenses des voyageurs africains devraient atteindre les 104 milliards de dollars, contre environ 71 milliards de dollars en 2016, soit une croissance annuelle de près de 3,6%. De quoi rassurer sur le potentiel du secteur pour les prochaines années.
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