Les migrants africains ont un poids réel dans la vie économique de leur pays respectif. En effet, une étude de la BCEAO intitulée : «Impacts macroéconomiques des transferts de fonds des migrants dans les pays de l’UEMOA» révèle que sur la période 1994-2013, l'évolution du flux des transferts de fonds des migrants a connu une croissance à tendance exponentielle dans les pays de l'UEMOA.
D'un montant de 224,3 milliards en 1994, ils ont atteint 1902,5 milliards de FCFA en 2013. Leur part dans le financement extérieur représentait en moyenne 25,5% contre 18% et 56,5% respectivement pour les investissements directs étrangers et l'aide publique au développement. Dans l'Union, le Sénégal, le Mali et la Côte d'Ivoire drainent en moyenne les 81,7% de ces fonds dans les proportions respectives de 43,7%, 17,5% et 11,2% sur la période sous revue.
Inscrits au crédit de la balance des paiements, leur entrée massive génère des devises étrangères. En termes du financement du développement économique, leur rôle transparaît à tous égards. Ainsi, selon les résultats d'une enquête conduite par la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO, 2013) au sein de l'UEMOA, les fonds reçus servent essentiellement à la consommation des ménages (54,6%), à l'investissement dans le secteur de l'immobilier (15,8%), aux dépenses d'éducation et de santé (6,4% et 3,4% respectivement), ainsi qu'aux autres investissements (5,5%).
Pathé TOURE
D'un montant de 224,3 milliards en 1994, ils ont atteint 1902,5 milliards de FCFA en 2013. Leur part dans le financement extérieur représentait en moyenne 25,5% contre 18% et 56,5% respectivement pour les investissements directs étrangers et l'aide publique au développement. Dans l'Union, le Sénégal, le Mali et la Côte d'Ivoire drainent en moyenne les 81,7% de ces fonds dans les proportions respectives de 43,7%, 17,5% et 11,2% sur la période sous revue.
Inscrits au crédit de la balance des paiements, leur entrée massive génère des devises étrangères. En termes du financement du développement économique, leur rôle transparaît à tous égards. Ainsi, selon les résultats d'une enquête conduite par la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO, 2013) au sein de l'UEMOA, les fonds reçus servent essentiellement à la consommation des ménages (54,6%), à l'investissement dans le secteur de l'immobilier (15,8%), aux dépenses d'éducation et de santé (6,4% et 3,4% respectivement), ainsi qu'aux autres investissements (5,5%).
Pathé TOURE