Pour tripler leurs recettes à l’export, « les producteurs africains de noix de cajou comptent sur la transformation de 50% de leur production localement d’ici 2020 », a annoncé le 19 septembre passé, le groupement africain des acteurs majeurs de cette filière, d’après l’Agence Bloomberg. Selon Georgette Taraf, présidente de l’Alliance africaine pour le cajou (African Cashew Alliance/ACA), « l'objectif est de transformer la moitié de la production de noix de cajou du continent localement d'ici 2020 contre environ 10% actuellement». Cependant, certains pays africains affirment, qu’ils pourraient atteindre l’objectif de la transformation de 50% de leur production localement bien avant 2020. D’après le ministre ivoirien de l'Industrie et des mines, Jean Claude Brou, « la Côte-d'Ivoire vise à transformer environ la moitié de ses récoltes de noix de cajou d’ici trois ans». A ce propos, le directeur des Relations publiques pour l'Alliance africaine pour le cajou, Xenia Defontaine tient à préciser que « la Côte d'Ivoire reste le premier producteur africain d’anacarde avec 450.000 tonnes par an, suivie par la Guinée-Bissau (150.000 tonnes) et la Tanzanie (140 000 tonnes) ». D’après l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), les autres producteurs africains de noix de cajou sont notamment le Bénin, le Nigeria, le Mozambique, le Ghana, le Kenya, la Guinée, Madagascar, le Sénégal et le Burkina Faso.
Présidente d’une organisation qui regroupe près de 200 entreprises actives dans la production, la transformation et la commercialisation de l’anacarde sur le continent, Georgette Taraf affirme que la transformation locale de la noix de cajou permet aux différents acteurs de la filière « de maximiser leurs revenus et de diminuer le risque de fluctuation des prix sur les marchés internationaux des matières premières ».
Amy Diallo
Présidente d’une organisation qui regroupe près de 200 entreprises actives dans la production, la transformation et la commercialisation de l’anacarde sur le continent, Georgette Taraf affirme que la transformation locale de la noix de cajou permet aux différents acteurs de la filière « de maximiser leurs revenus et de diminuer le risque de fluctuation des prix sur les marchés internationaux des matières premières ».
Amy Diallo