« Le volume financier des banques publiques de développement (jusqu'à 1 400 milliards d’USD d'investissements annuels) est supérieur à celui du secteur de la microfinance ou de l'ensemble de l'aide publique au développement », a-t-il ajouté dans un communiqué de presse. Il a souligné que ces banques forment la colonne vertébrale de l’architecture financière mondiale et des efforts en vue de rendre les systèmes alimentaires plus durables, plus résilients et plus équitables.
De fait, informe la même source, les banques publiques de développement, ou Bpd, disposent d’une capacité financière considérable. Les 522 BPD existant dans le monde détiennent 23 200 milliards d’USD en actifs et représentent 10 à 12% du financement à l’échelle de la planète.
«Aujourd’hui, les systèmes alimentaires présentent une forte empreinte écologique et ne garantissent pas à tous un accès à une alimentation nutritive – en 2021, plus de 3 milliards de personnes n’avaient pas les moyens d’accéder à un régime alimentaire sain. Alors qu’ils forment l’épine dorsale de la production alimentaire, les petits producteurs et productrices agricoles vivent pour beaucoup dans une situation de pauvreté, où plane le spectre de la faim. Environ 730 millions de personnes souffrent de la faim aujourd’hui », lit-on dans le communiqué.
Selon le communiqué, transformer les systèmes alimentaires nécessite des investissements supplémentaires à hauteur de 300 à 400 milliards d’USD par an jusqu’en 2030. Toutefois la proportion de l’aide publique au développement consacrée à l’agriculture stagne entre 4 et 6% depuis deux décennies, plafonnant à 10,5 milliards d’USD en 2022, soit bien loin du montant nécessaire. En outre, les petits producteurs et productrices agricoles ne reçoivent que 0,8% du financement de l’action climatique à l’échelle mondiale, malgré leur rôle crucial pour la sécurité alimentaire.
Dans le portefeuille des Bpd, les investissements en faveur de l’agriculture des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire sont souvent sous-représentés au regard de la contribution continue du secteur agricole au Pib de ces pays.
À l’occasion du sommet Finance en commun prévu au Cap, le Fida signera un mémorandum d’accord avec la Development Bank of Southern Africa (DBSA) en vue de mobiliser des ressources additionnelles et des services d’expertise supplémentaires pour ses projets, renforçant ainsi son impact en matière de développement, de réduction de la pauvreté et de résilience climatique partout en Afrique.
Adou Faye
De fait, informe la même source, les banques publiques de développement, ou Bpd, disposent d’une capacité financière considérable. Les 522 BPD existant dans le monde détiennent 23 200 milliards d’USD en actifs et représentent 10 à 12% du financement à l’échelle de la planète.
«Aujourd’hui, les systèmes alimentaires présentent une forte empreinte écologique et ne garantissent pas à tous un accès à une alimentation nutritive – en 2021, plus de 3 milliards de personnes n’avaient pas les moyens d’accéder à un régime alimentaire sain. Alors qu’ils forment l’épine dorsale de la production alimentaire, les petits producteurs et productrices agricoles vivent pour beaucoup dans une situation de pauvreté, où plane le spectre de la faim. Environ 730 millions de personnes souffrent de la faim aujourd’hui », lit-on dans le communiqué.
Selon le communiqué, transformer les systèmes alimentaires nécessite des investissements supplémentaires à hauteur de 300 à 400 milliards d’USD par an jusqu’en 2030. Toutefois la proportion de l’aide publique au développement consacrée à l’agriculture stagne entre 4 et 6% depuis deux décennies, plafonnant à 10,5 milliards d’USD en 2022, soit bien loin du montant nécessaire. En outre, les petits producteurs et productrices agricoles ne reçoivent que 0,8% du financement de l’action climatique à l’échelle mondiale, malgré leur rôle crucial pour la sécurité alimentaire.
Dans le portefeuille des Bpd, les investissements en faveur de l’agriculture des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire sont souvent sous-représentés au regard de la contribution continue du secteur agricole au Pib de ces pays.
À l’occasion du sommet Finance en commun prévu au Cap, le Fida signera un mémorandum d’accord avec la Development Bank of Southern Africa (DBSA) en vue de mobiliser des ressources additionnelles et des services d’expertise supplémentaires pour ses projets, renforçant ainsi son impact en matière de développement, de réduction de la pauvreté et de résilience climatique partout en Afrique.
Adou Faye