En dépit des efforts faits pour améliorer la gouvernance, la transparence dans la gestion des affaires publiques reste un défi. D’ailleurs, l'Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG), publié renseigne qu’au cours des quatre dernières années la progression de la gouvernance en Afrique s'est essoufflée, et révèle un paysage en transition. Pendant la période 2011-14, le score global moyen de gouvernance en Afrique a très faiblement augmenté de 0,2 point pour atteindre 50,1 (sur 100), avec de sensibles variations de performances, tant au niveau des pays que des catégories.
Dans 21 pays, dont 5 figurent parmi les dix pays en tête du classement, le résultat global s’est détérioré depuis 2011. Toutefois, six pays seulement ont enregistré une amélioration dans chacune des quatre catégories de l'IIAG : la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Rwanda, le Sénégal, la Somalie et le Zimbabwe.
Selon un communiqué, la tendance générale au niveau du continent masque des performances contrastées au niveau régional, amenant à un écart croissant entre les différentes régions. L'Afrique australe demeure la région la plus performante, avec un score moyen de 58,9, suivie par l'Afrique de l'Ouest (52,4), l'Afrique du Nord (51,2) et l'Afrique de l'Est (44,3). L'Afrique centrale est à la fois la région qui enregistre le score le plus faible (40,9) et la seule région dont le niveau s’est détériorée depuis 2011.
L’amélioration marginale du niveau global de gouvernance du continent est tirée par les progrès enregistrés dans deux catégories seulement : Développement Humain et Participation et Droits de l'Homme (respectivement +1,2 et +0,7). Les deux autres catégories Développement Économique Durable et Sécurité et État de Droit enregistrent pour leur part une détérioration (respectivement -0,7 et -0,3).
Publié chaque année, l'IIAG fournit une évaluation approfondie de l’état de la gouvernance dans chacun des 54 pays africains. L'IIAG 2015 comprend 93 indicateurs regroupés sous quatre catégories: Sécurité et État de Droit, Participation et Droits de l’Homme, Développement Économique Durable et Développement Humain.
Pathé TOURE
Dans 21 pays, dont 5 figurent parmi les dix pays en tête du classement, le résultat global s’est détérioré depuis 2011. Toutefois, six pays seulement ont enregistré une amélioration dans chacune des quatre catégories de l'IIAG : la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Rwanda, le Sénégal, la Somalie et le Zimbabwe.
Selon un communiqué, la tendance générale au niveau du continent masque des performances contrastées au niveau régional, amenant à un écart croissant entre les différentes régions. L'Afrique australe demeure la région la plus performante, avec un score moyen de 58,9, suivie par l'Afrique de l'Ouest (52,4), l'Afrique du Nord (51,2) et l'Afrique de l'Est (44,3). L'Afrique centrale est à la fois la région qui enregistre le score le plus faible (40,9) et la seule région dont le niveau s’est détériorée depuis 2011.
L’amélioration marginale du niveau global de gouvernance du continent est tirée par les progrès enregistrés dans deux catégories seulement : Développement Humain et Participation et Droits de l'Homme (respectivement +1,2 et +0,7). Les deux autres catégories Développement Économique Durable et Sécurité et État de Droit enregistrent pour leur part une détérioration (respectivement -0,7 et -0,3).
Publié chaque année, l'IIAG fournit une évaluation approfondie de l’état de la gouvernance dans chacun des 54 pays africains. L'IIAG 2015 comprend 93 indicateurs regroupés sous quatre catégories: Sécurité et État de Droit, Participation et Droits de l’Homme, Développement Économique Durable et Développement Humain.
Pathé TOURE