Dans son intervention par visioconférence, M. Guèye est revenu sur les enjeux de la Décision de Yamoussoukro et les ambitions du Sénégal en matière de transport aérien.
«Le marché unique pour le transport aérien en Afrique (Mutaa) représente un effort collectif et une opportunité pour construire une Afrique intègre, prospère et pacifique sur la base de valeurs communes. Le transport aérien en Afrique contribue à la création de 6,2 millions d’emplois et à l’activité économique africaine à hauteur de 55,8 milliards de dollars », révèle M. Guèye. Des études, ont montré que si certains marchés clés en Afrique disposaient de services aériens libéralisés entre eux ; 1,3 milliard de dollars supplémentaires s’ajouteraient au PIB de ces pays, créant ainsi 155 000 emplois supplémentaires, d’où l’importance de la mise en œuvre du Mutaa. Le Directeur général de l’Anacim rappelle que la Décision de Yamoussoukro est l’initiative la plus importante pour la réforme de la politique du transport aérien adoptée par les États africains, qui reconnaissent ainsi que le régime réglementaire intra-africain restrictif, basé essentiellement sur les accords bilatéraux sur les services aériens (Basa), faisait obstacle au développement du transport aérien. Il soutient que le Mutaa associé à la zone continentale africaine de libre-échange en Afrique (Zleca) et à l’initiative de facilitation des visas, sont les trois projets phares de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine qui accéléreront la croissance de l’aviation sur le continent et qui ont le potentiel de fournir une croissance économique plus robuste. Sidy Guèye souligne que des efforts pour la mise en œuvre de ce marché unique devront donc être consentis et des initiatives individuelles des États orientées vers des mesures régressives doivent être évitées. «Il en résultera une réduction des tarifs des services de transport aérien, qui contribuera à la croissance du tourisme en Afrique ainsi qu’à la création d’emplois. Le projet contribuera également à l’amélioration de la sûreté, de la sécurité et de la protection de l’environnement dans le transport aérien international », note M. Guèye.
Adou FAYE
«Le marché unique pour le transport aérien en Afrique (Mutaa) représente un effort collectif et une opportunité pour construire une Afrique intègre, prospère et pacifique sur la base de valeurs communes. Le transport aérien en Afrique contribue à la création de 6,2 millions d’emplois et à l’activité économique africaine à hauteur de 55,8 milliards de dollars », révèle M. Guèye. Des études, ont montré que si certains marchés clés en Afrique disposaient de services aériens libéralisés entre eux ; 1,3 milliard de dollars supplémentaires s’ajouteraient au PIB de ces pays, créant ainsi 155 000 emplois supplémentaires, d’où l’importance de la mise en œuvre du Mutaa. Le Directeur général de l’Anacim rappelle que la Décision de Yamoussoukro est l’initiative la plus importante pour la réforme de la politique du transport aérien adoptée par les États africains, qui reconnaissent ainsi que le régime réglementaire intra-africain restrictif, basé essentiellement sur les accords bilatéraux sur les services aériens (Basa), faisait obstacle au développement du transport aérien. Il soutient que le Mutaa associé à la zone continentale africaine de libre-échange en Afrique (Zleca) et à l’initiative de facilitation des visas, sont les trois projets phares de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine qui accéléreront la croissance de l’aviation sur le continent et qui ont le potentiel de fournir une croissance économique plus robuste. Sidy Guèye souligne que des efforts pour la mise en œuvre de ce marché unique devront donc être consentis et des initiatives individuelles des États orientées vers des mesures régressives doivent être évitées. «Il en résultera une réduction des tarifs des services de transport aérien, qui contribuera à la croissance du tourisme en Afrique ainsi qu’à la création d’emplois. Le projet contribuera également à l’amélioration de la sûreté, de la sécurité et de la protection de l’environnement dans le transport aérien international », note M. Guèye.
Adou FAYE