« Sur le compartiment à une semaine du marché interbancaire, le taux moyen pondéré s’est établi à 3,82% contre 3,49% au trimestre précédent » souligne M. Issa Djibo directeur de la conjoncture économique et des analyses monétaires de la BCEAO. Concernant le taux moyen pondéré des opérations hebdomadaires d’injection de liquidités, il estime qu’il s’est situé à 3,13% contre 2,59% un trimestre plus tôt.
Le CPM a décidé de maintenir inchangés les taux directeurs de la BCEAO. Le taux d’intérêt minimum de soumission aux appels d’offres d’injection de liquidités et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal demeurent respectivement fixé à 2,50% et 3,50%. Quant au coefficient de réserves obligatoires applicables aux banques de l’UEMOA, il est toujours fixé à 5%.
Sur un autre registre, le CPM s’est félicité de l’atténuation du déficit budgétaire des Etats de l’UEMOA au premier trimestre 2016.
« L’exécution des budgets des Etats de l’UEMOA s’est soldée, selon M. Djibo, par un déficit global, base engagement dons compris, de 251,7 milliards FCFA contre 355,1 milliards FCFA un an plus tôt ». Il explique cette atténuation par l’accroissement des recettes des Etats plus important que celui des dépenses. « Le CPM a encouragé les Etats à poursuivre les efforts de mobilisation des recettes fiscales et de rationalisation des dépenses publiques afin d’imprimer au déficit budgétaire une orientation lui permettant de s’inscrire dans le respect de la norme communautaire de 3% du produit intérieur brut (PIB) à l’horizon 2019 », souligne M. Djibo.
El Hadj Diakhaté
Le CPM a décidé de maintenir inchangés les taux directeurs de la BCEAO. Le taux d’intérêt minimum de soumission aux appels d’offres d’injection de liquidités et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal demeurent respectivement fixé à 2,50% et 3,50%. Quant au coefficient de réserves obligatoires applicables aux banques de l’UEMOA, il est toujours fixé à 5%.
Sur un autre registre, le CPM s’est félicité de l’atténuation du déficit budgétaire des Etats de l’UEMOA au premier trimestre 2016.
« L’exécution des budgets des Etats de l’UEMOA s’est soldée, selon M. Djibo, par un déficit global, base engagement dons compris, de 251,7 milliards FCFA contre 355,1 milliards FCFA un an plus tôt ». Il explique cette atténuation par l’accroissement des recettes des Etats plus important que celui des dépenses. « Le CPM a encouragé les Etats à poursuivre les efforts de mobilisation des recettes fiscales et de rationalisation des dépenses publiques afin d’imprimer au déficit budgétaire une orientation lui permettant de s’inscrire dans le respect de la norme communautaire de 3% du produit intérieur brut (PIB) à l’horizon 2019 », souligne M. Djibo.
El Hadj Diakhaté