L’occasion a été choisie pour faire le bilan de l’Union, mais surtout apprécier les acquis, et également identifier les défis à relever pour parfaire le processus d’intégration régionale. Au nombre de ces défis figurent, en bonne place, pour les plus hautes autorités de l’union les enjeux sécuritaires, la question de
l’emploi des jeunes, les entraves à la libre circulation des personnes et des biens et le faible niveau du commerce intracommunautaire », selon un communiqué transmis à la rédaction du Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
Dans le but de poursuivre la réflexion ainsi lancée en janvier, s’est ouvert ce lundi à Ouagadougou, un forum sur le thème « Uemoa , 25 ans, ensemble relevons le défi de la libre circulation des personnes et des biens dans un espace communautaire sécurisé ».
L’objectif de ce forum est de favoriser le dialogue entre les principaux acteurs de l’intégration régionale et de les mobiliser autour des défis majeurs actuels. Ce sera l’occasion pour recueillir également les contributions des parties prenantes, sur la réalité de la libre circulation des personnes et des biens, en lien avec l’évolution du contexte sécuritaire d’une part, et d’autre part, d’esquisser des pistes d’amélioration.
A l’ouverture des travaux, le Président de la Commission de l’Uemoa, Boureima Abdallah a souligné la volonté des Etats membres de concrétiser la forte aspiration à construire un espace uni, solidaire et en progrès continu pour le bien-être des populations. Dans cette dynamique, note –t-il, il ya un train de mesures comme : « l’adoption de la Directive relative à la mobilité des étudiants dans l’espace UEMOA, qui permet à tout Etudiant d’un Etat membre de s’inscrire et de poursuivre des études partout dans les universités publiques de l’union. A laquelle s’ajoute les directives portant sur la circulation et le libre établissement des professionnels notamment des médecins, chirurgiens-dentistes , pharmaciens , architectes , avocats etc… Sans oublier l’institutionnalisation d’un visa unique UEMOA avec l’adoption en mars 2009, d’un Acte additionnel instituant la politique commune de l’UEMOA dans le domaine de la circulation et du séjour des personnes non ressortissantes de l’Union.
Toutefois, le président de la commission de l’Uemoa n’occulte pas les difficultés qui existent et font que, le niveau des échanges intracommunautaires autour de 11% reste encore faible au regard de nos attentes et que certains textes sur le droit d’établissement ne sont pas pleinement appliqués par les Etats.
Au surplus, ajoute –il, notre espace communautaire fait face à une insécurité grandissante et multiforme, qui constitue un défi majeur pour la consolidation et l’approfondissement du processus d’intégration.
Quant à l’éminent professeur Alioune Sall, Directeur Exécutif de l’Institut des Futurs Africains , il n’a pas manqué de rappeler que toutes les réformes nécessaires pour créer un marché commun basé sur la libre circulation des personnes , des biens , des services , des capitaux et le droit d’établissement des personnes exerçant une activité indépendante ou salariée , ainsi que sur le tarif extérieur commun et une politique commerciale commune ont été prises par les instances de l’UEMOA.
Mais souligne –t-il, les objectifs visés n’ont pas été tous au rendez-vous. Pourquoi ? Pourtant les échanges intracommunautaires, ont doublé en volume en 10 ans, entre 2006 et 2016, mais ne se situent qu’à 11,6% du total des échanges commerciaux de la zone, niveau nettement inférieur à l’objectif de 25% fixé par le programme régional de développement des échanges commerciaux dans l’espace Uemoa.
Selon le professeur Alioune Sall , les principales raisons de cette faiblesse ont été mises en relief par le Président de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement , Alassane Ouattara , lors de son allocution à l’occasion du 25eme anniversaire de l’UEMOA. Elles trouvent leurs origines, en plus de la structure du commerce marquée par une homogénéité des biens et services échanges dans les « nombreux contrôles sur les corridors, les prélèvements illicites et autres faux frais et les longs délais pour le transport des marchandises. Les distorsions en matière de concurrence, en particulier les difficultés pour certaines entreprises à avoir accès aux marchés, notamment publics, de certains pays de l’Union ont également été pointées du doigt.
Ce forum qui réunit plus de 200 personnes, comprenant à la fois d’anciens ou actuels décideurs politiques, des praticiens de haut niveau, des universitaires, des membres de la société civile, des journalistes et des représentants des acteurs de l’intégration.
Ismaila BA, Envoyé spécial à Ougadougou
l’emploi des jeunes, les entraves à la libre circulation des personnes et des biens et le faible niveau du commerce intracommunautaire », selon un communiqué transmis à la rédaction du Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
Dans le but de poursuivre la réflexion ainsi lancée en janvier, s’est ouvert ce lundi à Ouagadougou, un forum sur le thème « Uemoa , 25 ans, ensemble relevons le défi de la libre circulation des personnes et des biens dans un espace communautaire sécurisé ».
L’objectif de ce forum est de favoriser le dialogue entre les principaux acteurs de l’intégration régionale et de les mobiliser autour des défis majeurs actuels. Ce sera l’occasion pour recueillir également les contributions des parties prenantes, sur la réalité de la libre circulation des personnes et des biens, en lien avec l’évolution du contexte sécuritaire d’une part, et d’autre part, d’esquisser des pistes d’amélioration.
A l’ouverture des travaux, le Président de la Commission de l’Uemoa, Boureima Abdallah a souligné la volonté des Etats membres de concrétiser la forte aspiration à construire un espace uni, solidaire et en progrès continu pour le bien-être des populations. Dans cette dynamique, note –t-il, il ya un train de mesures comme : « l’adoption de la Directive relative à la mobilité des étudiants dans l’espace UEMOA, qui permet à tout Etudiant d’un Etat membre de s’inscrire et de poursuivre des études partout dans les universités publiques de l’union. A laquelle s’ajoute les directives portant sur la circulation et le libre établissement des professionnels notamment des médecins, chirurgiens-dentistes , pharmaciens , architectes , avocats etc… Sans oublier l’institutionnalisation d’un visa unique UEMOA avec l’adoption en mars 2009, d’un Acte additionnel instituant la politique commune de l’UEMOA dans le domaine de la circulation et du séjour des personnes non ressortissantes de l’Union.
Toutefois, le président de la commission de l’Uemoa n’occulte pas les difficultés qui existent et font que, le niveau des échanges intracommunautaires autour de 11% reste encore faible au regard de nos attentes et que certains textes sur le droit d’établissement ne sont pas pleinement appliqués par les Etats.
Au surplus, ajoute –il, notre espace communautaire fait face à une insécurité grandissante et multiforme, qui constitue un défi majeur pour la consolidation et l’approfondissement du processus d’intégration.
Quant à l’éminent professeur Alioune Sall, Directeur Exécutif de l’Institut des Futurs Africains , il n’a pas manqué de rappeler que toutes les réformes nécessaires pour créer un marché commun basé sur la libre circulation des personnes , des biens , des services , des capitaux et le droit d’établissement des personnes exerçant une activité indépendante ou salariée , ainsi que sur le tarif extérieur commun et une politique commerciale commune ont été prises par les instances de l’UEMOA.
Mais souligne –t-il, les objectifs visés n’ont pas été tous au rendez-vous. Pourquoi ? Pourtant les échanges intracommunautaires, ont doublé en volume en 10 ans, entre 2006 et 2016, mais ne se situent qu’à 11,6% du total des échanges commerciaux de la zone, niveau nettement inférieur à l’objectif de 25% fixé par le programme régional de développement des échanges commerciaux dans l’espace Uemoa.
Selon le professeur Alioune Sall , les principales raisons de cette faiblesse ont été mises en relief par le Président de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement , Alassane Ouattara , lors de son allocution à l’occasion du 25eme anniversaire de l’UEMOA. Elles trouvent leurs origines, en plus de la structure du commerce marquée par une homogénéité des biens et services échanges dans les « nombreux contrôles sur les corridors, les prélèvements illicites et autres faux frais et les longs délais pour le transport des marchandises. Les distorsions en matière de concurrence, en particulier les difficultés pour certaines entreprises à avoir accès aux marchés, notamment publics, de certains pays de l’Union ont également été pointées du doigt.
Ce forum qui réunit plus de 200 personnes, comprenant à la fois d’anciens ou actuels décideurs politiques, des praticiens de haut niveau, des universitaires, des membres de la société civile, des journalistes et des représentants des acteurs de l’intégration.
Ismaila BA, Envoyé spécial à Ougadougou