Le Comité de Politique Monétaire de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) estime que dans l’ensemble de la zone l’activité économique demeure stable au quatrième trimestre 2015, sous l’effet d’un regain de dynamisme du secteur primaire. En effet, le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) de l’Union s’est situé à 6,7% en glissement annuel, contre 6,4% le trimestre précédent. Sur l’ensemble de l’année 2015, la progression du produit intérieur brut de l’Union ressortirait à 6,6% comme en 2014.
Analysant la situation des finances publiques des États membres de l’Union, le Comité a relevé à travers un communiqué, une détérioration du solde budgétaire, base engagements, dons compris, estimé à 3,8% du PIB en 2015 contre 3,3% un an plus tôt. Cette accentuation du déficit budgétaire est imputable à un accroissement des dépenses publiques plus important que celui des recettes. Les membres du Comité de Politique Monétaire ont, à cet égard, réitéré l’invitation faite aux Etats d’œuvrer à l’amélioration des recettes fiscales et à la poursuite des efforts de rationalisation des dépenses publiques afin d’imprimer au déficit budgétaire une orientation lui permettant d’atteindre la norme communautaire de 3,0% à l’horizon 2019.
De même, les membres du Comité de Politique Monétaire ont constaté que l’inflation s’est située à 1,3% en glissement annuel à fin décembre 2015 contre 1,1% à fin septembre 2015. Cette évolution, ajoute la même source, s’explique essentiellement par la progression des prix des produits alimentaires locaux, notamment les légumes, les tubercules et les céréales. A l’horizon de 24 mois, le taux d’inflation, en glissement annuel, est projeté à 1,9%, en phase avec l’objectif de stabilité des prix poursuivi par la Banque Centrale.
Pathé TOURE
Analysant la situation des finances publiques des États membres de l’Union, le Comité a relevé à travers un communiqué, une détérioration du solde budgétaire, base engagements, dons compris, estimé à 3,8% du PIB en 2015 contre 3,3% un an plus tôt. Cette accentuation du déficit budgétaire est imputable à un accroissement des dépenses publiques plus important que celui des recettes. Les membres du Comité de Politique Monétaire ont, à cet égard, réitéré l’invitation faite aux Etats d’œuvrer à l’amélioration des recettes fiscales et à la poursuite des efforts de rationalisation des dépenses publiques afin d’imprimer au déficit budgétaire une orientation lui permettant d’atteindre la norme communautaire de 3,0% à l’horizon 2019.
De même, les membres du Comité de Politique Monétaire ont constaté que l’inflation s’est située à 1,3% en glissement annuel à fin décembre 2015 contre 1,1% à fin septembre 2015. Cette évolution, ajoute la même source, s’explique essentiellement par la progression des prix des produits alimentaires locaux, notamment les légumes, les tubercules et les céréales. A l’horizon de 24 mois, le taux d’inflation, en glissement annuel, est projeté à 1,9%, en phase avec l’objectif de stabilité des prix poursuivi par la Banque Centrale.
Pathé TOURE