UEMOA : Les projections tablent sur une croissance du PIB réel de 7,0% en 2017

Mardi 14 Mars 2017

Pour 2017, les projections tablent sur une croissance du PIB réel de 7,0%, soutenue principalement par les secteurs tertiaire et secondaire, dont les contributions représenteraient respectivement 4,2 points et 1,8 point, indique la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest dans son rapport de politique monétaire du 4eme trimestre 2016.


UEMOA : Les projections tablent sur une croissance du PIB réel de 7,0% en 2017
En effet, le secteur tertiaire bénéficierait du dynamisme des services financiers, de télécommunications, du tourisme et de l’hôtellerie ainsi que de l'essor des activités commerciales, consécutif à la hausse des productions agricoles et industrielles. L'accroissement de la valeur ajoutée du secteur secondaire proviendrait essentiellement du raffermissement de la production industrielle, de l'offre d'énergie électrique et de l'essor de la branche « Bâtiments et Travaux Publics »,  note la même source.
Toutefois, ces performances seraient consécutives au renforcement des investissements publics, attendus en hausse de plus de 10% en 2017, ainsi que des investissements privés, qui augmenteraient de plus de 13%. Le taux d'investissement serait ainsi porté de 24,4% en 2016 à 25,8% en 2017. Le secteur primaire, dont l'apport à la croissance économique ressortirait à 1,0 point en 2017, serait soutenu principalement par l'augmentation des productions agricoles vivrière et d'exportation.
Ainsi, pour conforter les performances économiques, dans un environnement marqué par le renchérissement des financements sur les marchés internationaux et la fragilité du climat sécuritaire, des dispositions devraient être prises pour relever les principaux défis tels que le renforcement de la résilience des économies de l'Union, notamment face à la conjoncture économique défavorable au Nigeria. Ensuite, l'amélioration de la mobilisation des ressources fiscales, en vue d’assurer la viabilité de la politique budgétaire. A cet égard, les Etats devraient poursuivre l'ensemble des réformes engagées afin d'améliorer significativement la collecte des ressources budgétaires et d'éviter de recourir systématiquement à l'endettement pour le financement de leurs projets de développement.
De même que l'amélioration de la qualité des investissements, en portant une attention particulière aux secteurs porteurs de croissance ou ayant des effets d'entraînement rapides. Et enfin le maintien d'un climat sociopolitique stable et apaisé ainsi que l'amélioration de l'environnement sécuritaire dans l'Union, ajoute la BCEAO.
Fatou Blondin CISSE
Economie

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