Il s’exprimait lors de l’ouverture de la quatrième table ronde des leaders de l’initiative africaine sur les politiques de services financiers via la téléphonie mobile (AMPI) dont il est le président. « La valeur annuelle réalisé par ce mode de paiement dépasse 5.000 milliards FCFA, soit 8 milliards de dollars », a ajouté le gouverneur. Dans un tel contexte, estime M. Koné, les régulateurs et décideurs politiques sont interpellés sur un double enjeu. Il s’agit, selon lui, d’une part de mettre en œuvre des politiques qui valorisent le potentiel inclusif de ces nouveaux modes de paiement et, d’autre part, de définir des cadres appropriés pour une surveillance effective et efficace des risques émergents. « A cet égard, le renforcement des capacités des banques centrales membre du réseau ainsi que le développement de partenariats avec les secteurs public et privé, sont des axes importants de notre programme d’activité », a laissé entendre le gouverneur de la BCEAO. Créée en février 2013 à Zanzibar en Tanzanie, l’AMPI répond à l’ambition des régulateurs africains membres de l’alliance pour l’inclusion financière (mise en place en 2008 et comprenant des Banques centrales et institutions publiques) de promouvoir l’inclusion financière en Afrique par le biais des services financiers accessibles via la téléphonie mobile.
La rencontre de Dakar, qui fait suite à celle organisée à Yamoussoukro en juillet 2015, prend fin ce vendredi 5 février 2016.
El Hadj Diakhaté
La rencontre de Dakar, qui fait suite à celle organisée à Yamoussoukro en juillet 2015, prend fin ce vendredi 5 février 2016.
El Hadj Diakhaté