Dans un document de réflexion intitulé « Dynamique de convergence dans la zone UEMOA : du pacte de 1999 aux nouveaux critères de 2015 » M. Diarra estime en effet que pour que les pays de l’UEMOA puissent former une zone d’intégration effective, il faut une convergence réelle des pays les moins développés vers les pays les plus nantis de l’Union. Selon lui « la fixation du délai de 2019 comme nouvel horizon de convergence doit être revue en y intégrant le principe de gradualisme ». A ses yeux, une solution pourrait être une atteinte par palier. Il recommande de fixer des seuils intermédiaires à atteindre avant le respect définitif des seuils proprement indiqués pour les critères. « Cet assouplissement ou cette convergence graduelle pourrait être accompagnée par l’octroi de bonus financiers aux Etats membres les mieux inscrits dans la dynamique de convergence », plaide ce docteur en économie.
Les pays de l’UEMOA pour la plupart sont fortement dépendants de l’exportation des produits primaires et de l’importation des produits pétroliers. A cet effet, ils connaissent à fréquence élevée, des chocs exogènes liés à l’instabilité des prix des produits de base sur les marchés mondiaux et à des calamités naturelles. Ainsi, M. Diarra soutient que les critères de convergence notamment le solde budgétaire, le taux d’inflation et le taux de pression fiscale devraient être corrigés de l’effet des chocs.
« Dans le nouvel acte additionnel, avance-t-il par ailleurs, il n’y a pas de mécanisme pour accompagner les Etats en cas de chocs ». A l’instar du mécanisme de stabilité européen, poursuit ce cadre de la Commission de l’UEMOA, la Commission devrait penser à des actions contra-cycliques d’appui à ses Etats membres.
Dans le cadre du renforcement du dispositif institutionnel de la surveillance multilatérale, la Commission de l’UEMOA devrait renforcer son partenariat avec le FMI en matière de revues économiques des Etats membres suggère encore M. Diarra. Selon lui, les missions de surveillance dans les Etats pourraient être faites concomitamment avec les missions de revue annuelle des programmes du Fonds. Ce système de surveillance pourrait entraîner plus d’incitation de la part des Etats dans le respect des critères de convergence.
El Hadj Diakhaté
Les pays de l’UEMOA pour la plupart sont fortement dépendants de l’exportation des produits primaires et de l’importation des produits pétroliers. A cet effet, ils connaissent à fréquence élevée, des chocs exogènes liés à l’instabilité des prix des produits de base sur les marchés mondiaux et à des calamités naturelles. Ainsi, M. Diarra soutient que les critères de convergence notamment le solde budgétaire, le taux d’inflation et le taux de pression fiscale devraient être corrigés de l’effet des chocs.
« Dans le nouvel acte additionnel, avance-t-il par ailleurs, il n’y a pas de mécanisme pour accompagner les Etats en cas de chocs ». A l’instar du mécanisme de stabilité européen, poursuit ce cadre de la Commission de l’UEMOA, la Commission devrait penser à des actions contra-cycliques d’appui à ses Etats membres.
Dans le cadre du renforcement du dispositif institutionnel de la surveillance multilatérale, la Commission de l’UEMOA devrait renforcer son partenariat avec le FMI en matière de revues économiques des Etats membres suggère encore M. Diarra. Selon lui, les missions de surveillance dans les Etats pourraient être faites concomitamment avec les missions de revue annuelle des programmes du Fonds. Ce système de surveillance pourrait entraîner plus d’incitation de la part des Etats dans le respect des critères de convergence.
El Hadj Diakhaté