L'institution d'un tel dispositif est apparue nécessaire au regard du poids des PME dans le tissu économique des pays de l'Union, indique le rapport sur les conditions de banques en 2016, publié par la Banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest(Bceao). En effet, celles-ci représentent, selon les pays de l'Union, entre 80% et 95% des entreprises recensées. Toutefois, la plupart des études indiquent que ces entreprises accèdent difficilement au financement, notamment aux crédits à moyen et long terme.
Par conséquent, leur contribution au Produit Intérieur Brut (PIB) et à la création d'emplois s'en trouve limitée. Selon une enquête réalisée par la Bceao à fin 2014 auprès des établissements de crédit, ces difficultés d'accès des PME au financement bancaire proviennent principalement, de la faible qualité de l'information financière et comptable produite par ces entreprises; des insuffisances dans leur gestion et leur gouvernance; du taux de défaut élevé des crédits accordés aux PME ; de l'insuffisance ou la faiblesse des mécanismes de partage des risques et des insuffisances de l'environnement juridique et judiciaire.
En vue de favoriser un accroissement significatif du financement destiné aux PME/PMI, un plan d'action a été défini par l’institut d’émission et peut être résumé en quatre axes dont le plus principal est l'appui institutionnel aux acteurs du dispositif, à savoir un programme de renforcement des capacités des agents des établissements de crédit et des structures d'encadrement. En outre, la mise en place d'un fonds est envisagée en vue d'encourager la notation financière des PME/PMI et l'organisation des acteurs au niveau national pour la mise en œuvre du dispositif. Il est envisagé la mise en place d'un Comité National de suivi du développement des PME/PMI et d'un Comité d'identification des structures d'appui et d'encadrement.
En décembre 2016, le Comité de Politique Monétaire a autorisé l'admissibilité au refinancement de la BCEAO des créances détenues par les établissements de crédit sur les PME éligibles au dispositif.
Pathé TOURE
Par conséquent, leur contribution au Produit Intérieur Brut (PIB) et à la création d'emplois s'en trouve limitée. Selon une enquête réalisée par la Bceao à fin 2014 auprès des établissements de crédit, ces difficultés d'accès des PME au financement bancaire proviennent principalement, de la faible qualité de l'information financière et comptable produite par ces entreprises; des insuffisances dans leur gestion et leur gouvernance; du taux de défaut élevé des crédits accordés aux PME ; de l'insuffisance ou la faiblesse des mécanismes de partage des risques et des insuffisances de l'environnement juridique et judiciaire.
En vue de favoriser un accroissement significatif du financement destiné aux PME/PMI, un plan d'action a été défini par l’institut d’émission et peut être résumé en quatre axes dont le plus principal est l'appui institutionnel aux acteurs du dispositif, à savoir un programme de renforcement des capacités des agents des établissements de crédit et des structures d'encadrement. En outre, la mise en place d'un fonds est envisagée en vue d'encourager la notation financière des PME/PMI et l'organisation des acteurs au niveau national pour la mise en œuvre du dispositif. Il est envisagé la mise en place d'un Comité National de suivi du développement des PME/PMI et d'un Comité d'identification des structures d'appui et d'encadrement.
En décembre 2016, le Comité de Politique Monétaire a autorisé l'admissibilité au refinancement de la BCEAO des créances détenues par les établissements de crédit sur les PME éligibles au dispositif.
Pathé TOURE