Ces importations sont passées de 24,1% du PIB entre 2000 et 2006 à 30,3% du PIB sur la période 2007-2013. « Cette évolution est imputable à la flambée des cours des produits pétroliers et alimentaires, dans un contexte de récurrence de déficits céréaliers dans les pays du sahel et de regain d'investissements publics et privés dans la plupart des pays », signale la BCEAO.
L'évolution des importations s'est accompagnée d'un changement significatif dans sa structure au profit des biens d'équipement et intermédiaires ainsi que des produits pétroliers.
La BCEAO explique l'accroissement des approvisionnements en biens d'équipement et intermédiaires par la mise en œuvre d'importants programmes de construction d'infrastructures dans la plupart des Etats et le développement de plusieurs projets miniers et pétroliers d'envergure. « La tendance haussière de la facture pétrolière traduit la relative progression des cours internationaux », note encore la BCEAO.
Le continent européen est resté au premier rang des fournisseurs de l'UEMOA. Toutefois, sa part dans les importations totales a enregistré un recul, au profit des partenaires asiatiques et américains, passant de 52,3% en moyenne entre 2000 et 2006 à 41,5% de 2007 à 2013. Ce repli est principalement imputable à la zone euro, dont la part s'est établie à 31,3% sur la deuxième période, contre 42% sur la première.
El Hadj Diakhaté
L'évolution des importations s'est accompagnée d'un changement significatif dans sa structure au profit des biens d'équipement et intermédiaires ainsi que des produits pétroliers.
La BCEAO explique l'accroissement des approvisionnements en biens d'équipement et intermédiaires par la mise en œuvre d'importants programmes de construction d'infrastructures dans la plupart des Etats et le développement de plusieurs projets miniers et pétroliers d'envergure. « La tendance haussière de la facture pétrolière traduit la relative progression des cours internationaux », note encore la BCEAO.
Le continent européen est resté au premier rang des fournisseurs de l'UEMOA. Toutefois, sa part dans les importations totales a enregistré un recul, au profit des partenaires asiatiques et américains, passant de 52,3% en moyenne entre 2000 et 2006 à 41,5% de 2007 à 2013. Ce repli est principalement imputable à la zone euro, dont la part s'est établie à 31,3% sur la deuxième période, contre 42% sur la première.
El Hadj Diakhaté