«Le niveau général des prix a progressé, en glissement annuel, de 7,0% au deuxième trimestre, après 6,4% au premier trimestre 2022. En juillet 2022, il a augmenté de 8,1%. De même, l’inflation sous-jacente (inflation excluant les produits à prix volatiles) est demeurée élevée à 4,6% au deuxième trimestre 2022, après 4,3% un trimestre plus tôt. Ces évolutions sont essentiellement imputables à la hausse des prix des produits alimentaires qui est ressortie à 12,3% au deuxième trimestre, après 11,9% un trimestre plus tôt », informe la Bceao. Elles résultent également du renchérissement des services de logement et de transports dont les prix se sont accrus respectivement de 4,7% et 3,9%.
Selon la Bceao, les estimations situent le taux d’inflation à 8,1% au troisième trimestre 2022, en lien avec les répercussions de la hausse des prix à l’international et l’impact de la période de soudure dans les pays sahéliens. Par contre, il est attendu une détente des pressions sur les prix à compter du dernier trimestre de 2022, sous l’effet de la hausse prévue de la production de la nouvelle campagne agricole et des mesures ciblées prises par les Etats pour lutter contre la vie chère.
Le Cpm a souligné que la persistance de la déviation de l’inflation par rapport à sa zone cible, comprise entre 1% et 3%, fait peser des risques sur l’ancrage des anticipations d’inflation dans l’Union et pourrait entraîner des effets de second tour.
Le Comité a donc décidé de relever de 25 points de base les taux directeurs de la Bceao, afin de favoriser le retour progressif de l’inflation dans la zone cible. Ainsi, le taux d’intérêt minimum de soumission aux appels d’offres d’injection de liquidité passe de 2,25% à 2,50% et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal de 4,25% à 4,50%. Cette décision prend effet à compter du 16 septembre 2022.
Le coefficient de réserves obligatoires applicable aux banques de l'Union reste inchangé à 3,0%. Au cours des mois à venir, le Cpm de la Bceao souligne qu’il demeurera vigilant sur la dynamique d’évolution de l’inflation et prendra, le cas échéant, les mesures nécessaires pour assurer la stabilité des prix, tout en soutenant la poursuite de la croissance économique.
Adou FAYE
Selon la Bceao, les estimations situent le taux d’inflation à 8,1% au troisième trimestre 2022, en lien avec les répercussions de la hausse des prix à l’international et l’impact de la période de soudure dans les pays sahéliens. Par contre, il est attendu une détente des pressions sur les prix à compter du dernier trimestre de 2022, sous l’effet de la hausse prévue de la production de la nouvelle campagne agricole et des mesures ciblées prises par les Etats pour lutter contre la vie chère.
Le Cpm a souligné que la persistance de la déviation de l’inflation par rapport à sa zone cible, comprise entre 1% et 3%, fait peser des risques sur l’ancrage des anticipations d’inflation dans l’Union et pourrait entraîner des effets de second tour.
Le Comité a donc décidé de relever de 25 points de base les taux directeurs de la Bceao, afin de favoriser le retour progressif de l’inflation dans la zone cible. Ainsi, le taux d’intérêt minimum de soumission aux appels d’offres d’injection de liquidité passe de 2,25% à 2,50% et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal de 4,25% à 4,50%. Cette décision prend effet à compter du 16 septembre 2022.
Le coefficient de réserves obligatoires applicable aux banques de l'Union reste inchangé à 3,0%. Au cours des mois à venir, le Cpm de la Bceao souligne qu’il demeurera vigilant sur la dynamique d’évolution de l’inflation et prendra, le cas échéant, les mesures nécessaires pour assurer la stabilité des prix, tout en soutenant la poursuite de la croissance économique.
Adou FAYE