Selon un communiqué de presse, dans son allocution introductive, le Président du Conseil des Ministres a rappelé que la session se tient dans un contexte où « le durcissement des conditions sur les marchés financiers internationaux et la montée des tensions géopolitiques ont ralenti la croissance économique mondiale qui devrait se situer, selon les dernières projections du Fonds monétaire international (Fmi), à 3,0% pour l’année 2023, contre 3,5% en 2022. En outre, les crises sécuritaires et socio-politiques continuent d’impacter notre région ».
Le Président du Conseil a précisé toutefois qu’« en dépit de ce contexte difficile, l’activité économique au sein de l’Union est demeurée vigoureuse au troisième trimestre 2023 ». Il a souligné, par ailleurs, que « les tensions inflationnistes se sont également atténuées, bien que les risques d’un retournement de situation ne soient pas à écarter. Le taux d’inflation dans l’Union devrait ainsi ressortir à 3,7% sur l’ensemble de l’année 2023, après 7,4% en 2022 ».
Poursuivant son intervention, le Ministre Adama Coulibaly a relevé la hausse du déficit budgétaire global qui a entraîné une forte pression sur le marché financier régional. Il a, par ailleurs, indiqué que le Conseil porte une attention particulière aux réserves de change, dont le niveau présente une tendance baissière depuis le début de l’année, conséquence d’effets conjugués à l’échelle internationale et sous régionale, à savoir la hausse des dépenses d’importation et la lutte contre l’insécurité.
Au titre de la Bceao, le rapport sur la situation économique et monétaire de l'Uemoa au 30 septembre 2023 et le cadrage macroéconomique de l’Uemoa pour les années 2023 à 2028 ont été adoptés.
Le Conseil a également adopté le projet de loi uniforme portant réglementation de la microfinance dans l'Umoa qui devra permettre de doter l’Union d’un corpus juridique du secteur de la microfinance mieux à même de répondre aux enjeux de financement des économies de l’Union et de stabilité financière.
Le Conseil des Ministres a enfin décidé du relèvement du capital social minimum des banques de l’Umoa de dix à vingt milliards de FCfa en vue de renforcer la résilience du secteur bancaire et de répondre aux besoins croissants de financement auxquels font face les pays de l’Union.
S’agissant de la Boad, le Conseil a approuvé les perspectives financières actualisées 2024-2028 de l’Institution et l’entrée dans son capital de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea).
Enfin, le projet de budget des organes de l’Union au titre de l’exercice 2024 et le projet de rapport semestriel d’exécution de la surveillance multilatérale de décembre 2023 de la Commission de l’Uemoa ont été adoptés.
Adou FAYE
Le Président du Conseil a précisé toutefois qu’« en dépit de ce contexte difficile, l’activité économique au sein de l’Union est demeurée vigoureuse au troisième trimestre 2023 ». Il a souligné, par ailleurs, que « les tensions inflationnistes se sont également atténuées, bien que les risques d’un retournement de situation ne soient pas à écarter. Le taux d’inflation dans l’Union devrait ainsi ressortir à 3,7% sur l’ensemble de l’année 2023, après 7,4% en 2022 ».
Poursuivant son intervention, le Ministre Adama Coulibaly a relevé la hausse du déficit budgétaire global qui a entraîné une forte pression sur le marché financier régional. Il a, par ailleurs, indiqué que le Conseil porte une attention particulière aux réserves de change, dont le niveau présente une tendance baissière depuis le début de l’année, conséquence d’effets conjugués à l’échelle internationale et sous régionale, à savoir la hausse des dépenses d’importation et la lutte contre l’insécurité.
Au titre de la Bceao, le rapport sur la situation économique et monétaire de l'Uemoa au 30 septembre 2023 et le cadrage macroéconomique de l’Uemoa pour les années 2023 à 2028 ont été adoptés.
Le Conseil a également adopté le projet de loi uniforme portant réglementation de la microfinance dans l'Umoa qui devra permettre de doter l’Union d’un corpus juridique du secteur de la microfinance mieux à même de répondre aux enjeux de financement des économies de l’Union et de stabilité financière.
Le Conseil des Ministres a enfin décidé du relèvement du capital social minimum des banques de l’Umoa de dix à vingt milliards de FCfa en vue de renforcer la résilience du secteur bancaire et de répondre aux besoins croissants de financement auxquels font face les pays de l’Union.
S’agissant de la Boad, le Conseil a approuvé les perspectives financières actualisées 2024-2028 de l’Institution et l’entrée dans son capital de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea).
Enfin, le projet de budget des organes de l’Union au titre de l’exercice 2024 et le projet de rapport semestriel d’exécution de la surveillance multilatérale de décembre 2023 de la Commission de l’Uemoa ont été adoptés.
Adou FAYE