L'indice s'est établi à 52,1, contre 51,5 en août, selon une première estimation publiée lundi 23 septembre par le cabinet Markit. Il est à son plus haut niveau depuis vingt-sept mois, ce qui est mieux qu'attendu : les analystes tablaient sur un PMI composite autour de 51,8. "L'amélioration de la conjoncture se généralise à l'ensemble de la région", souligne Chris Williamson, économiste chez Markit. "Si l'Allemagne reste le principal moteur de la reprise, l'activité globale progresse pour la première fois depuis début 2012 en France et affiche sa plus forte expansion depuis début 2011 dans le reste de la zone euro", poursuit l'économiste. Le PMI allemand a grimpé à son plus haut niveau en huit mois, à 53,8 points, tandis que l'indice français est passé de 48,8 à 50,2 points en septembre, signant le retour d'une faible croissance. Autre bonne nouvelle, "l'emploi continue de reculer en septembre mais le taux de suppression de postes fléchit et n'affiche plus qu'un niveau marginal, laissant espérer une reprise prochaine des créations d'emplois", ajoute l'économiste de l'institut.
LES FONDATIONS DE LA REPRISE EN ZONE EURO RESTENT FRAGILES
Dans le détail, l'activité progresse nettement dans le secteur des services (PMI de 50,7 à 52,1), et continue de progresser dans le secteur manufacturier (PMI à 51,1) mais à un rythme moins important qu'auparavant.
Les chiffres publiés lundi sont conformes à une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 0,2 % au troisième trimestre, indique-t-on chez Markit. Toutefois, compte tenu des politiques de réduction des déficits en Europe, la demande devrait rester faible et, sauf bond des exportations, la croissance ne devrait pas être assez forte pour créer des emplois.
En outre, des données décevantes, comme la production industrielle – qui a chuté de 1,5 % en juillet – laissent entendre que "les fondations de la reprise en zone euro sont fragiles", estime James Howat, de Capital Economics.
Le PMI de septembre "renforce la conviction que la Banque centrale européenne (BCE) va maintenir ses taux d'intérêt inchangés à 0,5 %" et non les abaisser, juge Howard Archer, du cabinet IHS Global Insight. "Elle pourrait toutefois se montrer de plus en plus inquiète si l'euro continue de se renforcer", souligne-t-il, alors que la monnaie unique évolue autour de 1,35 dollar, ce qui risque de peser sur les exportations des pays de la zone euro.
Lemonde.fr
LES FONDATIONS DE LA REPRISE EN ZONE EURO RESTENT FRAGILES
Dans le détail, l'activité progresse nettement dans le secteur des services (PMI de 50,7 à 52,1), et continue de progresser dans le secteur manufacturier (PMI à 51,1) mais à un rythme moins important qu'auparavant.
Les chiffres publiés lundi sont conformes à une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 0,2 % au troisième trimestre, indique-t-on chez Markit. Toutefois, compte tenu des politiques de réduction des déficits en Europe, la demande devrait rester faible et, sauf bond des exportations, la croissance ne devrait pas être assez forte pour créer des emplois.
En outre, des données décevantes, comme la production industrielle – qui a chuté de 1,5 % en juillet – laissent entendre que "les fondations de la reprise en zone euro sont fragiles", estime James Howat, de Capital Economics.
Le PMI de septembre "renforce la conviction que la Banque centrale européenne (BCE) va maintenir ses taux d'intérêt inchangés à 0,5 %" et non les abaisser, juge Howard Archer, du cabinet IHS Global Insight. "Elle pourrait toutefois se montrer de plus en plus inquiète si l'euro continue de se renforcer", souligne-t-il, alors que la monnaie unique évolue autour de 1,35 dollar, ce qui risque de peser sur les exportations des pays de la zone euro.
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