Si vous ne faites pas très attention ou si vous choisissez de ne pas demander de l’aide au personnel de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle de Paris, pour vous indiquer l’endroit où il faut vous rendre pour accomplir vos formalités d’enregistrement, sur le vol d’Air Sénégal , à destination de Dakar, vous risquez de perdre un temps précieux. Et pour cause, rien n’indique en effet sur place le comptoir où le passager d’Air Sénégal Sa doit accomplir ses formalités d’enregistrement.
En réalité, le seul comptoir réservé à la compagnie aérienne sénégalaise pour l’enregistrement de ses passagers se trouve parmi la dizaine de comptoirs réservés à la compagnie aérienne, Air France. Même sur le ticket d’embarquement qui vous est remis après votre enregistrement, c’est le nom de la compagnie française qui est inscrite. Après avoir franchi toutes les étapes pour arriver à son lieu d’embarquement, vous constatez que là également que tout est à l’effigie d’Air France. Sans doute que la jeune compagnie bénéficie de la protection et de l’encadrement de la grande sœur.
Celle-là qui a souffert pendant quelques années de la présence d’une autre compagnie française, Corsair, aujourd’hui défénestrer de la liaison Dakar Paris Dakar. Il faut dire que cette dernière lui a sérieusement contesté son leadership sur la ligne Dakar Paris Dakar.
La petite compagnie aérienne sénégalaise ne lui fera sans doute pas de l’ombre. Elle n’a pas encore les moyens. D’ailleurs, pour effectuer la liaison entre les deux capitales, Dakar et Paris, Air Sénégal Sa est obligée d’affréter un avion de Hifly, une compagnie aérienne portugaise, basée à Lisbonne et spécialisée dans l'affrètement d'avions dans le monde entier sur des contrats à moyen et long terme. C’est le même choix qu’avait opéré Air Côte d’Ivoire à ses débuts, avec une compagnie aérienne sud-africaine. En ce moment, la compagnie aérienne ivoirienne dispose d’une flotte composée de dix appareils.
La confiance règne à bord
C’est avec un visage radieux et un sourire large qu’une des hôtesses sénégalaises me dira : « c’est vraiment bien d’avoir notre propre compagnie aérienne ». Alors que je lui faisais une remarque sur le café qu’elle venait de me servir, elle répondra gentiment avec le sourire « nous allons l’inscrire sur les choses à améliorer pour répondre au désir de la clientèle ». Et Maïmouna, c’est son prénom, de me demander « il faut soutenir cette compagnie ». Elle a sans nul doute raison. Il faut soutenir cette compagnie. Même si elle est à des années lumières de compagnies comme Ethiopian Airlines ou encore Royal Air Maroc, des modèles de réussite, elle ne doit surtout pas connaître le même sort qu’Air Sénégal international ou celui de Sénégal Airlines.
Deux compagnies qui n’ont vécu que le temps d’une rose. Air Sénégal Sa n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière mais, elle a carrément pris son envol. Si on se fie en effet au nombre de passagers qui étaient à bord, plus de 244, selon un Stewart sénégalais, le remplissage est correcte. D’ailleurs, à l’aller, nous avions fait le même constat. Ce Stewart nous précisera même que sur le vol de la veille, l’avion était plein. Il n’y avait que trois sièges inoccupés indiquera-t-il.
Mais à bord de l’avion, ils ne sont que trois sénégalais parmi le personnel navigant. Les autres sont venus avec leur appareil. C’est ce qui explique d’ailleurs que pour s’adresser aux passagers, plusieurs langues sont utilisées. Il y a particulièrement l’anglais. La langue de Shakespeare est utilisée par le personnel naviguant non sénégalais ainsi que le pilote. D’ailleurs, à un moment où le commandant faisait une déclaration aux passagers, le vieux français qui était assis à côté de moi me dira sur un ton ironique, avez-vous compris un mot de ce que vient de dire le commandant. Tout cela sera sans doute bientôt de mauvais souvenirs. Puisque Air Sénégal disposera sous peu de son propre appareil pour relier les deux villes de Paris et Dakar.
Un bon appareil !
Malgré qu’il ne soit pas un appareil tout neuf, l’A 340-300 qui nous a ramené de Paris à Dakar est un bon appareil. Avec des sièges confortables, sans bruit dérangeant, avec un commandant et un personnel naviguant très disponible. Pour le moment, les passagers n’ont pas encore tout droit aux couvertures pour se tenir chaud et les casques pour suivre le programme cinéma et musique qui est proposé à bord fait défaut. En dehors aussi d’un petit retard au décollage, le vol s’est très bien passé. Bon vent !
Oumar Nourou
En réalité, le seul comptoir réservé à la compagnie aérienne sénégalaise pour l’enregistrement de ses passagers se trouve parmi la dizaine de comptoirs réservés à la compagnie aérienne, Air France. Même sur le ticket d’embarquement qui vous est remis après votre enregistrement, c’est le nom de la compagnie française qui est inscrite. Après avoir franchi toutes les étapes pour arriver à son lieu d’embarquement, vous constatez que là également que tout est à l’effigie d’Air France. Sans doute que la jeune compagnie bénéficie de la protection et de l’encadrement de la grande sœur.
Celle-là qui a souffert pendant quelques années de la présence d’une autre compagnie française, Corsair, aujourd’hui défénestrer de la liaison Dakar Paris Dakar. Il faut dire que cette dernière lui a sérieusement contesté son leadership sur la ligne Dakar Paris Dakar.
La petite compagnie aérienne sénégalaise ne lui fera sans doute pas de l’ombre. Elle n’a pas encore les moyens. D’ailleurs, pour effectuer la liaison entre les deux capitales, Dakar et Paris, Air Sénégal Sa est obligée d’affréter un avion de Hifly, une compagnie aérienne portugaise, basée à Lisbonne et spécialisée dans l'affrètement d'avions dans le monde entier sur des contrats à moyen et long terme. C’est le même choix qu’avait opéré Air Côte d’Ivoire à ses débuts, avec une compagnie aérienne sud-africaine. En ce moment, la compagnie aérienne ivoirienne dispose d’une flotte composée de dix appareils.
La confiance règne à bord
C’est avec un visage radieux et un sourire large qu’une des hôtesses sénégalaises me dira : « c’est vraiment bien d’avoir notre propre compagnie aérienne ». Alors que je lui faisais une remarque sur le café qu’elle venait de me servir, elle répondra gentiment avec le sourire « nous allons l’inscrire sur les choses à améliorer pour répondre au désir de la clientèle ». Et Maïmouna, c’est son prénom, de me demander « il faut soutenir cette compagnie ». Elle a sans nul doute raison. Il faut soutenir cette compagnie. Même si elle est à des années lumières de compagnies comme Ethiopian Airlines ou encore Royal Air Maroc, des modèles de réussite, elle ne doit surtout pas connaître le même sort qu’Air Sénégal international ou celui de Sénégal Airlines.
Deux compagnies qui n’ont vécu que le temps d’une rose. Air Sénégal Sa n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière mais, elle a carrément pris son envol. Si on se fie en effet au nombre de passagers qui étaient à bord, plus de 244, selon un Stewart sénégalais, le remplissage est correcte. D’ailleurs, à l’aller, nous avions fait le même constat. Ce Stewart nous précisera même que sur le vol de la veille, l’avion était plein. Il n’y avait que trois sièges inoccupés indiquera-t-il.
Mais à bord de l’avion, ils ne sont que trois sénégalais parmi le personnel navigant. Les autres sont venus avec leur appareil. C’est ce qui explique d’ailleurs que pour s’adresser aux passagers, plusieurs langues sont utilisées. Il y a particulièrement l’anglais. La langue de Shakespeare est utilisée par le personnel naviguant non sénégalais ainsi que le pilote. D’ailleurs, à un moment où le commandant faisait une déclaration aux passagers, le vieux français qui était assis à côté de moi me dira sur un ton ironique, avez-vous compris un mot de ce que vient de dire le commandant. Tout cela sera sans doute bientôt de mauvais souvenirs. Puisque Air Sénégal disposera sous peu de son propre appareil pour relier les deux villes de Paris et Dakar.
Un bon appareil !
Malgré qu’il ne soit pas un appareil tout neuf, l’A 340-300 qui nous a ramené de Paris à Dakar est un bon appareil. Avec des sièges confortables, sans bruit dérangeant, avec un commandant et un personnel naviguant très disponible. Pour le moment, les passagers n’ont pas encore tout droit aux couvertures pour se tenir chaud et les casques pour suivre le programme cinéma et musique qui est proposé à bord fait défaut. En dehors aussi d’un petit retard au décollage, le vol s’est très bien passé. Bon vent !
Oumar Nourou