Une jeune fille de 18 ans attirée à Almaty, au Kazakhstan, pour travailler comme femme de ménage mais obligée de devenir travailleuse du sexe. Photo UNICEF/UN045727/Pirozzi
« Les membres d'équipage sont dans une situation unique où ils peuvent observer les passagers pendant une certaine durée leur permettant d'utiliser leurs compétences d'observation pour identifier une victime potentielle de la traite », lit-on dans le document contenant ces conseils. « Si les membres d'équipage en cabine soupçonnent un cas de traite de personnes à bord, une évaluation correcte de la situation est nécessaire avant toute intervention ».
Le document préparé par le HCDH et l'OACI donne des exemples d'indicateurs pour les équipages en cabine sur la façon d'identifier les victimes potentielles. Cela inclut les situations où une passagère n'a pas le contrôle de ses papiers ou a de faux documents d'identité; n'est pas au courant de sa destination finale; n'est pas autorisée à parler elle-même directement; ou n'a aucune liberté dans l'avion pour se séparer de ceux qui l'accompagnent.
S'ils pensent avoir identifié une victime, il est conseillé aux membres d'équipage de suivre des procédures de signalement spécifiques, que l'avion soit dans les airs ou au sol, en veillant à ne pas compromettre la sécurité de la victime et des autres voyageurs.
Le document de conseils préparé par le HCDH et l'OACI sera officiellement présenté en mars.
La traite des êtres humains est considérée comme la troisième activité illégale la plus lucrative de la planète, après la vente illégale d'armes et de drogues, et son caractère clandestin la rend difficile à quantifier avec précision.
En 2017, l'Organisation internationale du travail (OIT) estimait que 40,3 millions de personnes dans le monde étaient soumises au travail forcé et à l'esclavage moderne. En outre, l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), dans son rapport de 2016, a révélé que la majorité des victimes de la traite, 51%, étaient des femmes.
Un.org
Le document préparé par le HCDH et l'OACI donne des exemples d'indicateurs pour les équipages en cabine sur la façon d'identifier les victimes potentielles. Cela inclut les situations où une passagère n'a pas le contrôle de ses papiers ou a de faux documents d'identité; n'est pas au courant de sa destination finale; n'est pas autorisée à parler elle-même directement; ou n'a aucune liberté dans l'avion pour se séparer de ceux qui l'accompagnent.
S'ils pensent avoir identifié une victime, il est conseillé aux membres d'équipage de suivre des procédures de signalement spécifiques, que l'avion soit dans les airs ou au sol, en veillant à ne pas compromettre la sécurité de la victime et des autres voyageurs.
Le document de conseils préparé par le HCDH et l'OACI sera officiellement présenté en mars.
La traite des êtres humains est considérée comme la troisième activité illégale la plus lucrative de la planète, après la vente illégale d'armes et de drogues, et son caractère clandestin la rend difficile à quantifier avec précision.
En 2017, l'Organisation internationale du travail (OIT) estimait que 40,3 millions de personnes dans le monde étaient soumises au travail forcé et à l'esclavage moderne. En outre, l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), dans son rapport de 2016, a révélé que la majorité des victimes de la traite, 51%, étaient des femmes.
Un.org