"On a une pénurie de chirurgiens et de gynécologues. C'est les deux denrées vraiment rares dont tout le monde a besoin", a-t-elle dit lors d'une séance plénière au Conseil économique social et environnemental (CESE). Selon Awa Marie Coll Seck, cette pénurie est due à un manque de politique de spécialisation au Sénégal. "Le Sénégal n'a pas mis en place de politique, pour que les Sénégalais se spécialisent. Le coût de la spécialisation est trop élevé", a-t-elle dit.
Le Sénégal dispose certes des meilleurs spécialistes, mais ces derniers ne forment que des étrangers, a encore dit le ministre de la Santé et de l'Action sociale. "Payer un million de francs CFA, 500.000 francs CFA, (à cela) les Sénégalais préfèrent s'installer et commencer à travailler, a-t-elle ajouté. Dans une promotion de chirurgiens, il n'y a qu'un seul Sénégalais".
Mme Seck a regretté l'absence d'une politique visant à encourager les Sénégalais à se spécialiser en chirurgie et en gynécologie, avant de révéler par ailleurs que 2000 sages-femmes sont actuellement en chômage, parce que de 2005 à 2011, il n'y a pas eu de recrutement.
"On a besoin de sages-femmes, mais il n'y pas d'argent", a insisté Awa Marie Coll Seck, signalant toutefois que l'Etat a commencé à recruter depuis 2012. Au total, 500 sages-femmes ont été ainsi recrutés et "cela va continuer", a-telle promis.
APS
Le Sénégal dispose certes des meilleurs spécialistes, mais ces derniers ne forment que des étrangers, a encore dit le ministre de la Santé et de l'Action sociale. "Payer un million de francs CFA, 500.000 francs CFA, (à cela) les Sénégalais préfèrent s'installer et commencer à travailler, a-t-elle ajouté. Dans une promotion de chirurgiens, il n'y a qu'un seul Sénégalais".
Mme Seck a regretté l'absence d'une politique visant à encourager les Sénégalais à se spécialiser en chirurgie et en gynécologie, avant de révéler par ailleurs que 2000 sages-femmes sont actuellement en chômage, parce que de 2005 à 2011, il n'y a pas eu de recrutement.
"On a besoin de sages-femmes, mais il n'y pas d'argent", a insisté Awa Marie Coll Seck, signalant toutefois que l'Etat a commencé à recruter depuis 2012. Au total, 500 sages-femmes ont été ainsi recrutés et "cela va continuer", a-telle promis.
APS