Le timing est parfait et l’opportunité est pertinente, dans un contexte où le Sénégal vient d’entamer son first oil, avec le démarrage de l’exploitation du pétrole de Sangomar Offshore. C’est justement là où se trouve la pertinence du prétexte de réunir dans la capitale sénégalaise, le gotha des investisseurs et autres opérateurs pour leur présenter les opportunités qu’offrent notamment les hydrocarbures au Sénégal ? C’est ce pari que vient de réussir le groupe marocain Attijariwafa bank qui, à travers sa plateforme Club Afrique Développement, a déplacé ses quartiers à Dakar, les 19 et 20 juillet 2024 au Radisson Blue de Dakar, pour la trente-neuvième édition de sa mission multisectorielle placée sous le thème hautement stratégique : « Investir au Sénégal : stabilité et perspectives Oil & Gas au service d’une croissance continue ».
Au menu du programme, des Panels, entretien croisé et rencontres B2B, un scénario en trois actes pour lequel, un parterre de plus de 200 chefs d'entreprises et institutionnels, dont des délégations en provenance du Maroc, d'Égypte, du Gabon, de Côte d'Ivoire, de la Mauritanie, du Congo ont été conviés. La Directrice générale adjointe en charge de l’exploitation de CBAO Groupe Attijariwafa Bank, Madame Sokhna Maïmouna Diop, a, lors de la cérémonie d’ouverture, annoncé la couleur. Selon elle, cet événement « célèbre et promeut le potentiel économique de notre cher Sénégal ». M. Modou Sèye, Directeur général de Crédit Du Sénégal (CDS) qui pris la parole en premier sur la liste des orateurs, ne cache pas sa satisfaction en déclarant d’emblée que cette mission multisectorielle offre au Club Afrique Développement du Sénégal, « l’opportunité de renouer avec la tradition dorénavant bien établie, après les éditions précédentes 2017-2021, d’organiser de telles plateformes afin d’œuvrer à promouvoir les échanges intra-africains multi dimensionnels entre les opérateurs économiques sénégalais et leurs homologues, dans les pays de présence du Groupe Attijariwafa Bank ».
Les promoteurs de l’évènement, CBAO Sénégal, Crédit du Sénégal (CDS) et le Club Afrique Développement traduisent, ainsi que l’a déclaré Madame Mouna Kadiri, Directrice du Club Afrique Développement Groupe Attijariwafa bank, « l’engagement du Groupe Attijariwafa Bank de consolider de vrais corridors d’affaires dans une Afrique qui avance ».
Les enjeux de cette rencontre ont été bien précisés, puisqu’il s’agit, à travers les missions sectorielles, de faire converger toutes les forces pour accompagner les entreprises africaines, afin qu’elles puissent investir davantage entre elles, et ainsi, « libérer l’immense potentiel du continent, notamment dans la dynamique de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continental africaine (ZLECAf) », comme l’a encore indiqué Madame Mouna Kadiri.
Pour sa part et avec la franchise qu’on lui connait, le Président Directeur Général de Star Oil, M. Tidiani Al Houssein, a évoqué les opportunités offertes par la prochaine entrée en production du gisement GTA situé entre le Sénégal et son pays la Mauritanie, en soulignant que « Tout le monde sait que la phase 1 de cette exploitation n’est pas très productrice de ressources budgétaires, mais nous espérons que nos gouvernements sauront bien négocier les phases 2 et 3. » En adoubant la Zlecaf au cours de son « keynote », M. Al Houssein a par ailleurs mis le curseur sur « davantage d’intégration régionale pour transcender les frontières ».
Ici, on échange !
Certains mots clés prononcés par M. Cheikh Niane, Secrétaire Général du Ministère en charge des énergies, du pétrole et des mines, résument les opportunités que le Sénégal offre aux investisseurs et opérateurs dans le secteur des hydrocarbures objet de la mission à Dakar.
Mais c’est véritablement au cours du panel, un des temps forts de la rencontre que Papa Samba Ba, Directeur des hydrocarbures, est largement revenu dans le détail sur les opportunités au Sénégal.
En effet, le secteur amont nécessite beaucoup de logistiques entre le pétrole de Sangomar en cours de production et le gaz de GTA qui sera bientôt en production. A cela il faut ajouter les importants gisements gaziers Yaakaar et Teranga, détenus par Kosmos et Petrosen et pour lesquels des projets importants comme le « Gas to power », ou encore le « « Gas to industries » sont attendus. M. Ba de rappeler aussi les nombreux projets dans les énergies renouvelables sans oublier le secteur aval qui n’est pas en reste avec la Société Africaine de Raffinage (SAR) en phase d’extension de ses capacités.
Toutes ces ressources reposent sur un bassin sédimentaire MSGBC prometteur, dans un cadre juridique et règlementaire favorable à l’investissement privé, a conclu M. Ba.
A sa suite, les panélistes ont échangé, sur diverses questions notamment , sur les infrastructures énergétiques telles que le Réseau Gazier du Sénégal (RGS), qui dispose aujourd’hui d’un linéaire de 300 km pour relier différents points, mais aussi du projet ACATBS de la Sar qui vise le traitement d’une bonne partie du pétrole de Sangomar .
Entre autres sujets importants sur lequel les panélistes ont abondé, il ya bien entendu celui portant sur le dispositif de gestion par le Fonsis des recettes attendues, d’une part, celui de l’appui au secteur privé local à travers le Contenu local, sans oublier surtout les voies et moyens de catalyser et encourager les échanges entre le Sénégal et les pays africains, dans le contexte de la ZLECAF.
Une journée productive
Concernant la question de l’intégration et la ZLECAF, l’optimisme est permis, au terme des échanges, si l’on en croît les indications du Chef du Bureau des accords commerciaux à la Direction du Commerce extérieur, Younous Diallo lui-même, selon qui, l’instrument juridique de la Zlecaf est en place et « nous en sommes à la phase de mise en œuvre », dit-il, ajoutant que « sur le plan financier, beaucoup d’instruments opérationnels sont disponibles. »
Avec les B2B, on en a enregistré plus d’une centaine, qui ont mis un point d’orgue à la journée et qui a consacré le 3ème acte du scénario de la mission. Elle est véritablement été multisectorielle, puisqu’ayant permis la mise en relation des chefs d’entreprise évoluant dans divers secteurs d’activités, pour d’éventuels partenariats susceptibles de déboucher sur des volumes d'affaires importants.
Des clients « plutôt satisfaits », souligne Astou Touré, responsable Trade finance à CBAO Dakar, Coordonnatrice du Club Afrique Développement Dakar, selon elle, « beaucoup de participants au Forum International Afrique Développement qui s’est tenu à Casablanca les 27 et 28 juin dernier, n’ont pas hésité à faire le déplacement à Dakar ».
Pour rappel , le Club Afrique Développement, initié en 2010 avec l’impulsion du Fonds d’investissement privé panafricain AL Mada, actionnaire de référence d’Attijariwafa Bank, est une plateforme dédiée au développement et à la dynamisation et la coopération Sud-Sud et Nord Sud-Sud. Son objectif est l’accroissement des échanges et des partenariats en vue de stimuler la croissance durable et le développement équilibré d’une Afrique en plein essor. Multiculturel et multisectoriel, le Club est ouvert aux entrepreneurs, investisseurs, décideurs politiques et acteurs économiques, quelque soient leurs origines et la nature de leurs activités.
L’envergure du Club se traduit à travers plus de 21 000 participants issus de 40 pays du continent et de pays partenaires, englobant plus de 4500 membres actifs. C’est aussi un réseau hautement qualifié qui a à son actif plus de 27000 rencontres B2B structurées et accompagnées, dans des secteurs clés tels que l’agro-industrie, les BTP, les industries sanitaires, les énergies, les télécoms ainsi que les industries manufacturières et extractives.
Le Club a déjà orchestré plus 38 missions multisectorielles, en étroite collaboration avec les 16 banques du Groupe Attijariwafa bank. Quant au Forum International Afrique Développement (FIAD), fort de six précédentes éditions organisées depuis 2010 à Casablanca, il est devenu la plateforme de référence du secteur privé africain en matière d’échanges, d’investissements et de coopération intra-africaine.
Lejecos Magazine
Au menu du programme, des Panels, entretien croisé et rencontres B2B, un scénario en trois actes pour lequel, un parterre de plus de 200 chefs d'entreprises et institutionnels, dont des délégations en provenance du Maroc, d'Égypte, du Gabon, de Côte d'Ivoire, de la Mauritanie, du Congo ont été conviés. La Directrice générale adjointe en charge de l’exploitation de CBAO Groupe Attijariwafa Bank, Madame Sokhna Maïmouna Diop, a, lors de la cérémonie d’ouverture, annoncé la couleur. Selon elle, cet événement « célèbre et promeut le potentiel économique de notre cher Sénégal ». M. Modou Sèye, Directeur général de Crédit Du Sénégal (CDS) qui pris la parole en premier sur la liste des orateurs, ne cache pas sa satisfaction en déclarant d’emblée que cette mission multisectorielle offre au Club Afrique Développement du Sénégal, « l’opportunité de renouer avec la tradition dorénavant bien établie, après les éditions précédentes 2017-2021, d’organiser de telles plateformes afin d’œuvrer à promouvoir les échanges intra-africains multi dimensionnels entre les opérateurs économiques sénégalais et leurs homologues, dans les pays de présence du Groupe Attijariwafa Bank ».
Les promoteurs de l’évènement, CBAO Sénégal, Crédit du Sénégal (CDS) et le Club Afrique Développement traduisent, ainsi que l’a déclaré Madame Mouna Kadiri, Directrice du Club Afrique Développement Groupe Attijariwafa bank, « l’engagement du Groupe Attijariwafa Bank de consolider de vrais corridors d’affaires dans une Afrique qui avance ».
Les enjeux de cette rencontre ont été bien précisés, puisqu’il s’agit, à travers les missions sectorielles, de faire converger toutes les forces pour accompagner les entreprises africaines, afin qu’elles puissent investir davantage entre elles, et ainsi, « libérer l’immense potentiel du continent, notamment dans la dynamique de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continental africaine (ZLECAf) », comme l’a encore indiqué Madame Mouna Kadiri.
Pour sa part et avec la franchise qu’on lui connait, le Président Directeur Général de Star Oil, M. Tidiani Al Houssein, a évoqué les opportunités offertes par la prochaine entrée en production du gisement GTA situé entre le Sénégal et son pays la Mauritanie, en soulignant que « Tout le monde sait que la phase 1 de cette exploitation n’est pas très productrice de ressources budgétaires, mais nous espérons que nos gouvernements sauront bien négocier les phases 2 et 3. » En adoubant la Zlecaf au cours de son « keynote », M. Al Houssein a par ailleurs mis le curseur sur « davantage d’intégration régionale pour transcender les frontières ».
Ici, on échange !
Certains mots clés prononcés par M. Cheikh Niane, Secrétaire Général du Ministère en charge des énergies, du pétrole et des mines, résument les opportunités que le Sénégal offre aux investisseurs et opérateurs dans le secteur des hydrocarbures objet de la mission à Dakar.
Mais c’est véritablement au cours du panel, un des temps forts de la rencontre que Papa Samba Ba, Directeur des hydrocarbures, est largement revenu dans le détail sur les opportunités au Sénégal.
En effet, le secteur amont nécessite beaucoup de logistiques entre le pétrole de Sangomar en cours de production et le gaz de GTA qui sera bientôt en production. A cela il faut ajouter les importants gisements gaziers Yaakaar et Teranga, détenus par Kosmos et Petrosen et pour lesquels des projets importants comme le « Gas to power », ou encore le « « Gas to industries » sont attendus. M. Ba de rappeler aussi les nombreux projets dans les énergies renouvelables sans oublier le secteur aval qui n’est pas en reste avec la Société Africaine de Raffinage (SAR) en phase d’extension de ses capacités.
Toutes ces ressources reposent sur un bassin sédimentaire MSGBC prometteur, dans un cadre juridique et règlementaire favorable à l’investissement privé, a conclu M. Ba.
A sa suite, les panélistes ont échangé, sur diverses questions notamment , sur les infrastructures énergétiques telles que le Réseau Gazier du Sénégal (RGS), qui dispose aujourd’hui d’un linéaire de 300 km pour relier différents points, mais aussi du projet ACATBS de la Sar qui vise le traitement d’une bonne partie du pétrole de Sangomar .
Entre autres sujets importants sur lequel les panélistes ont abondé, il ya bien entendu celui portant sur le dispositif de gestion par le Fonsis des recettes attendues, d’une part, celui de l’appui au secteur privé local à travers le Contenu local, sans oublier surtout les voies et moyens de catalyser et encourager les échanges entre le Sénégal et les pays africains, dans le contexte de la ZLECAF.
Une journée productive
Concernant la question de l’intégration et la ZLECAF, l’optimisme est permis, au terme des échanges, si l’on en croît les indications du Chef du Bureau des accords commerciaux à la Direction du Commerce extérieur, Younous Diallo lui-même, selon qui, l’instrument juridique de la Zlecaf est en place et « nous en sommes à la phase de mise en œuvre », dit-il, ajoutant que « sur le plan financier, beaucoup d’instruments opérationnels sont disponibles. »
Avec les B2B, on en a enregistré plus d’une centaine, qui ont mis un point d’orgue à la journée et qui a consacré le 3ème acte du scénario de la mission. Elle est véritablement été multisectorielle, puisqu’ayant permis la mise en relation des chefs d’entreprise évoluant dans divers secteurs d’activités, pour d’éventuels partenariats susceptibles de déboucher sur des volumes d'affaires importants.
Des clients « plutôt satisfaits », souligne Astou Touré, responsable Trade finance à CBAO Dakar, Coordonnatrice du Club Afrique Développement Dakar, selon elle, « beaucoup de participants au Forum International Afrique Développement qui s’est tenu à Casablanca les 27 et 28 juin dernier, n’ont pas hésité à faire le déplacement à Dakar ».
Pour rappel , le Club Afrique Développement, initié en 2010 avec l’impulsion du Fonds d’investissement privé panafricain AL Mada, actionnaire de référence d’Attijariwafa Bank, est une plateforme dédiée au développement et à la dynamisation et la coopération Sud-Sud et Nord Sud-Sud. Son objectif est l’accroissement des échanges et des partenariats en vue de stimuler la croissance durable et le développement équilibré d’une Afrique en plein essor. Multiculturel et multisectoriel, le Club est ouvert aux entrepreneurs, investisseurs, décideurs politiques et acteurs économiques, quelque soient leurs origines et la nature de leurs activités.
L’envergure du Club se traduit à travers plus de 21 000 participants issus de 40 pays du continent et de pays partenaires, englobant plus de 4500 membres actifs. C’est aussi un réseau hautement qualifié qui a à son actif plus de 27000 rencontres B2B structurées et accompagnées, dans des secteurs clés tels que l’agro-industrie, les BTP, les industries sanitaires, les énergies, les télécoms ainsi que les industries manufacturières et extractives.
Le Club a déjà orchestré plus 38 missions multisectorielles, en étroite collaboration avec les 16 banques du Groupe Attijariwafa bank. Quant au Forum International Afrique Développement (FIAD), fort de six précédentes éditions organisées depuis 2010 à Casablanca, il est devenu la plateforme de référence du secteur privé africain en matière d’échanges, d’investissements et de coopération intra-africaine.
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