« La sonnette d'alarme est assourdissante et les preuves sont irréfutables : les émissions de gaz à effet de serre provenant des combustibles fossiles et de la déforestation étouffent notre planète et mettent des milliards de personnes en danger immédiat », a déclaré António Guterres dans un message suite à la publication de l’évaluation.
Il a signalé que nous avons déjà atteint 1,2 degré Celsius de plus qu’en 1850 et que nous sommes toujours en augmentation, le réchauffement s'étant accéléré au cours des dernières décennies.
« Chaque fraction de degré compte », a-t-il averti ajoutant que les concentrations de gaz à effet de serre atteignent des niveaux record et que les catastrophes météorologiques et climatiques extrêmes sont de plus en plus fréquentes et intenses.
« C'est pourquoi la Conférence des Nations Unies sur le climat qui se tient cette année à Glasgow est si importante », a affirmé M. Guterres.
« La viabilité de nos sociétés dépend de l'union des dirigeants des gouvernements, des entreprises et de la société civile derrière des politiques, des actions et des investissements qui limiteront la hausse des températures à 1,5 degré Celsius », a-t-il fait valoir.
Selon lui, nous le devons à l'ensemble de la famille humaine, en particulier aux communautés et aux nations les plus pauvres et les plus vulnérables, qui sont les plus durement touchées alors qu'elles sont les moins responsables de l'urgence climatique actuelle.
« Des économies vertes et inclusives, la prospérité, un air plus pur et une meilleure santé sont possibles pour tous si nous répondons à cette crise avec solidarité et courage », a-t-il dit, exhortant toutes les nations, en particulier le G20 et les autres grands émetteurs, à « rejoindre la coalition pour des émissions nettes nulles et renforcer leurs engagements par des contributions et des politiques déterminées au niveau national crédibles, concrètes et améliorées avant la COP26 à Glasgow ».
Il a appelé à agir immédiatement dans le domaine de l'énergie : « Si nous ne réduisons pas dès maintenant la pollution par le carbone, l'objectif de 1,5 degré sera rapidement hors de portée ».
Pour lui, le rapport du GIEC doit sonner le glas du charbon et des combustibles fossiles, avant qu'ils ne détruisent notre planète : aucune nouvelle centrale au charbon ne doit être construite après 2021.
Les pays de l'OCDE doivent éliminer progressivement le charbon existant d'ici 2030, et tous les autres pays doivent suivre d'ici 2040.
Les pays doivent également mettre fin à toute nouvelle prospection et production de combustibles fossiles et réorienter les subventions accordées aux combustibles fossiles vers les énergies renouvelables.
D'ici 2030, la capacité solaire et éolienne devrait quadrupler et les investissements dans les énergies renouvelables devraient tripler pour maintenir une trajectoire nette zéro d'ici 2050.
Il a appelé à cesser de faire du financement de l'adaptation et de la résilience « la moitié négligée de l'équation climatique », précisant que seuls 21% de l'aide climatique sont consacrés à l'adaptation.
« J'appelle à nouveau les donateurs et les banques multilatérales de développement à allouer au moins 50% de l'ensemble des financements publics pour le climat à la protection des personnes, en particulier les femmes et les groupes vulnérables », a lancé M. Guterres.
« Les dépenses de relance post-Covid-19 doivent être alignées sur les objectifs de l'Accord de Paris (sur le climat) et la promesse faite il y a dix ans de mobiliser 100 milliards de dollars par an pour soutenir l'atténuation et l'adaptation dans les pays en développement doit être tenue », a-t-il continué.
M. Guterres a aussi exhorté à « mesurer, divulguer et atténuer » les « énormes risques financiers » posés par la crise climatique aux gestionnaires d'investissements, aux propriétaires d'actifs et aux entreprises.
Il a demandé aux chefs d'entreprise « de soutenir un prix international minimum du carbone et d'aligner leurs portefeuilles sur l'Accord de Paris ».
Les secteurs public et privé « doivent travailler ensemble pour assurer une transformation juste et rapide vers une économie mondiale nette zéro », a ajouté le plus haut responsable de l’ONU.
« Si nous unissons nos forces maintenant, nous pouvons éviter une catastrophe climatique. Mais, comme le montre clairement le rapport d'aujourd'hui, il n'y a pas de temps à perdre ni d'excuses à trouver », a soutenu António Guterres soulignant qu’il comptait sur les chefs de gouvernement et toutes les parties prenantes pour que la COP26 soit un succès.
Un.org
Chaque fraction de degré compte
Le chef de l’ONU s’est fortement inquiété du fait le seuil de 1,5 degré Celsius, convenu au niveau international, soit « dangereusement proche » et a souligné que le seul moyen d'éviter de le dépasser est « d'intensifier de toute urgence nos efforts et de suivre la voie la plus ambitieuse ».Il a signalé que nous avons déjà atteint 1,2 degré Celsius de plus qu’en 1850 et que nous sommes toujours en augmentation, le réchauffement s'étant accéléré au cours des dernières décennies.
« Chaque fraction de degré compte », a-t-il averti ajoutant que les concentrations de gaz à effet de serre atteignent des niveaux record et que les catastrophes météorologiques et climatiques extrêmes sont de plus en plus fréquentes et intenses.
« C'est pourquoi la Conférence des Nations Unies sur le climat qui se tient cette année à Glasgow est si importante », a affirmé M. Guterres.
« La viabilité de nos sociétés dépend de l'union des dirigeants des gouvernements, des entreprises et de la société civile derrière des politiques, des actions et des investissements qui limiteront la hausse des températures à 1,5 degré Celsius », a-t-il fait valoir.
Selon lui, nous le devons à l'ensemble de la famille humaine, en particulier aux communautés et aux nations les plus pauvres et les plus vulnérables, qui sont les plus durement touchées alors qu'elles sont les moins responsables de l'urgence climatique actuelle.
« Les solutions sont claires »
António Guterres estime que « les solutions sont claires ».« Des économies vertes et inclusives, la prospérité, un air plus pur et une meilleure santé sont possibles pour tous si nous répondons à cette crise avec solidarité et courage », a-t-il dit, exhortant toutes les nations, en particulier le G20 et les autres grands émetteurs, à « rejoindre la coalition pour des émissions nettes nulles et renforcer leurs engagements par des contributions et des politiques déterminées au niveau national crédibles, concrètes et améliorées avant la COP26 à Glasgow ».
Il a appelé à agir immédiatement dans le domaine de l'énergie : « Si nous ne réduisons pas dès maintenant la pollution par le carbone, l'objectif de 1,5 degré sera rapidement hors de portée ».
Pour lui, le rapport du GIEC doit sonner le glas du charbon et des combustibles fossiles, avant qu'ils ne détruisent notre planète : aucune nouvelle centrale au charbon ne doit être construite après 2021.
Les pays de l'OCDE doivent éliminer progressivement le charbon existant d'ici 2030, et tous les autres pays doivent suivre d'ici 2040.
Les pays doivent également mettre fin à toute nouvelle prospection et production de combustibles fossiles et réorienter les subventions accordées aux combustibles fossiles vers les énergies renouvelables.
D'ici 2030, la capacité solaire et éolienne devrait quadrupler et les investissements dans les énergies renouvelables devraient tripler pour maintenir une trajectoire nette zéro d'ici 2050.
Financer l'adaptation et de la résilience
Le chef de l'ONU a averti que les impacts climatiques vont « sans aucun doute » s'aggraver. Il existe pour autant un « impératif moral et économique » de protéger la vie et les moyens de subsistance de ceux qui sont en première ligne de la crise climatique », a-t-il affirmé.Il a appelé à cesser de faire du financement de l'adaptation et de la résilience « la moitié négligée de l'équation climatique », précisant que seuls 21% de l'aide climatique sont consacrés à l'adaptation.
« J'appelle à nouveau les donateurs et les banques multilatérales de développement à allouer au moins 50% de l'ensemble des financements publics pour le climat à la protection des personnes, en particulier les femmes et les groupes vulnérables », a lancé M. Guterres.
« Les dépenses de relance post-Covid-19 doivent être alignées sur les objectifs de l'Accord de Paris (sur le climat) et la promesse faite il y a dix ans de mobiliser 100 milliards de dollars par an pour soutenir l'atténuation et l'adaptation dans les pays en développement doit être tenue », a-t-il continué.
M. Guterres a aussi exhorté à « mesurer, divulguer et atténuer » les « énormes risques financiers » posés par la crise climatique aux gestionnaires d'investissements, aux propriétaires d'actifs et aux entreprises.
Il a demandé aux chefs d'entreprise « de soutenir un prix international minimum du carbone et d'aligner leurs portefeuilles sur l'Accord de Paris ».
Les secteurs public et privé « doivent travailler ensemble pour assurer une transformation juste et rapide vers une économie mondiale nette zéro », a ajouté le plus haut responsable de l’ONU.
« Si nous unissons nos forces maintenant, nous pouvons éviter une catastrophe climatique. Mais, comme le montre clairement le rapport d'aujourd'hui, il n'y a pas de temps à perdre ni d'excuses à trouver », a soutenu António Guterres soulignant qu’il comptait sur les chefs de gouvernement et toutes les parties prenantes pour que la COP26 soit un succès.
Un.org