Le directeur général de Cofina Sénégal a indiqué que cette rencontre est très importante pour eux parce que dans le cadre de la collaboration avec la Banque européenne d’investissement et l’Union européenne cela leur a permis de lever des financements permettant de toucher des agriculteurs, des populations avec des conditions très souples.
Alassane Dia a ajouté que ces conditions de financements permettent d’atteindre plus de personnes avec la création de plus d’emplois et plus de richesse pour les communautés. « On est sur un montant global de 10 millions d’euros qui est réparti en deux tranches », a-t-il confié. A l’en croire, la première tranche a été décaissée il y a trois (03) mois et a permis d’octroyer plus de 440 millions de francs Cfa à des agriculteurs avec des impacts visibles déjà.
Le monde agricole est souvent sous financé de manière générale par les banques pour plusieurs raisons techniques parfois, de longueur de maturité de crédit, d’accessibilité de garantie etc. Pour Alassane Dia, « ce type de financement qui est plus facile que ce qu’on a l’habitude de voir permet de toucher ces populations qui, autrement, peuvent être dans l’exclusion financière ».
« Notre approche est la proximité. Plus on est proche des gens, plus on comprend leurs problèmes et plus on est en mesure d’apporter des solutions adaptées en les aidant aussi à se formaliser », clame -il , expliquant pourquoi la Cofina s’engage à financer le secteur le secteur agricole malgré des asymétries d’informations qui découragent souvent les banques à financer les agriculteurs.
Pour sa part, le vice-président de la banque européenne d’investissement (Bei) a dit trouver très positif que des institutions financières africaines financent des projets africains et que l’argent de la Banque européenne d’investissement vient aider à faciliter cela.
Ambroise Fayolle a ajouté que ce financement est destiné à un « domaine qui est extrêmement essentiel pour la sécurité alimentaire ». « J’ai eu l’occasion d’en parler avec le premier ministre Ousmane Sonko et il est clair que c’est au cœur de la stratégie des autorités du gouvernement sénégalais », a-t-il confié, soulignant que ce type de projet peut aider à améliorer la souveraineté alimentaire du Sénégal, à réduire ses dépendances alimentaires et à favoriser l’emploi.
« Il y a eu un formidable agriculteur qui est venu nous dire sa fierté d’avoir bénéficié d’un des prêts de Cofina », s’est réjoui Ambroise Fayolle. Avant d’ajouter que « grâce à ce prêt, il a non seulement modernisé son exploitation mais aussi le nombre d’employés qui y travaillent est passé de 12 à 40 ».
Avec un brin de satisfaction , il a ajouté que : « il y a un impact très clair sur l’emploi et sur l’entreprenariat féminin qui est très souvent favorisé par ce type de financement et nous y mettons l’accent par notre action de prêt ». En conclusion , Il a fait savoir que l’autre chose essentielle est que ce financement contribue aux actions en faveur du climat.
« On a besoin d’avoir des financements qui viennent adapter les exploitations aux changements climatiques et les moderniser pour essayer de mieux lutter contre les effets du changement climatique », a dit enfin le vice-président de la banque européenne d’investissement.
Bassirou MBAYE
Alassane Dia a ajouté que ces conditions de financements permettent d’atteindre plus de personnes avec la création de plus d’emplois et plus de richesse pour les communautés. « On est sur un montant global de 10 millions d’euros qui est réparti en deux tranches », a-t-il confié. A l’en croire, la première tranche a été décaissée il y a trois (03) mois et a permis d’octroyer plus de 440 millions de francs Cfa à des agriculteurs avec des impacts visibles déjà.
Le monde agricole est souvent sous financé de manière générale par les banques pour plusieurs raisons techniques parfois, de longueur de maturité de crédit, d’accessibilité de garantie etc. Pour Alassane Dia, « ce type de financement qui est plus facile que ce qu’on a l’habitude de voir permet de toucher ces populations qui, autrement, peuvent être dans l’exclusion financière ».
« Notre approche est la proximité. Plus on est proche des gens, plus on comprend leurs problèmes et plus on est en mesure d’apporter des solutions adaptées en les aidant aussi à se formaliser », clame -il , expliquant pourquoi la Cofina s’engage à financer le secteur le secteur agricole malgré des asymétries d’informations qui découragent souvent les banques à financer les agriculteurs.
Pour sa part, le vice-président de la banque européenne d’investissement (Bei) a dit trouver très positif que des institutions financières africaines financent des projets africains et que l’argent de la Banque européenne d’investissement vient aider à faciliter cela.
Ambroise Fayolle a ajouté que ce financement est destiné à un « domaine qui est extrêmement essentiel pour la sécurité alimentaire ». « J’ai eu l’occasion d’en parler avec le premier ministre Ousmane Sonko et il est clair que c’est au cœur de la stratégie des autorités du gouvernement sénégalais », a-t-il confié, soulignant que ce type de projet peut aider à améliorer la souveraineté alimentaire du Sénégal, à réduire ses dépendances alimentaires et à favoriser l’emploi.
« Il y a eu un formidable agriculteur qui est venu nous dire sa fierté d’avoir bénéficié d’un des prêts de Cofina », s’est réjoui Ambroise Fayolle. Avant d’ajouter que « grâce à ce prêt, il a non seulement modernisé son exploitation mais aussi le nombre d’employés qui y travaillent est passé de 12 à 40 ».
Avec un brin de satisfaction , il a ajouté que : « il y a un impact très clair sur l’emploi et sur l’entreprenariat féminin qui est très souvent favorisé par ce type de financement et nous y mettons l’accent par notre action de prêt ». En conclusion , Il a fait savoir que l’autre chose essentielle est que ce financement contribue aux actions en faveur du climat.
« On a besoin d’avoir des financements qui viennent adapter les exploitations aux changements climatiques et les moderniser pour essayer de mieux lutter contre les effets du changement climatique », a dit enfin le vice-président de la banque européenne d’investissement.
Bassirou MBAYE