68 milliards de dollars ! C’est ce que coûte, en perte de productivité par année, 65% des terres arables de l’Afrique qui sont dégradées. C’est ce qu’a fait savoir jeudi 5 septembre 2024 à Abidjan, la secrétaire exécutive adjointe et économiste en chef à la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (Cea).
Hanan Morsy qui s’exprimait lors de la 10ème session extraordinaire de la conférence ministérielle africaine sur l'environnement a souligné dans la foulée que les taux de déforestation sont deux fois supérieurs à la moyenne mondiale, ce qui compromet encore davantage notre production agricole et nos services écosystémiques.
Aujourd’hui, a-t-elle dit, nous nous réunissons à un moment critique pour l’Afrique. Soulignant que le thème de la rencontre qui est « augmenter l’ambition de l’Afrique pour lutter contre la dégradation des terres, la désertification et la sécheresse », n’est pas seulement opportun, il est vital.
« Le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversité sont des crises étroitement liées qui menacent notre existence même », a confié Mme Morsy. Pour qui, il ne s’agit pas uniquement de problèmes environnementaux ; mais des défis économiques et sociaux qui menacent nos sociétés et exigent notre action immédiate et unie.
Elle a souligné que le changement climatique coûte chaque année aux économies africaines jusqu’à 15 % de leur Produit intérieur brut (Pib). A l’en croire, les gouvernements consacrent jusqu’à 9 % de leurs budgets à faire face aux conditions climatiques extrêmes, tout en étant aux prises avec le surendettement et face à des arbitrages difficiles entre l’action climatique et la satisfaction des besoins essentiels de développement, tels que la santé et l’éducation.
Bassirou MBAYE
Hanan Morsy qui s’exprimait lors de la 10ème session extraordinaire de la conférence ministérielle africaine sur l'environnement a souligné dans la foulée que les taux de déforestation sont deux fois supérieurs à la moyenne mondiale, ce qui compromet encore davantage notre production agricole et nos services écosystémiques.
Aujourd’hui, a-t-elle dit, nous nous réunissons à un moment critique pour l’Afrique. Soulignant que le thème de la rencontre qui est « augmenter l’ambition de l’Afrique pour lutter contre la dégradation des terres, la désertification et la sécheresse », n’est pas seulement opportun, il est vital.
« Le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversité sont des crises étroitement liées qui menacent notre existence même », a confié Mme Morsy. Pour qui, il ne s’agit pas uniquement de problèmes environnementaux ; mais des défis économiques et sociaux qui menacent nos sociétés et exigent notre action immédiate et unie.
Elle a souligné que le changement climatique coûte chaque année aux économies africaines jusqu’à 15 % de leur Produit intérieur brut (Pib). A l’en croire, les gouvernements consacrent jusqu’à 9 % de leurs budgets à faire face aux conditions climatiques extrêmes, tout en étant aux prises avec le surendettement et face à des arbitrages difficiles entre l’action climatique et la satisfaction des besoins essentiels de développement, tels que la santé et l’éducation.
Bassirou MBAYE