Le directeur de la dette publique au trésor du Sénégal a expliqué d’emblée, en réponse à une question sur les préférences de maturité, qu’en choisissant d’aller sur une maturité de 12 mois, naturellement, nous regardons la tombée.
C’est-à-dire, s’interroge-t-il, est-ce qu’en 12 mois on sera à un niveau de charge qui, en fonction des ressources attendues, nous permettra d’y faire face. C’est cela qui, généralement, préside au choix des dates ou périodes pendant lesquelles nous sortons sur cette maturité, argue-a-t-il.
Pour la maturité de trois mois, il explique que ce sont d’autres informations qui permettent de mieux les déterminer. « C’est notamment les ressources que nous attendons mais également l’échéance au cours de l’année », poursuit M. Cissé.
« On les relaie souvent sur les ressources attendues et qui sont quasiment certaines avec des dates approximatives qui tournent autour de la période d’échéance », dit-il avant de souligner que cela leur permet d’avoir, en ce moment-là une assurance de pouvoir rembourser sans défaut.
Concernant le recours à des maturités de deux ans, il a indiqué qu’en termes de rendement de trésorerie pour l’émetteur, quand on émet sur du « deux ans », c’est des intérêts qui sont précomptés sur la période. Du coup, il estime qu’en termes de liquidité c’est un instrument qui n’est peut-être pas le plus approprié pour procurer la liquidité la plus confortable.
De manière comparative aux autres instruments, Babacar Cissé est d’avis qu’il est un peu relativement plus cher en termes de sortie par rapport aux autres.
Par ailleurs, la responsable du département Conseils et Assistance aux États, de UMOA-Titres est revenue sur la raison pour laquelle la maturité de deux ans n’existe plus sur le marché depuis 2017.
Oulimata Ndiaye explique, en ce sens, que c’est tout simplement parce que dans la mesure où c’est un instrument qui, dans la réglementation 06, est un Bon assimilable du trésor avec des intérêts précomptés.
A ce titre, elle indique que « Lorsque nous calculons les rendements associés à ces titres-là, nous nous retrouvons avec des niveaux de rendements incohérents par rapport à ce que nous pouvons avoir entre la maturité d’un an et de trois ans ».
La maturité de deux ans, poursuit-elle, vous le trouvez aujourd’hui sur le marché secondaire mais s’il y a une forte demande sur cet instrument de deux ans, « cette dernière peut s’étudier avec les États ».
C’est quelque chose qui peut être fait, avoue Mme Ndiaye qui espère qu’au moment de l’abondement on se retrouvera dans des niveaux de pricing et de rendements qui permettront de garder la cohérence au niveau de la courbe de rendement sur le marché primaire.
Dans le cadre de la dynamisation du segment des titres à court terme, il a été souligné que la « cible corporate peut être une niche » à exploiter dans la mesure où les initiatives pour améliorer les émissions sont les bienvenues.
Au titre de la présence des investisseurs étrangers sur le marché de l’Uemoa, le chef de service du marché à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a indiqué qu’elle ne sera que bénéfique mais, précise-t-il, on ne souhaiterait pas attirer des investisseurs spéculatifs.
Pour Ibrahima Sagara , si on parvient à accueillir des investisseurs étrangers qui sont là pour une présence durable avec des ressources beaucoup plus longues que la liquidité qui est actuellement sur le marché, cela aidera à prendre en charge une partie des besoins exprimée par les émetteurs.
Tout de même, M. Sagara soutient que tout se fera sous un encadrement du régulateur pour que tous les inconvénients qui pourraient s’attacher à leur présence massive sur le marché soient évités.
Oulimata Ndiaye qui n’était pas parmi les panélistes mais qui répondait à une question venant de l’assistance et qui concernait sa structure UMOA-Titres, a révélé que sur les éléments de développement du marché des titres publics, « nous avons, en cours, une plateforme de cotation des titres qui va être mise en place très prochainement ».
A l’en croire, ladite plateforme va permettre de faciliter la découverte des prix et des offres, de dynamiser le secteur du secondaire en ayant une information de manière beaucoup plus rapide et beaucoup plus transparente.
Bassirou MBAYE
C’est-à-dire, s’interroge-t-il, est-ce qu’en 12 mois on sera à un niveau de charge qui, en fonction des ressources attendues, nous permettra d’y faire face. C’est cela qui, généralement, préside au choix des dates ou périodes pendant lesquelles nous sortons sur cette maturité, argue-a-t-il.
Pour la maturité de trois mois, il explique que ce sont d’autres informations qui permettent de mieux les déterminer. « C’est notamment les ressources que nous attendons mais également l’échéance au cours de l’année », poursuit M. Cissé.
« On les relaie souvent sur les ressources attendues et qui sont quasiment certaines avec des dates approximatives qui tournent autour de la période d’échéance », dit-il avant de souligner que cela leur permet d’avoir, en ce moment-là une assurance de pouvoir rembourser sans défaut.
Concernant le recours à des maturités de deux ans, il a indiqué qu’en termes de rendement de trésorerie pour l’émetteur, quand on émet sur du « deux ans », c’est des intérêts qui sont précomptés sur la période. Du coup, il estime qu’en termes de liquidité c’est un instrument qui n’est peut-être pas le plus approprié pour procurer la liquidité la plus confortable.
De manière comparative aux autres instruments, Babacar Cissé est d’avis qu’il est un peu relativement plus cher en termes de sortie par rapport aux autres.
Par ailleurs, la responsable du département Conseils et Assistance aux États, de UMOA-Titres est revenue sur la raison pour laquelle la maturité de deux ans n’existe plus sur le marché depuis 2017.
Oulimata Ndiaye explique, en ce sens, que c’est tout simplement parce que dans la mesure où c’est un instrument qui, dans la réglementation 06, est un Bon assimilable du trésor avec des intérêts précomptés.
A ce titre, elle indique que « Lorsque nous calculons les rendements associés à ces titres-là, nous nous retrouvons avec des niveaux de rendements incohérents par rapport à ce que nous pouvons avoir entre la maturité d’un an et de trois ans ».
La maturité de deux ans, poursuit-elle, vous le trouvez aujourd’hui sur le marché secondaire mais s’il y a une forte demande sur cet instrument de deux ans, « cette dernière peut s’étudier avec les États ».
C’est quelque chose qui peut être fait, avoue Mme Ndiaye qui espère qu’au moment de l’abondement on se retrouvera dans des niveaux de pricing et de rendements qui permettront de garder la cohérence au niveau de la courbe de rendement sur le marché primaire.
Dans le cadre de la dynamisation du segment des titres à court terme, il a été souligné que la « cible corporate peut être une niche » à exploiter dans la mesure où les initiatives pour améliorer les émissions sont les bienvenues.
Au titre de la présence des investisseurs étrangers sur le marché de l’Uemoa, le chef de service du marché à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a indiqué qu’elle ne sera que bénéfique mais, précise-t-il, on ne souhaiterait pas attirer des investisseurs spéculatifs.
Pour Ibrahima Sagara , si on parvient à accueillir des investisseurs étrangers qui sont là pour une présence durable avec des ressources beaucoup plus longues que la liquidité qui est actuellement sur le marché, cela aidera à prendre en charge une partie des besoins exprimée par les émetteurs.
Tout de même, M. Sagara soutient que tout se fera sous un encadrement du régulateur pour que tous les inconvénients qui pourraient s’attacher à leur présence massive sur le marché soient évités.
Oulimata Ndiaye qui n’était pas parmi les panélistes mais qui répondait à une question venant de l’assistance et qui concernait sa structure UMOA-Titres, a révélé que sur les éléments de développement du marché des titres publics, « nous avons, en cours, une plateforme de cotation des titres qui va être mise en place très prochainement ».
A l’en croire, ladite plateforme va permettre de faciliter la découverte des prix et des offres, de dynamiser le secteur du secondaire en ayant une information de manière beaucoup plus rapide et beaucoup plus transparente.
Bassirou MBAYE