Cette visite a permis de voir l’état d’avancement de cette centrale solaire photovoltaïque dont le coût d’investissement est de 22 milliards de FCFA financés sur propre par l’entreprise italienne Solaria Groupe. Selon Paolo Regano, la livraison de la centrale est prévue pour décembre prochain. Mais, a indiqué le Pdg du groupe italien, la centrale dispose aujourd’hui de 11 mégawatts et livre depuis un mois de l’énergie à la Senelec. « D’ici 15 jours, on va réaliser toutes les infrastructures nécessaires, les panneaux photovoltaïques et les câblages nécessaires qui permettront la production d’énergie », a-t-il fait savoir.
Le directeur général de la Senelec a salué l’état d’avancement des travaux. De l’avis de Mouhamadou Makhtar Cissé, ce parc fait suite à la vision du président de la République, Macky Sall, qui, pour baisser le coût de l’énergie, a misé sur la promotion du mix énergétique en diversifiant les sources de production. A terme, a-t-il indiqué, cette centrale qui sera connectée au réseau électrique de la Senelec produira d’ici la fin de l’année 20 mégas et touchera 9000 foyers. S’agissant du mode de financement de ce projet, Mouhamadou Makhtar Cissé a relevé que c’est un projet de producteur indépendant d’énergie. « Des privés viennent et signent un contrat d’achat d’énergie avec Senelec qui leur garantit un prix et une durée d’achat. Dans le cadre de ce projet, la durée est de 25 ans durant lesquelles nous nous engageons à acheter cette énergie. En contrepartie, ils s’engagent à investir », a relevé M. Cissé. Pour le directeur général de la Senelec, l’énergie constitue un domaine éminemment stratégique ; d’où l’importance, selon lui, d’ouvrir le capital à des privés sénégalais. « Le montage financier doit permettre à des privés sénégalais de se retrouver. Avec le montage financier de la centrale de Bokhol, 43 % de la valeur ajoutée va revenir au Sénégal et aux Sénégalais », s’est-il réjoui.
Outre la centrale de Malicounda, le directeur général de la Senelec a annoncé une batterie de projets qui sont en train d’être réalisé sur le territoire national. « Nous avons la centrale solaire photovoltaïque de 20 mégawatts de Bokhol. L’inauguration est prévue en fin octobre 2016, précisément le 22 octobre et le président de la République Macky Sall est même annoncé », a souligné M. Cissé. Les autres projets sont entre autres la centrale solaire photovoltaïque de 29 mégawatts de Médina Dakhar dont la réception est prévue en 2018, celle de Santhiou Mekhé qui va être réceptionnée en décembre, celle de Kahone en 2018. « Si on fait le total, c’est 120 mégawatts de solaires qui seront injectés d’ici 2018 dans le réseau de Senelec. Cela représente le cinquième de la production de la Senelec. L’objectif au départ, c’était d’avoir 20 % au moins de renouvelables. On est au-delà de ce chiffre. Il est donc bon de l’annoncer à la veille de la conférence internationale à savoir la Cop 22 qui va se tenir au Maroc », a laissé entendre le Dg de la Senelec. En plus de ces projets, le parc éolien qui sera réalisée à Taïba Ndiaye, dans la région de Thiès, permettra de produire 50 mégawatts en 2018, 2019 et 2020, soit 150 mégas d’énergie éolienne.
A.DIEYE.
Le directeur général de la Senelec a salué l’état d’avancement des travaux. De l’avis de Mouhamadou Makhtar Cissé, ce parc fait suite à la vision du président de la République, Macky Sall, qui, pour baisser le coût de l’énergie, a misé sur la promotion du mix énergétique en diversifiant les sources de production. A terme, a-t-il indiqué, cette centrale qui sera connectée au réseau électrique de la Senelec produira d’ici la fin de l’année 20 mégas et touchera 9000 foyers. S’agissant du mode de financement de ce projet, Mouhamadou Makhtar Cissé a relevé que c’est un projet de producteur indépendant d’énergie. « Des privés viennent et signent un contrat d’achat d’énergie avec Senelec qui leur garantit un prix et une durée d’achat. Dans le cadre de ce projet, la durée est de 25 ans durant lesquelles nous nous engageons à acheter cette énergie. En contrepartie, ils s’engagent à investir », a relevé M. Cissé. Pour le directeur général de la Senelec, l’énergie constitue un domaine éminemment stratégique ; d’où l’importance, selon lui, d’ouvrir le capital à des privés sénégalais. « Le montage financier doit permettre à des privés sénégalais de se retrouver. Avec le montage financier de la centrale de Bokhol, 43 % de la valeur ajoutée va revenir au Sénégal et aux Sénégalais », s’est-il réjoui.
Outre la centrale de Malicounda, le directeur général de la Senelec a annoncé une batterie de projets qui sont en train d’être réalisé sur le territoire national. « Nous avons la centrale solaire photovoltaïque de 20 mégawatts de Bokhol. L’inauguration est prévue en fin octobre 2016, précisément le 22 octobre et le président de la République Macky Sall est même annoncé », a souligné M. Cissé. Les autres projets sont entre autres la centrale solaire photovoltaïque de 29 mégawatts de Médina Dakhar dont la réception est prévue en 2018, celle de Santhiou Mekhé qui va être réceptionnée en décembre, celle de Kahone en 2018. « Si on fait le total, c’est 120 mégawatts de solaires qui seront injectés d’ici 2018 dans le réseau de Senelec. Cela représente le cinquième de la production de la Senelec. L’objectif au départ, c’était d’avoir 20 % au moins de renouvelables. On est au-delà de ce chiffre. Il est donc bon de l’annoncer à la veille de la conférence internationale à savoir la Cop 22 qui va se tenir au Maroc », a laissé entendre le Dg de la Senelec. En plus de ces projets, le parc éolien qui sera réalisée à Taïba Ndiaye, dans la région de Thiès, permettra de produire 50 mégawatts en 2018, 2019 et 2020, soit 150 mégas d’énergie éolienne.
A.DIEYE.