A l’ouverture dudit forum, le directeur des opérations régionales, Afrique de l’Ouest francophone de Afreximbank a noté que le commerce africain est connu pour être affecté par de nombreux défis résultant des bouleversements macroéconomiques, du contexte géopolitique international, des changements climatiques, des pandémies et de la forte accentuation de la digitalisation.
En ce sens, Jean Arsene Yerima a relevé que la part du commerce africain dans le commerce mondial reste autour de 3% et est en partie lié au commerce de marchandises. Citant une étude de la Commission économique pour l’Afrique sur l’évaluation des progrès d’intégration régionale, M. Yerima a noté que cette part reste en deçà des espérances fondées sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).
A l’en croire, les défis persistants tels que les déficits d’infrastructures, les capacités de production limitées, entre autres continuent de limiter les résultats commerciaux de la région. Jean Arsene Yerima a souligné dans la foulée qu’avec la mise en œuvre de la Zlecaf, le commerce intra-africain a progressé environ de plus de 2% au premier trimestre de 2024. Il a soutenu que cette dynamique n’a pas suffi pour compenser les faibles chiffres du commerce intra régional.
Pour lui, alors que le continent a besoin de capacités institutionnelles, de transparence et de responsabilité ainsi que des mécanismes de suivi et d’évaluation solides, les pays devraient s’engager dans une coopération régionale pour stimuler le commerce intra-africain. Il s’agit, a-t-il énuméré, d’harmoniser les régulations, de normaliser les processus commerciaux, en particulier dans le secteur des services financiers.
Bassirou MBAYE
En ce sens, Jean Arsene Yerima a relevé que la part du commerce africain dans le commerce mondial reste autour de 3% et est en partie lié au commerce de marchandises. Citant une étude de la Commission économique pour l’Afrique sur l’évaluation des progrès d’intégration régionale, M. Yerima a noté que cette part reste en deçà des espérances fondées sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).
A l’en croire, les défis persistants tels que les déficits d’infrastructures, les capacités de production limitées, entre autres continuent de limiter les résultats commerciaux de la région. Jean Arsene Yerima a souligné dans la foulée qu’avec la mise en œuvre de la Zlecaf, le commerce intra-africain a progressé environ de plus de 2% au premier trimestre de 2024. Il a soutenu que cette dynamique n’a pas suffi pour compenser les faibles chiffres du commerce intra régional.
Pour lui, alors que le continent a besoin de capacités institutionnelles, de transparence et de responsabilité ainsi que des mécanismes de suivi et d’évaluation solides, les pays devraient s’engager dans une coopération régionale pour stimuler le commerce intra-africain. Il s’agit, a-t-il énuméré, d’harmoniser les régulations, de normaliser les processus commerciaux, en particulier dans le secteur des services financiers.
Bassirou MBAYE