Les transporteurs d’Afrique détiennent maintenant la même part du marché mondial de fret international que les transporteurs d’Amérique latine (2,4 %), annonce l'IATA, qui regroupe quelque 290 compagnies aériennes.
En 2020, les transporteurs d’Afrique ont réalisé la plus forte croissance internationale parmi toutes les régions du monde. Pour le seul mois de décembre, la demande internationale, mesurée en tonnes-kilomètres de chargement (CTK), a augmenté de 6,3 % en glissement annuel.
De leur côté, les transporteurs du continent sud-américain ont enregistré une baisse de 20,3% des volumes de fret international. « La reprise du fret aérien dans la région a été affectée par les conditions économiques adverses dans des marchés comme le Mexique, l’Argentine et le Pérou ».
La performance des transporteurs africains, quoique marginale, a été soutenue par le dynamisme de l’activité sur le corridor Afrique – Asie. « Le fret aérien survit à la crise mieux que le côté passagers de l’industrie. Pour plusieurs compagnies aériennes, le fret aérien est devenu en 2020 une source essentielle de revenus, malgré la faiblesse de la demande », a déclaré Alexandre de Juniac, directeur général et chef de la direction de l’IATA.
L’IATA fait toutefois remarquer qu’au même moment la capacité internationale des transporteurs africains, mesurée en tonnes-kilomètres de chargement offertes (ACTK), a diminué de 15,8%. Concrètement, les avions disponibles et adaptés pour le fret se sont faits rares en 2020. « Avec l’immobilisation de la flotte d’appareils de passagers, il demeure très difficile de satisfaire la demande sans capacité de soute ».
Sur le plan mondial, l’IATA qualifie 2020 de « pire année pour la demande de fret », depuis le début de la surveillance des performances de ce segment en 1990. En effet, la demande de fret a diminué de 10,6% (-11,8 % pour les opérations internationales) en 2020 par rapport à 2019. La capacité s’est quant à elle effondrée de 23,3% (-24,1% pour les opérations internationales).
« Alors que les pays renforcent leurs restrictions de voyage en raison des nouveaux variants du coronavirus, il est difficile de s’attendre à une amélioration de la demande passagers et de la pénurie de capacité. L’année 2021 s’annonce encore difficile », commente Alexandre de Juniac.
https://www.agenceecofin.com
En 2020, les transporteurs d’Afrique ont réalisé la plus forte croissance internationale parmi toutes les régions du monde. Pour le seul mois de décembre, la demande internationale, mesurée en tonnes-kilomètres de chargement (CTK), a augmenté de 6,3 % en glissement annuel.
De leur côté, les transporteurs du continent sud-américain ont enregistré une baisse de 20,3% des volumes de fret international. « La reprise du fret aérien dans la région a été affectée par les conditions économiques adverses dans des marchés comme le Mexique, l’Argentine et le Pérou ».
La performance des transporteurs africains, quoique marginale, a été soutenue par le dynamisme de l’activité sur le corridor Afrique – Asie. « Le fret aérien survit à la crise mieux que le côté passagers de l’industrie. Pour plusieurs compagnies aériennes, le fret aérien est devenu en 2020 une source essentielle de revenus, malgré la faiblesse de la demande », a déclaré Alexandre de Juniac, directeur général et chef de la direction de l’IATA.
L’IATA fait toutefois remarquer qu’au même moment la capacité internationale des transporteurs africains, mesurée en tonnes-kilomètres de chargement offertes (ACTK), a diminué de 15,8%. Concrètement, les avions disponibles et adaptés pour le fret se sont faits rares en 2020. « Avec l’immobilisation de la flotte d’appareils de passagers, il demeure très difficile de satisfaire la demande sans capacité de soute ».
Sur le plan mondial, l’IATA qualifie 2020 de « pire année pour la demande de fret », depuis le début de la surveillance des performances de ce segment en 1990. En effet, la demande de fret a diminué de 10,6% (-11,8 % pour les opérations internationales) en 2020 par rapport à 2019. La capacité s’est quant à elle effondrée de 23,3% (-24,1% pour les opérations internationales).
« Alors que les pays renforcent leurs restrictions de voyage en raison des nouveaux variants du coronavirus, il est difficile de s’attendre à une amélioration de la demande passagers et de la pénurie de capacité. L’année 2021 s’annonce encore difficile », commente Alexandre de Juniac.
https://www.agenceecofin.com