Trois facteurs sont avancés pour expliquer cette hécatombe : des achats de Boeing Dreamliner, la chute du tourisme suite aux attaques terroristes des Shebabs somaliens et les pertes de trafic liées au virus Ebola.
L’essentielle des pertes est due « aux coûts associés à l’acquisition des dreamliner » a précisé MBuvi Ngunzi. En phase de renouvellement de sa flotte, la compagnie opère déjà sept modèles du mastodonte sur les huit commandés et a acquis une dizaine d’appareils de la marque américaine en 2013 (des modèles 7787-8, 777-300ER et 737-800).
Un total de 54 appareils pour tenir la compétition face à la pression des compagnies du Golfe et surtout rivaliser avec le principal concurrent continental, Ethiopian Airlines.
Kenya Airways traverse par ailleurs une conjoncture difficile qui l’a amputé d’une frange de son marché. Signe des difficultés, le taux d’occupation des sièges est tombé de 65,6% à 63,6%. Depuis Août 2014 en effet, le transporteur a suspendu ses vols en direction de Freetown et Monrovia, deux pays touchés par le virus Ebola. Et les attaques du Westgate à Nairobi et de Garissa ont porté un coup dur au tourisme dont le Kenya est une des principales destinations sur le continent.
Optimisme
MBuvi Ngunzi reste toutefois optimiste. La compagnie finalise un emprunt de 200 millions de dollars auprès de la banque panafricaine Afreximbank et prévoit la vente de près d’une dizaine d’avions. De quoi satisfaire les créanciers et améliorer la rentabilité du réseau long-courrier qui sera exploité quasi exclusivement en Dreamliner, largement plus économique.
Financialafrik.com
L’essentielle des pertes est due « aux coûts associés à l’acquisition des dreamliner » a précisé MBuvi Ngunzi. En phase de renouvellement de sa flotte, la compagnie opère déjà sept modèles du mastodonte sur les huit commandés et a acquis une dizaine d’appareils de la marque américaine en 2013 (des modèles 7787-8, 777-300ER et 737-800).
Un total de 54 appareils pour tenir la compétition face à la pression des compagnies du Golfe et surtout rivaliser avec le principal concurrent continental, Ethiopian Airlines.
Kenya Airways traverse par ailleurs une conjoncture difficile qui l’a amputé d’une frange de son marché. Signe des difficultés, le taux d’occupation des sièges est tombé de 65,6% à 63,6%. Depuis Août 2014 en effet, le transporteur a suspendu ses vols en direction de Freetown et Monrovia, deux pays touchés par le virus Ebola. Et les attaques du Westgate à Nairobi et de Garissa ont porté un coup dur au tourisme dont le Kenya est une des principales destinations sur le continent.
Optimisme
MBuvi Ngunzi reste toutefois optimiste. La compagnie finalise un emprunt de 200 millions de dollars auprès de la banque panafricaine Afreximbank et prévoit la vente de près d’une dizaine d’avions. De quoi satisfaire les créanciers et améliorer la rentabilité du réseau long-courrier qui sera exploité quasi exclusivement en Dreamliner, largement plus économique.
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