De l'avis des experts, cette nouvelle loi aura un effet négatif sur la capacité de Kenya Airways à relever efficacement le défi de la concurrence, face à ses principaux rivaux que sont Ethiopian Airlines et les transporteurs du Moyen-Orient (Emirates ou encore Turkish Airlines), qui ne souffrent pas forcément de ces coûts supplémentaires, que le transporteur kényan sera contraint de répercuter sur les passagers, avec à la clé des billets d'avion plus chers.
« La nouvelle législation n'est pas une bonne chose pour les affaires. Elle aura un impact plus que négatif, dans la mesure où même les pièces détachés et les accessoires sont passible de la même taxe (16% du prix) », fait savoir Kenya Airways dans un communiqué. Mais dans le même temps, la loi qui impose la TVA aux avions de plus de 2 tonnes favorise les petites compagnies internes qui utilisent des appareils de moins de deux tonnes et des hélicoptères qui bénéficient d'une dérogation de cette loi, soit 45% des activités du secteur.
Selon d'autres experts, l'impact sur les finances de Kenya Airways ne sera pas immédiat, dans la mesure où la TVA retenue pourra être récupérée par réclamation, permettant au transporteur d'avoir un délai sur sa trésorerie. Seulement cette procédure de récupération peut prendre du temps et présenter pour le transporteur des coûts financiers, du fait des emprunts qu’elle devra obligatoirement réaliser.
Au-delà de Kenya Airways, certaines organisations dont celles des transporteurs aériens au Kenya, critiquent déjà une mesure parlementaire jugée partiale. Selon eux, la loi favorise les propriétaires des petits appareils, généralement riches, plutôt que les grandes compagnies qui elles rendent services à des milliers de personnes moins nanties et qui souhaitent voyager. Cette situation vient encore se rajouter aux difficultés conjoncturelles que le transporteur traverse encore avec peine.
Ecofin
« La nouvelle législation n'est pas une bonne chose pour les affaires. Elle aura un impact plus que négatif, dans la mesure où même les pièces détachés et les accessoires sont passible de la même taxe (16% du prix) », fait savoir Kenya Airways dans un communiqué. Mais dans le même temps, la loi qui impose la TVA aux avions de plus de 2 tonnes favorise les petites compagnies internes qui utilisent des appareils de moins de deux tonnes et des hélicoptères qui bénéficient d'une dérogation de cette loi, soit 45% des activités du secteur.
Selon d'autres experts, l'impact sur les finances de Kenya Airways ne sera pas immédiat, dans la mesure où la TVA retenue pourra être récupérée par réclamation, permettant au transporteur d'avoir un délai sur sa trésorerie. Seulement cette procédure de récupération peut prendre du temps et présenter pour le transporteur des coûts financiers, du fait des emprunts qu’elle devra obligatoirement réaliser.
Au-delà de Kenya Airways, certaines organisations dont celles des transporteurs aériens au Kenya, critiquent déjà une mesure parlementaire jugée partiale. Selon eux, la loi favorise les propriétaires des petits appareils, généralement riches, plutôt que les grandes compagnies qui elles rendent services à des milliers de personnes moins nanties et qui souhaitent voyager. Cette situation vient encore se rajouter aux difficultés conjoncturelles que le transporteur traverse encore avec peine.
Ecofin