20 milliards de FCFA, c'est le montant dont la Société Dakar-Bamako Ferroviaire (DBF) a besoin pour redémarrer ses activités au bout de six mois. Des sommes à débloquer par les deux Etats actionnaires à savoir le Mali et le Sénégal, nécessaires à la mise en place du plan d'action d'urgence proposé par l'entreprise, a déclaré ce 4 janvier l'administrateur général Kibily Touré, à la tête du groupe depuis deux mois. «Pour que l'activité reprenne, il faut un plan d'action à la mesure de nos Etats», a prévenu Kibily Touré, à la sortie des négociations avec les syndicats de DBF, rapporté par l'Agence presse sénégalaise (APS).
«Le plan d'action que j'ai proposé est à la mesure des deux actionnaires», estime l'administrateur, tout en relevant que «les plans précédents n'étaient possibles qu'avec le soutien de partenaires extérieurs».
Les deux pays ont manifesté leur volonté d'injecter le montant requis pour une reprise en urgence des activités de la ligne ferroviaires a déclaré l'administrateur général. Une solution de dépannage en entendant la mise en œuvre du projet final au coût financier estimé à près d'un milliard de dollars, bien supérieur à celui du TER (train express régional).
La société Dakar-Bamako Ferroviaire (DBF) est à l'arrêt depuis six mois, en raison d'une crise qui a abouti à la grève de ses employés, maliens et sénégalais, fin décembre 2018. Le plan d'urgence est une solution de déblocage et il existe une différence fondamentale entre celui-ci et le plan final de réhabilitation et de rénovation de la ligne ferroviaire reliant les deux pays.
«Le plan de sauvegarde d'urgence, son objectif, c'est de reprendre nos activités en six mois, si nous recevons les moyens, mais le plan de rénovation est beaucoup plus important», a déclaré l'administrateur général de DBF Kibily Touré.
Afrique.latribune.fr
«Le plan d'action que j'ai proposé est à la mesure des deux actionnaires», estime l'administrateur, tout en relevant que «les plans précédents n'étaient possibles qu'avec le soutien de partenaires extérieurs».
Les deux pays ont manifesté leur volonté d'injecter le montant requis pour une reprise en urgence des activités de la ligne ferroviaires a déclaré l'administrateur général. Une solution de dépannage en entendant la mise en œuvre du projet final au coût financier estimé à près d'un milliard de dollars, bien supérieur à celui du TER (train express régional).
En attendant la rénovation de la ligne Dakar-Bamako
En quête de financement, la société a entamé fin novembre dernier des discussions avec la Banque mondiale, pour valider la pertinence du plan d'urgence, en attendant la réhabilitation et la rénovation des lignes prévue sur une période de cinq ans.Les deux pays actionnaires ont aussi engagé des discussions avec d'autres partenaires pour le financement.La société Dakar-Bamako Ferroviaire (DBF) est à l'arrêt depuis six mois, en raison d'une crise qui a abouti à la grève de ses employés, maliens et sénégalais, fin décembre 2018. Le plan d'urgence est une solution de déblocage et il existe une différence fondamentale entre celui-ci et le plan final de réhabilitation et de rénovation de la ligne ferroviaire reliant les deux pays.
«Le plan de sauvegarde d'urgence, son objectif, c'est de reprendre nos activités en six mois, si nous recevons les moyens, mais le plan de rénovation est beaucoup plus important», a déclaré l'administrateur général de DBF Kibily Touré.
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