Les pays en développement, en particulier ceux d’Afrique et d’Océanie, paient en moyenne 40% et 70% de plus que les pays développés pour le transport international de leurs importations. Ce constat s’explique principale par l’existence de déséquilibres commerciaux dans ces régions, le retard pris par les réformes portuaires et aéroportuaires et le fait que leurs volumes commerciaux et leur degré de connectivité sont plus faibles que ceux d’autres régions.
S’exprimant vendredi à Saly, à l’ouverture d’un atelier de restitution des travaux du comité de suivi et d’évaluation des questions liées à la facturation des services maritimes, Mamadou Ndione directeur général du Cosec , a fait noté qu’au-delà de ce constat, il est apparu que certains opérateurs maritimes appliquent des augmentations sur leurs tarifications. Cette volatilité des taux, conjuguée au flot de surcharges et autres augmentations générales de taux, décidées par les armateurs, rend les tarifs de la ligne régulière peu lisible et ne permet pas à l’opérateur économique de déterminer, de façon précise et sur un long terme, ses charges.
‘’Le Sénégal n’échappe pas à ce constat, puisque le port de Dakar est aujourd’hui le théâtre de pratiques tarifaires’’, a-t-on lu dans le même document rendu public lors du démarrage de cet atelier de deux jours qui permettra de restituer les travaux du sous-comité scientifique qui a mené une étude et produit un rapport sur les tarifications des services portuaires au Sénégal.
Il s’agira aussi de proposer des solutions relatives aux disfonctionnements engendrés par cette situation. Ainsi, au sortir de la rencontre, un consensus devra être dégagé et des ‘’mesures correctives multiformes et urgentes’’ à mettre en œuvre seront arrêtées.
Selon Mamadou Ndione, la complexité du maritime est à la dimension du vaste tour de table des acteurs.
C’est cela qui fait à la fois son charme et les enjeux connexes dérivant sur l’ensemble du tissu économique et social. Concluant son propos, il a déclaré que les participants à cet atelier peuvent être assurés de l’implication du Cosec à leurs côtés dans l’intérêt des chargeurs producteurs et exportateurs agissant dans des segments essentiels pour ne pas dire vitaux de l’économie sénégalaise.
‘’Le Cosec peut être vu comme un outil d’aide à plus de résilience de notre économie, conformément à la vision du Chef de l’Etat’’, a soutenu M. Ndione, rappelant le Cosec joue un rôle de mise en synergie des acteurs pour qu’au sortir d’une réflexion collective, aider à
mieux s’accorder autour de l’essentiel.
Pour sa part, le conseiller technique numéro 1 du ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Babacar Banda Diop, l’importance des échanges maritimes du Sénégal et son impact sur l’économie nationale obligent les pouvoirs publics et les acteurs du secteur à une plus grande attention, pour mieux cerner les nombreuses contraintes du domaine, afin de trouver les solutions le mieux adaptées.
‘’La mainmise des compagnies étrangères sur le marché africain, en l’absence de flotte africaine, entrainent ainsi la double tarification du fret, le manque de compétitivité de nos port, l’absence de structure de régulation et de contrôle, sont autant de facteurs qui
justifient notre manque de maitrise des taux de fret appliqués qui font l’objet d’augmentation par certains opérateurs maritimes, en violation flagrante de certaines dispositions réglementaires en vigueur au Sénégal’’, a relevé M. Diop.
Serigne Makhtar Fall
S’exprimant vendredi à Saly, à l’ouverture d’un atelier de restitution des travaux du comité de suivi et d’évaluation des questions liées à la facturation des services maritimes, Mamadou Ndione directeur général du Cosec , a fait noté qu’au-delà de ce constat, il est apparu que certains opérateurs maritimes appliquent des augmentations sur leurs tarifications. Cette volatilité des taux, conjuguée au flot de surcharges et autres augmentations générales de taux, décidées par les armateurs, rend les tarifs de la ligne régulière peu lisible et ne permet pas à l’opérateur économique de déterminer, de façon précise et sur un long terme, ses charges.
‘’Le Sénégal n’échappe pas à ce constat, puisque le port de Dakar est aujourd’hui le théâtre de pratiques tarifaires’’, a-t-on lu dans le même document rendu public lors du démarrage de cet atelier de deux jours qui permettra de restituer les travaux du sous-comité scientifique qui a mené une étude et produit un rapport sur les tarifications des services portuaires au Sénégal.
Il s’agira aussi de proposer des solutions relatives aux disfonctionnements engendrés par cette situation. Ainsi, au sortir de la rencontre, un consensus devra être dégagé et des ‘’mesures correctives multiformes et urgentes’’ à mettre en œuvre seront arrêtées.
Selon Mamadou Ndione, la complexité du maritime est à la dimension du vaste tour de table des acteurs.
C’est cela qui fait à la fois son charme et les enjeux connexes dérivant sur l’ensemble du tissu économique et social. Concluant son propos, il a déclaré que les participants à cet atelier peuvent être assurés de l’implication du Cosec à leurs côtés dans l’intérêt des chargeurs producteurs et exportateurs agissant dans des segments essentiels pour ne pas dire vitaux de l’économie sénégalaise.
‘’Le Cosec peut être vu comme un outil d’aide à plus de résilience de notre économie, conformément à la vision du Chef de l’Etat’’, a soutenu M. Ndione, rappelant le Cosec joue un rôle de mise en synergie des acteurs pour qu’au sortir d’une réflexion collective, aider à
mieux s’accorder autour de l’essentiel.
Pour sa part, le conseiller technique numéro 1 du ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Babacar Banda Diop, l’importance des échanges maritimes du Sénégal et son impact sur l’économie nationale obligent les pouvoirs publics et les acteurs du secteur à une plus grande attention, pour mieux cerner les nombreuses contraintes du domaine, afin de trouver les solutions le mieux adaptées.
‘’La mainmise des compagnies étrangères sur le marché africain, en l’absence de flotte africaine, entrainent ainsi la double tarification du fret, le manque de compétitivité de nos port, l’absence de structure de régulation et de contrôle, sont autant de facteurs qui
justifient notre manque de maitrise des taux de fret appliqués qui font l’objet d’augmentation par certains opérateurs maritimes, en violation flagrante de certaines dispositions réglementaires en vigueur au Sénégal’’, a relevé M. Diop.
Serigne Makhtar Fall